Dans la nuit du 10 au 11 avril, une altercation s'est produite entre des clients venus dîner clandestinement dans un restaurant situé rue Montorgueil dans le IIe arrondissement de Paris, et des forces de l'ordre venues les verbaliser.
D'après Le Figaro qui relate l'information, les clients refusaient d'être contrôlés par les policiers et les échanges auraient rapidement dégénéré, poussant les policiers à appeler des renforts. Au final, cinq individus (quatre majeurs et un mineur) ont été placés en garde à vue et 30 autres clients ont été verbalisés. La préfecture de Police a par ailleurs indiqué le 11 avril sur son compte Twitter que ces clients s'en étaient «pris aux forces de l'ordre».
➡️ 5 interpellations.
➡️ 30 verbalisations.
Les cinq individus placés en garde à vue l'auraient été pour «violences sur personne dépositaire de l'autorité publique» ou «mise en danger de la vie d'autrui» en raison de l'organisation de cette soirée.
La même nuit dans un bar à chicha, un contrôle dégénère
Dans la même nuit, des policiers en patrouillent ont observé de l'activité dans un bar à chicha situé dans le XXe arrondissement de Paris. Intrigués par les lieux, les policiers ont pénétré dans l'établissement vers 5h du matin avant de découvrir trente individus qui dansaient. Des tensions ont finalement éclaté entre les fêtards et les forces de l'ordre qui ont dû faire face à des jets de chaises et de pots de fleurs. D'après BFM TV, deux policiers ont été légèrement blessés à la main et au tibia.
Sur la trentaine d'individus présents, deux personnes ont été interpellées pour «violences sur personne dépositaire de l'autorité publique» et 28 autres ont écopé d'une amende pour non-respect des mesures sanitaires. Le 11 avril dans la matinée, 𝕏 la préfecture de police a fait état de cet incident sur Twitter en précisant que ce bar à chicha était «plein de clients malgré les mesures sanitaires».
Selon le ministère de l'Intérieur, 7 345 contrôles ont été menés par les forces de l'ordre dans des restaurants parisiens depuis la fin octobre. Parmi eux, 300 ont abouti à une verbalisation.
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