04/05/2021 francesoir.fr  4 min #189173

Une nouvelle Oms ? Dr Tess Lawrie lance un appel pour une Oms centrée sur le peuple

AFP

Elle était venu deux fois chez FranceSoir, s'exprimant à contre-cœur contre le prétendu "consensus" de ses collègues chercheurs et médecins. Dr Tess Lawrie, chercheuse et directrice de « l'Evidence Based Medicine Consultancy » a conclu avec intensité la conférence qu'elle a donnée les 24 et 25 avril dernier, en vidéo ci-après (sous-titrée par par  ivermectine-covid.ch).

Elle évoque une corruption des systèmes de santé actuel, l'évaluation des traitements de santé subissant une trop forte influence de "Big Pharma" (l'industrie des laboratoires pharmaceutiques).

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« La science autrefois reconnue pour son intégrité... a été corrompue ». Tess Lawrie pose la question de la preuve en médecine, c'est-à-dire comment la manière d'obtenir des preuves scientifiques pour établir qu'un traitement est bon ou non, et meilleur qu'un autre traitement ou non. Elle évoque notamment que les études des revues scientifiques sont prises comme paroles d'Évangile, alors que « l'opinion des experts et leur consensus sont en bas de la pyramide ».

Le tristement fameux exemple de la revue "The Lancet", qui avait provoqué en mai dernier par une publication dévastratrice l'arrêt des essais cliniques sur les traitements à l'hydroxychloroquine, l'illustre assez, alors qu'il s'agissait d'une fraude grossière identifiée pourtant très vite comme telle par de nombreux experts. L'étude  avait été retirée dans des délais records, mais les politiques n'ont pour autant, pas changé d'avis sur la question, et d'autres revues ont même pris le pli de publier des méta-analyses en reprenant des études  aux méthodes douteuses.

Pour comprendre, Tess Lawrie exprime que la norme d'excellence pour la preuve scientifique est devenue l'étude « randomisée », fameuse méthode dont on parle beaucoup pour l'hydroxychloroquine depuis le début de la crise. À cela, elle explique que ces essais randomisés deviennent une opportunité pour les grands laboratoires pharmaceutiques, notamment car ils demandent de fortes ressources, en temps premièrement, mais également en ressource financières. Selon elle, les grandes entreprises font en sorte d'apporter des preuves contradictoires, pour amener des essais complémentaires nécessitant encore plus de fonds.

Afin de corriger cela, Tess Lawrie réclame un système où les évaluations sont indépendantes et « menées non pas par des universitaires et des institutions qui reçoivent des fonds illimités de la part de l'industrie pharmaceutique... mais par des scientifiques indépendants et objectifs sans conflits d'intérêts. » Elle explique comment l'intégrité de ceux qui appliquent ces évaluations est remise en question de plus en plus dans le système de santé moderne. Et pointe entre autres les fondations et associations qui peuvent servir de façade pour les grands laboratoires pharmaceutiques pour verser de grandes sommes à des institutions scientifiques, pour ainsi pouvoir les influencer.

Le médecin ne fait pas que critiquer, elle expose des solutions, et selon elle l'ivermectine est un traitement très efficace pour soigner, cette molécule qui souffre également de « deux poids, deux mesures » dont parlaient les  docteurs Umlil et  Gayet dans nos "debriefings". Cette molécule ne rapportant pas beaucoup d'argent aux entreprises mais étant très efficace pour soigner, elle regrette :

« Si l'ivermectine avait été employée en 2020, quand des médecins du monde entier avaient alerté les autorités sur son efficacité, des millions de vies auraient pu être sauvées ».

« Les essais menés par les organisations privées doivent cesser », la médecin aurait presque pu conclure sur ces mots mais au contraire, elle approfondit encore le sujet, et lance un appel à créer une nouvelle Organisation mondiale de la santé (OMS), pour avoir une institution de santé qui soit « centrée sur le bien-être des personnes » et non sur le bien-être des grandes entreprises.

Depuis qu'elle a décidé, entre Noël et Nouvel-An, d'évaluer sur son temps libre les preuves cliniques sur l'ivermectine, elle est allée de désillusion en désillusion sur le fonctionnement du monde médical et sa corruption. Son premier appel en janvier était presque naïf:

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