«Tout le monde s'en bat les couilles !», ont scandé en chœur des dizaines de jeunes massés les uns sur les autres en se déhanchant sur de la musique techno à Paris le 25 avril, comme en témoignent les images du reporter de RT France sur place Charles Baudry.
Débutée aux alentours de 18h, cette fête improvisée a pris de l'ampleur quand des enceintes portatives diffusant de la musique électronique ont été allumées dans le parc. Environ 200 personnes y ont participé, selon Charles Baudry.
Après environ une heure de danse au mépris des mesures de distanciation sociale, les jeunes se sont dispersés dans le calme à la suite de l'intervention de la sécurité du parc, a rapporté notre rapporter Charles Baudry.
«La tension commence à monter et les gens ont juste envie de se libérer et de s'amuser. C'est exactement ce qu'il s'est passé là !» a expliqué un participant au micro de RT France.
Après plus d'un an de restrictions sanitaires en tout genre, la lassitude se fait de plus en plus ressentir, certains n'hésitant pas à enfreindre les règles sanitaires. Dans la nuit du 24 au 25 avril, la police est ainsi intervenue pour interrompre une fête clandestine réunissant une centaine de personnes à Rouen dans un hangar désaffecté.
Le 13 avril, une personne a été placée en détention dans le cadre d'une enquête sur la transformation d'un gîte en discothèque clandestine près de Toulouse. D'autres placements en détention provisoire avaient déjà eu lieu à la suite notamment d'une rave party en Bretagne et d'une fête clandestine à Marseille.
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