par Gérard Maudrux.
On parle beaucoup de cette immunité collective, actuellement avancée pour justifier de vacciner tout le monde et pour culpabiliser les réfractaires. Comment cela marche ?
Pour survivre, le virus doit se multiplier en permanence. Une fois qu'il a infecté un hôte, au bout d'un moment cet hôte le rejette (ou trépasse). Il faut donc qu'il saute d'un hôte à un autre, s'il ne peut le faire, sa descendance s'éteint, il n'y a plus d'épidémie. Pour changer d'hôte, il en faut un proche, et qui ne soit pas immunisé. Si tout le monde ou presque est immunisé, le virus n'arrive plus à se multiplier, ne trouvant plus de nouvel hôte, c'est l'immunité collective. A partir d'un certain nombre d'immunisés ou de non réceptifs, le virus n'arrive plus à trouver un nouvel hôte avant de s'éteindre.
Au début de l'épidémie, nos spécialistes estimaient que cette immunité collective serait atteinte si 50 à 60% des individus étaient immunisés. Comme il est courant pour ne pas dire constant que les experts se trompent toujours, aujourd'hui, les mêmes nous parlent de 80%, voire 90%, justifiant de vacciner tout le monde, y compris les enfants, bien que non concernés par cette maladie, 10 fois moins mortelle chez eux que la grippe saisonnière, pour laquelle on ne les vaccine pas.
Le problème est que cette immunité collective ne peut être atteinte, pour plusieurs raisons. La première est que l'immunité, notamment vaccinale, est moins durable qu'espérée. Le temps que tout le monde soit vacciné, les premiers sont peut-être à revacciner, cela devient une course sans fin.
La seconde, est que les coronavirus ont la fâcheuse habitude de muter en permanence, et un vaccin à cible trop étroite, comme ceux visant la seule protéine spike, celle qui mute le plus, est forcément un jour inefficace sur les générations suivantes de virus. Par ailleurs, il semble aussi que ce virus se comporte comme les bactéries, devenant résistantes aux antibiotiques. On vous explique qu'abuser des antibiotiques crée des souches de bactéries résistantes, et j'ai l'impression qu'il en est de même avec le virus et les vaccins, les virus devenant résistants plus on vaccine.
La troisième est qu'on est loin des 95-98% d'efficacité annoncés, il semble qu'on se rapproche plutôt des 65%. J'avais avancé ce chiffre il y a 2 mois avec l'exemple d'un pays isolé, le plus vacciné au monde, les Seychelles. Le pays faisait face à une nouvelle vague, 35% des cas survenant sur des sujets vaccinés. Ceci se confirme récemment dans d'autres pays très vaccinés, le Royaume-Uni, avec une épidémie qui repart, avouant 20% de vaccinés dans les nouveaux cas, et encore plus récent, Israël, qui suit, avouant 40% de vaccinés dans les nouveaux cas.
La quatrième est que le vaccin n'empêche pas d'être contaminé, ni surtout de contaminer les autres, rendant cette immunité collective illusoire. Il y a quelques mois, c'était les complotistes qui le disaient, maintenant ce sont les autorités et tout le monde : le Ministre de la Santé, le Directeur général de la Santé, le Conseil d'État (« les vaccinés peuvent contribuer à la diffusion du virus »), Ameli, le Vidal, les faits. D'ailleurs, même vacciné, pour voyager ou vous rendre à des manifestations, il vous faut un test, le vaccin étant insuffisant. Insuffisant pour protéger les autres, mais suffisant pour obtenir une immunité collective ? De qui se moque-t-on ?
Alors on nous explique que si le vaccin n'évite pas la contamination, il diminue les formes graves. Paroles en l'air, sans études le confirmant. Maintenant qu'on étudie les cas de contamination sous vaccins, rien n'est moins sûr selon les autorités anglaises, il semble même que cela soit le contraire. D'un côté on dit une chose, d'un autre on dit le contraire comme notre ministre de la Santé devant le Conseil d'État concernant la gravité de la maladie chez les vaccinés. À confirmer ou infirmer, ce qui va être possible maintenant, les « cas » augmentant.
Comment atteindre cette immunité collective, supposée mettre fin à l'épidémie, quand 70% de la population est vaccinée et que 35% des vaccinés attrapent la Covid ? Cet objectif totalement utopique que l'on nous fait miroiter pour que l'on se vaccine, est magnifiquement illustré dans le nouveau cluster des Landes.
58 des 62 pensionnaires de l'EHPAD de Pontonx-sur-l'Adour étaient vaccinés, pourtant 21 d'entre eux sont positifs, soit 36%. Entre personnel et pensionnaires, plus de 75% étaient vaccinés, ce qui n'a en rien empêché le cluster.
Et là, haro sur l'aide-soignante qui aurait importé le virus. J'ai entendu le premier ministre affirmer que « les virus entraient dans les établissements par les soignants, ce qui n'était pas acceptable ». Et les familles ? Elles n'apportent rien ? Et si l'infirmière avait été vaccinée, que le virus était entré avec quelqu'un d'autre, bien que vaccinée, elle aurait sans doute été contaminée ! On va sans doute aussi lui mettre sur le dos le fait que les Landes, des 100 département français, est celui qui a le plus fort taux d'incidence, ceci explique peut-être cela. Si demain 100% du personnel et des pensionnaires sont vaccinés, l'entrée du virus par une visite, même vaccinée, va entraîner 35% de malades. Cet Ehpad démontre que même à 100% de vaccinés, l'immunité collective est un leurre. Soyons plus honnêtes et modestes, la vaccination freine la propagation, mais ne l'empêche pas.
Nos élites prennent prétexte de l'échec et de l'utopie de l'immunité collective pour accélérer, et forcer à vacciner, en mettant les échecs non sur le dos des vaccins ou de la covid, mais des non-vaccinés. Ils savent pourtant parfaitement depuis longtemps que l'objectif ne peut être atteint avec cette campagne de vaccination. Sinon comment justifier qu'il y a deux mois, l'Union Européenne commandait 1,8 milliards de doses de vaccins pour les 2 ans à venir ? Pour 450 millions d'habitants, cela fait 4 injections pour 100% de la population enfants compris. Ils savent très bien, mais ne le disent pas. Une fuite en avant sans savoir où on va.
Le pire est sans doute la vaccination des enfants. Ils n'ont rien à craindre de cette maladie, plus bénigne que la grippe saisonnière qui fait 10-15 décès par an chez les moins de 15 ans, contre 1 pour la Covid. La seule justification, qui peut se discuter, est que s'ils ne sont pas vaccinés, on ne peut atteindre 80% d'immunité collective. Mais sachant que cette immunité collective s'avère de plus en plus une utopie, doit-on poursuivre dans cette voie, avec un vaccin plus néfaste que la maladie chez les jeunes ? Un vaccin, c'est fait pour soigner une population, pas pour la rendre malade. On commence à parler de milliers de myocardites chez les jeunes. On nous rassure en nous disant qu'elles sont régressives. Moi j'aimerais bien qu'on me dise dans quel état est, à 50 ans, un cœur qui a fait une sévère myocardite à 18 ans, et si ce jeune, sportif de haut niveau, peut continuer un sport intensif sans danger. Quant aux maladies auto-immunes, on en reparlera dans un an ou deux.
Tout accident de vaccination chez un jeune, vacciné pour une maladie inoffensive, justifié par une utopie, est un crime. Même l'OMS recule en disant qu' il n'y a pas d'urgence à vacciner les enfants. « Les enfants et les adolescents ont tendance à avoir une maladie plus bénigne que les adultes, donc à moins qu'ils ne fassent partie d'un groupe à risque plus élevé de COVID-19 sévère, il est moins urgent de les vacciner que les personnes plus âgées, celles souffrant de maladies chroniques et les agents de santé. Plus de preuves sont nécessaires sur l'utilisation des différents vaccins COVID-19 chez les enfants pour pouvoir faire des recommandations générales sur la vaccination des enfants contre COVID-19 ». On écoute l'OMS quand cela arrange, on ne l'écoute pas quand cela dérange.
Question subsidiaire : est-il légitime de parler d'immunité collective « humaine », quand le virus a d'autres hôtes comme les chauves-souris et à défaut de pangolins chez nous, des visons, à l'origine d'une belle vague ?
Un vaccin sûr pour les personnes à risques, comme on l'a toujours fait depuis que les vaccins existent, oui, en fonction du rapport bénéfice/risque, mais toujours en fonction de ce rapport, pas de risque, pas de vaccin. Pour les autres personnes, vaccins pour celles qui le souhaitent, mais il y a d'autres alternatives thérapeutiques. La ville de Mexico et l'Inde, viennent d'en faire une démonstration pratique éclatante, non dans des revues scientifiques pour la masturbation de nos spécialistes, mais sur le terrain, sur des centaines de millions de personnes en traitant avec des molécules telles que l'ivermectine. Quant à l'immunité collective, regardons ce qui se passe dans les pays qui ont le plus vacciné, avant de continuer à en parler.
source : blog-gerard.maudrux.fr
envoyé par Nicolas Bonnal