Si elle a participé à une conférence de presse commune avec Rudy Giuliani, Sydney Powell n'a jamais fait partie de l'équipe juridique de Donald Trump. C'est à titre individuel qu'elle va déposer plainte pour prouver une fraude électronique massive.
Dans la soirée du 22 novembre, l'équipe de campagne de Donald Trump a publié un court communiqué pour clarifier sa relation vis-à-vis de l'avocate Sydney Powell, expliquant qu'elle ne faisait pas partie de l'équipe juridique du chef d'Etat. Cette dernière, qui porte de nombreuses allégations de fraude électorale lors du scrutin présidentiel, avait promis un procès «biblique» dans l'Etat de Géorgie lors d'une conférence de presse commune avec Rudy Giuliani le 19 novembre dernier.
«Sidney Powell pratique le droit individuellement. Elle n'est pas membre de l'équipe juridique Trump. Ce n'est pas non plus un avocat personnel du président», ont ainsi déclaré dans un communiqué l'ancien maire de New York Rudy Giuliani, avocat personnel de Donald Trump, et Jenna Ellis, conseillère juridique du président américain.
Sidney Powell a de son côté assuré être en parfait accord avec cette annonce, qui fait beaucoup parler outre-Atlantique, rappelant qu'elle n'avait jamais officiellement fait partie de l'équipe juridique de la campagne de Donald Trump : «Je n'ai jamais signé de contrat de service ni envoyé au président ou à la campagne une facture pour mes dépenses ou mes honoraires.»
L'avocate, qui a victorieusement défendu le général Michael Flynn dans l'affaire de la «collusion» russe, a par ailleurs martelé son intention «d'exposer toutes les fraudes», affirmant qu'elle allait déposer une action en justice dans les jours à venir : «Ce sera épique.» «Les preuves que je compile sont accablantes concernant ce logiciel, qui a été utilisé pour transférer des millions de voix du président Trump et d'autres candidats républicains vers Joe Biden et d'autres candidats démocrates», a-t-elle fait savoir.
Depuis des jours, Sidney Powell affirme que Donald Trump a en fait largement battu Joe Biden lors de l'élection présidentielle. Elle met en cause les machines de tabulation des votes Dominion Voting System, ainsi que le logiciel Smartmatic, qui sont selon elle à l'origine d'une fraude électorale électronique massive. L'avocate explique disposer de témoignages permettant de prouver que ces systèmes ont été conçus pour permettre une telle fraude.
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