par Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.
Une urgence sanitaire devenue permanente
Un avant-projet de « loi pandémie » porté par la ministre belge de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V, parti flamand démocrate-chrétien) pourrait fixer des dispositions que aucun État dit démocratique n'avait osé jusqu'ici inscrire dans son arsenal législatif. L'idée même d'une « loi pandémie » incite à penser que notre avenir sera rythmé par des successions de « pandémies ».
L'avant-projet de loi liberticide ne fait pas l'unanimité
L'avant-projet, approuvé le 26 février en première lecture par le Conseil des Ministres et le premier ministre, a été soumis à la Chambre des Représentants le 10 mars en commission de l'Intérieur. Les experts juristes invités l'ont jugé « incomplet, flou, mal balisé ».
L'Autorité de Protection des Données a remis un avis extrêmement négatif, mettant en garde sur :
- le port d'un bracelet électronique permettant de surveiller en temps réel les déplacements,
- la mise en place de la reconnaissance faciale,
- la photographie des plaques d'immatriculation des véhicules quittant ou rentrant sur le territoire belge,
- la géolocalisation via téléphone mobile
- l'identification obligatoire au moyen d'un QR code sur téléphone mobile.
Parallèlement cet avant-projet de loi a été envoyé pour avis au Conseil d'État de Belgique, lequel ne semble pas avoir donné signe de vie.
L'Europe en marche vers la dictature
Même si cet avant-projet est remanié, voir une telle proposition surgir au cœur des institutions européennes, est le signe que des mesures similaires se préparent dans les autres pays de l'Union. Il faut d'ailleurs noter que Charles Michel, précédent premier ministre de Belgique, est devenu le président du Conseil européen depuis 2019. D'autre part, Annelies Verlinden a été choisie pour son poste par l'actuel premier ministre, Alexander De Croo, qui fait partie de la promotion 2015 des Young Global Leaders du Forum économique mondial.
En attendant des lois, en France, on a des décrets
En France, en attendant de légiférer, la dictature en marche se contente pour le moment de décrets... Celui du 10 mars impose la reconnaissance faciale dans les transports en commun pour contrôler le taux de mauvais citoyens ne mettant pas leur masque parmi la foule entassée dans le métro. Une mesure purement sanitaire, on vous dit !
source : lemediaen442.fr