26/11/2020 reseauinternational.net  10min #182130

Le syndrome de glissement

par Marie-France de Meuron.

J'ai été percutée en lisant l'appellation de ce syndrome qui évoque la  dynamique du glissement. L'article mentionne ce mouvement psychique chez les personnes âgées qui se laissent mourir. À l'époque de grande bascule que nous traversons, il m'est apparu que ce processus de glissement se présente dans plusieurs dimensions.Le glissement de la santé mentale se perçoit aussi  chez les étudiants. Quant aux  adolescents, eux qui ont besoin de se développer à travers le mouvement et la confrontation avec des pairs, ils prennent les modes de fonctionner de la sédentarité et certains en perdent l'habitude de se lever le matin.Le syndrome de glissement psychique rejoint le  syndrome de glissement de l'économie. Ainsi des entrepreneurs perdent leurs élans créatifs et productifs pour se débattre dans des recherches financières.

Dans les finances nationales, nous sommes spectateurs devant le  glissement de la fortune publique décidé par les autorités en faveur de contributions aux entreprises qu'ils contraignent de fermer et de subventions de toutes sortes dans divers milieux professionnels, augmentant ainsi la dette des États.

Sur un autre plan, le bon sens glisse vers l  'Absurdistan, où sont décrétées moult mesures qui s'avèrent absurdes comme le port du masque chez les jeunes enfants ou d'empêcher le sport en plein air alors qu'il s'agit de renforcer le système respiratoire face à une affection respiratoire.

L'auteur de cet article, un journaliste n'est pas la seul à avoir détecté les signes pathologiques de l'absurdité qui s'infiltre dans plusieurs domaines. Pour sa part, une journaliste développera le thème de «  l'Absurdie autoritaire » en considérant les dernières mesures prises en France. De son côté, une professeure honoraire de droit dénonce le glissement d'arguments cohérents vers l'incitation à une  hystérie collective de la peur. ANTIPRESSE 256 | 25 10 2020 — Le briefing avec Slobodan Despot décrypte magistralement dans une vidéo : « Où il est question de l'étrangeté des confinements et autres rites funé... pardon sanitaires, de la disproportion entre les causes et les effets, du détournement cognitif et de dissonances de perception, de la faillite des institutions et de la responsabilité de l'individu... »

Effectivement, la responsabilité - répondre de soi - de chaque individu tant au niveau personnel que familial, social et professionnel glisse vers la réduction focalisée sur la prévention d'un coronavirus qui semble être un envahisseur aussi énorme qu'une horde de sauvages. De plus, en temps de guerre, chacun apprend à s'armer tant pour se protéger que pour affronter l'ennemi. Dans le cas coronaviral, les gouvernements se sont énormément concentrés sur des mesures restrictives mais ne se sont pas efforcés à encourager la population à se fortifier face au virus. Or, nous savons bien qu'un ennemi profite d'attaquer par des failles celui qu'il veut envahir. Cela relève du simple bon sens qui malheureusement actuellement est limité à quelques critères réduisant l'être humain à un objet susceptible d'être atteint par un microorganisme au lieu d'être considéré comme un sujet susceptible de gérer sa santé. Il y a donc un  glissement de notre libre-arbitre vers une non-responsabilité de nos choix et de nos actes.

Par conséquent, la valeur et la dignité d'un être humain subissent un glissement tel que les malades sont réduits à être considérés comme des cas, des contaminés, des testés positifs, formules qui facilitent l'établissement de statistiques et de modélisations. Ainsi, on glisse de l'individu vers le collectif où il se fond, du malade au simple porteur d'un diagnostic. Est-ce vraiment à ce statut que chaque citoyen mérite d'obtenir en parcourant son existence ?

De la sorte, il en découle que les actes thérapeutiques sont uniformisés, comme si les individus avaient tous le même statut sanitaire, le même équilibre entre leurs différents organes, la même énergie vitale, le même environnement naturel.

On glisse vers le  dépistage de masse comme si toute la population avait pour priorité une possibilité de contracter le covid 19 alors qu'on est témoin de tant de malades qui ont retardé leurs diagnostics et leurs traitements pour des pathologies bien plus présentes et contre lesquelles ils ne savaient prendre  aucune mesure. Ainsi donc, le système a brandi le Covid comme priorité, quitte à lui attribuer des morts  qui ne relevaient pas de lui.

La science revendique haut et fort sa rigueur. Et pourtant, elle utilise aussi le conditionnel quand il s'agit de donner l'espoir : « Covid-19 : un dépistage de masse pourrait éteindre l'épidémie en 6 semaines » et, de plus, glisse sur une incertitude : « grâce aux tests antigéniques, même s'ils sont moins fiables«. C'est ce qu'on pourrait nommer :  glisser dans l'illusion. De plus, en niant tous les autres facteurs qui entrent en jeu.

La mission d'un remède est de soigner. Depuis le début de la crise, les gouvernements ont imposé ses mesures qui ne soignent pas - confinement - masques - et vont jusqu'à confondre un remède avec le concept d'un vaccin. D'une mesure thérapeutique individuelle, on glisse donc vers une mesure arbitraire qui en devient même un grigri dans la mesure où l'on mise sur lui avec la croyance qu'il va éradiquer une pandémie et qu'il représente la meilleure des solutions.  Un médecin affirme muni de sa très riche expérience : « Pour certains, le vaccin anti-COVID 19 serait la seule solution à la crise actuelle. C'est une vision archaïque de la médecine et des sciences médicales ».

En réalité, effectivement, la dynamique des phénomènes vitaux est bien plus complexe et ne peut pas être réduite à un produit. Si on ne se laisse pas hypnotiser par un grigri, alors on se doit de chercher à saisir l'envergure du produit vaccinal et de ses applications. On peut découvrir ainsi que le vaccin  n'empêchera pas la transmission du virus.

En outre, le vaccin est constitué de différentes substances. De ce fait, la croyance en sa dimension salvatrice peut se heurter à la réaction chez des organismes affaiblis qui peuvent lui répondre de façon délétère. Les rapports  d'effets secondaires se sont répétés au cours des années comme au Canada au sujet de vaccins contre la grippe.

On prend conscience aussi du glissement manifeste entre la mission d'un vaccin et l'enjeu financier énorme qu'il représente.  Un magazine le titre très clairement : « Tout miser sur un vaccin est une option financière ».

Un autre glissement se perçoit quand il s'agit d'un organisme très mobile et que la vie est en perpétuelle mouvance alors que que les laboratoires veulent trouver un produit fini. Ainsi,  deux nouvelles souches du covid pourraient rendre les vaccins inutiles.

Alors que la situation se modifie constamment depuis le début de l'année, des  économistes apportent des prévisions, sans tenir compte de tous les facteurs qu'ils ne connaissent pas encore. Il s'agit ainsi d'un glissement de l'évolution peu prévisible vers des annonces affirmatives « L'économie helvétique se stabilisera fin 2021«. En investissant ainsi notre imagination dans le futur, nous glissons hors du moment présent et de tout ce qu'il exige de prises de conscience et de créativité pour nous hisser hors de la crise plutôt que de subir des confinements qui se répètent ou encore la menace de vaccins obligatoires.

Chacun vit la fête de Noël de façon très personnelle, selon qu'il est profondément touché par la dimension familiale : pour certains, c'est le seul moment de l'année pour retrouver certains membres de la famille. Pour d'autres, la joie de Noël chantée en chœur apporte beaucoup de force intérieure. Alors, est-ce juste que l'OMS décrète pour nous ce que doit être « la meilleure option » affirmant : « Au vu de la situation sanitaire, l'OMS estime que la population devrait se montrer raisonnable et ne passer les fêtes de fin d'année qu'en « petit comité ». Le glissement de l'élan du cœur vers le calcul de la raison montre ici toute son ampleur.

Un autre glissement profondément déplorable est de constater comment la médecine glisse de l'art médical à un  totalitarisme sanitaire.

Il serait judicieux de mentionner aussi tous les glissements du monde médiatique mais je ne m'y lancerai pas ici !

Évidemment, je pourrais encore démontrer divers autres glissements. À chacun de prendre conscience de ceux qu'il subit ou fait subir autour de lui.

J'ai cité jusqu'ici les glissements réducteurs. Heureusement que la vie présente des rythmes. Dans la bascule que nous vivons, nous pouvons en repérer quelques uns :

La justice prend de plus en plus sa place. Ainsi,  des juges ont souligner la fiabilité « plus que discutable » des tests Covid.

D'autres juges se sont regroupés en un Collectif de  1500 avocats ou juristes : émergence d'un contre-pouvoir médiatique et juridique ?

 Les soignants se regroupent aussi pour ramener le bon sens et dénoncer les excès : « Pour une politique sanitaire juste et proportionnée »

empty et d'autres universitaires concernés par la situation sanitaire actuelle ont créé un Collectif REINFO COVID qui offre un rendez-vous hebdomadaire de réinformation.

Même la médecine conventionnelle présente une  ouverture vers une voie thérapeutique qui rejoint la médecine nouvelle. « La supplémentation en Vitamine D suscite l'intérêt de plusieurs équipes de chercheurs à travers le monde ».

Un centre hospitalier universitaire, le CHU d'Angers, a présenté une étude sur les effets bénéfiques de la vitamine D sur les seniors : « le complément de vitamine D sur le long terme a bien des effets pour aider les patients à lutter contre le Covid-19 ».

Le temps passe et permet un recul certain pour évaluer les mesures entreprises. Voici  trois études qui permettent d'apporter des éléments pour ne pas sombrer dans le syndrome de glissement.

 Marie-France de Meuron

source :  https://mfmeuron.blog.tdg.ch

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