24/01/2021 francesoir.fr  2 min #184684

Verdict la semaine prochaine sur les effets du couvre-feu en France

Le verdict sur les effets du couvre-feu tombera la semaine prochaine, a indiqué dimanche le ministre de la Santé Olivier Véran, qui évoque la prise de "mesures supplémentaires", appelées "confinement", "si ça ne baisse pas et si les variants commencent à se diffuser partout".

"J'attends d'abord d'être fixé sur les effets du couvre-feu. On le sera la semaine prochaine", déclare le ministre de la Santé au Parisien de dimanche. "Si ça ne baisse pas, si les variants commencent à se diffuser partout, alors on prendra des mesures supplémentaires, évidemment". "Et cela s'appelle le confinement", ajoute-t-il.

"Si on voit que le virus se remet à progresser fortement, on ferme. On le fera si on n'a pas le choix", poursuit Olivier Véran. "Celui qu'on a instauré en octobre a été efficace. Mais je peux vous dire qu'il n'y a pas de plan caché, ni de scénario préécrit".

Sur les ratés de de la campagne vaccinale, le ministre a assuré qu'il n'y aurait plus de "mauvaise expérience" dans la répartition des doses de vaccins par centre de vaccination.

"Dès ce début de semaine, les Français sauront sur le site, de combien de vaccins dispose chaque centre et le nombre de rendez-vous déjà pris. Cela va grandement faciliter les choses", promet-il.

Interrogé sur la mise en place d'un passeport vaccinal, le ministre a estimé que pour l'heure "la question ne se pos[ait] pas car tout le monde n'a pas encore accès au vaccin, et on ne sait pas s'il empêche la transmission". Mais "dans quelques mois quand les choses auront évolué, on ne pourra pas priver les Français de ce débat", estime le ministre.

Se félicitant d'un "taux d'adhésion" à la vaccination supérieur aux attentes -- "on espérait 70% d'adhésion dans les Ehpad, on est au-dessus", tout comme pour les soignants "où l'on misait sur 50%" -- Olivier Véran anticipe un taux de couverture vaccinale "très élevé".

Evoquant la question du désarroi des étudiants, le ministre a annoncé travailler à la mise en place d'un dispositif de "premiers secours en santé mentale". "Huit facultés le proposent aujourd'hui, je veux le généraliser, y compris dans le monde de l'entreprise", a-t-il précisé.

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