26/05/2021 francesoir.fr  3 min #190127

« nous n'avions pas le choix ! »

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Les enfants ne sont pas malades du Covid mais on leur demande de protéger leurs parents ; aujourd'hui ils doivent porter un masque, respecter les distanciations sociales, pratiquer des tests, des re-tests et des auto tests ; demain, ils devront se faire vacciner.

En bons soldats, ils obéiront encore et encore. Ils n'ont pas le choix, et ils le feront en dédouanant les adultes qui leur imposent ces mixtures expérimentales et potentiellement dangereuses. Ils leur trouveront de bonnes raisons. L'enfant protège toujours ses parents et ses éducateurs, de façon générale. C'est une question de survie physique et psychique.

En doutez-vous ? Souvenez-vous des faits divers relatifs aux enfants maltraités par leurs parents ; les enfants en question nient presque toujours les maltraitances gravissimes, expliquant par exemple aux travailleurs sociaux qui les suivent, que leurs multiples hématomes sont dûs à leur propre maladresse, au fait qu'ils tombent souvent. Et ce, jusqu'à ce qu'on les découvre morts. Les exemples ne manquent pas.

Rassurons-nous tout de suite. Nos enfants se raconteront que leurs parents n'avaient pas le choix puisque l'injection était devenue obligatoire pour aller à l'école. Et que l'école était devenue obligatoire, puisque l'instruction en famille était sur le point de n'être plus un droit en France. Et que c'était si difficile pour tous les gens, qui avaient peur de tout, du virus dont on parlait tout le temps, de la faim, du chômage, du regard des autres, des amendes, de la prison...

Alors nous pouvons tous dormir tranquilles. D'abord vous, les décideurs politiques qui obéissez aux injonctions venues de plus haut, vous les médias qui relayez d'une seule voix la propagande et ne faites plus votre travail d'investigation, vous les enseignants qui vous mettez la tête dans le sable, et nous les parents qui acceptons les tests en tout genre, et qui ne dirons pas « non » à l'injection de produits expérimentaux sur notre progéniture.

Les enfants nous trouveront des excuses, nous disculperont, prendront la faute sur eux. Et s'ils deviennent infertiles, si leur santé est ruinée, ils pleureront tous seuls en silence mais ne se révolteront pas. À moins qu'ils ne soient déjà morts-vivants, ou morts tout court.

Si malgré tout, il nous reste quelques scrupules à leur administrer ces produits douteux et potentiellement toxiques, nous le redirons interminablement : nous n'avions pas le choix.

Il est trop désagréable de songer que nous avons peut-être le choix. Ne pensons pas à ce que disait ce grand psychiatre, Viktor Frankl, à propos des camps de concentration auxquels il avait survécu :

« Il y a toujours des choix à faire. Chaque jour, chaque heure, donne l'occasion de prendre une décision, une décision qui détermine si vous vous soumettez ou non à ces pouvoirs qui menacent de vous priver de votre propre votre liberté intérieure ; ce qui détermine si vous deviendrez ou non un jouet des circonstances, renonçant à la liberté et à la dignité pour devenir le personnage typique du détenu résigné. »*

Non, n'y pensons pas. Et continuons d'obéir aveuglément, quitte à sacrifier nos enfants.

Lise Nathanson est psychologue, formatrice en relations humaines, méthode Relationship Enhancement.

* Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie, 1946

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