Plus de 70.000 comptes ont été supprimés sur Twitter a annoncé le célèbre site de microblogging, et cette purge serait à l'origine, selon le président américain, d'une colère qui monte dans tout le pays.
L'envahissement du Capitole il y a tout juste une semaine a sonné une réaction d'ampleur des.... Réseaux sociaux. Quelques heures après les violences commises à Washington, Twitter annonçait le blocage définitif du compte du président américain, Donald Trump. Dans le même temps, Twitter expliquait vouloir lutter contre les appels à la haine et à la violence. Le mouvement QAnon était clairement visé par le réseau social, et bien d'autres, Facebook en tête, lui ont emboité le pas.
Une censure déguisée ou un réveil tardif ?
Vendredi 8 janvier, le célèbre site de microblogging expliquait ainsi :
« Des plans pour de futures manifestations armées prolifèrent sur Twitter et ailleurs, y compris pour une deuxième attaque du Capitole le 17 janvier 2021 »
Quelques jours après, Twitter annonçait publiquement avoir clôturé plus de 70.000 comptes. C'est donc une véritable purge des comptes liés à la mouvance QAnon qui a déferlé sur Twitter. Pour l'entreprise, l'objet était d'intérêt public. Pour d'autres, c'est une véritable censure, décidée par une entreprise privée pour orienter les débats publics et ceci est intolérable. D'autant plus, que le site Parler.com créé pour pallier à cette censure de Twitter a été depuis banni de la Toile.
Pour le président américain, cette démarche participe de ce qu'il dénomme une véritable « chasse aux sorcières », à laquelle vient s'ajouter la démarche « totalement ridicule » d'Impeachment. Et le comportement des réseaux sociaux attise, selon Donald Trump, la colère du peuple américain, une colère déjà identifiée par le FBI qui a émis une mise en garde quant à l'organisation de manifestations violentes d'ici l'investiture de Joe Biden.