28/07/2021 reseauinternational.net  5 min #192843

La science impose le doute, pour le vaccin comme pour tout le reste

par Jean Goychman.

On a beau nous répéter que le vaccin contre la COVID ne sera jamais obligatoire, l'établissement d'un pass sanitaire présente néanmoins un certain « cousinage » (comme aurait dit Michel Audiard) avec cette obligation.

Cette nécessité de nous faire vacciner est répétée en boucle dans tous les médias « mainstream » et les images d'une seringue injectant le sérum dans un bras dénudé frisent l'intention subliminale.

Et ceux qui, pour diverses raisons, refusent encore d'obéir à ce qui apparaît de plus en plus comme un « oukase » sont vilipendés, traités de capricieux ou de défaitistes, alors que l'immense majorité est simplement en proie au doute. Et il existe un certain nombre de questions dont les réponses obtenues à ce jour ne suffisent pas à convaincre ces gens, en tout cas pas assez, pour un consentement « libre et éclairé »

L'ARN messager peut-il interférer avec l'ADN ?

Balayée au départ d'un simple revers de main, la réponse, assez laconique, des promoteurs du vaccin était que l'ARN messager se détruisait quelques heures après l'injection. Ensuite, des réponses un peu plus précises sont venues, notamment celle de Bruno Pitard, directeur de recherche :

« Mais la vraie raison pour laquelle l'ARNm injecté n'a aucune chance de transformer notre génome, c'est qu'il est tout bonnement incapable de pénétrer dans le noyau des cellules : il n'est pas équipé pour. Or, c'est dans ce noyau que se trouve notre matériel génétique ». Pour bien faire comprendre ce processus, Bruno Pitard utilise une image parlante, « celle d'un tronçon d'autoroute ». « Sur l'autoroute, il y a des systèmes d'entrée et de sortie, des sens de circulation. Là, c'est pareil. Dans la nature, l'ADN (qui est dans le noyau) produit des ARN messagers qui vont vers le cytoplasme (la partie de la cellule comprise entre sa membrane et son noyau, NDLR »

Pourtant, d'autres avis sont émis, comme celui de  l'équipe de Richard Pomeranz, de l'université.

Tomas Jefferson (Philadelphie) qui affirme que : « La polymérase thêta censée convertir l'ADN en ARN messager est en fait capable de faire l'inverse comme la transcriptase inverse ».

Que devient la protéine Spike après son rôle de clé pour ouvrir la cellule ?

Un article publié dans  Ouest France le 1er juillet 2021 affirme que la protéine Spike, synthétisée par le vaccin à ARN messager, n'est pas toxique. Cependant, sur Twitter et en date du 21 juin, Robert Malone, connu pour être l'un des inventeurs du vaccin à ARN messager, déclarait sans ambages que : «  la protéine Spike est cytotoxique ». Et, apparemment, il n'est pas le seul de cet avis.

Le  Dr Charles Hoffe écrit notamment : « Ceux qui ont produit les vaccins nous avaient dit que la protéine ne pénétrait pas la circulation intraveineuse mais qu'elle restait dans le bras. Mais les scientifiques maintenant disent qu'il n'y a que 25% de ce vaccin qui reste dans le bras. L'ARN va se transmettre partout. Par exemple, le vaccin moderna transmet 40 milliards de molécules dans le corps par injection. Chacune de ces molécules est entourée dans une capsule lipide qui peut être absorbée dans les cellules ».

Et le texte continue (  voir en lien ) sur les dangers encourus, concernant notamment le système vasculaire.

Un véritable débat avec des vrais scientifiques s'impose

Car, même si personne ne met en doute la compétence des intervenants qui se succèdent sur les plateaux de télévision et, avec un ensemble touchant, nous répètent ad nauseam que le vaccin est l'unique solution à tous nos maux, on pourrait également organiser un échange entre spécialistes qui pourraient réellement éclairer ceux qui n'ont pas eu, jusqu'à présent, les réponses à leurs légitimes interrogations.

Mais il reste aussi des points à éclaircir :

Parmi lesquels, entre autres, de comprendre pourquoi aucun traitement ne semble disponible. Pourquoi l'hydroxychloroquine, commercialisée sous le nom de Plaquenil, n'est-elle plus en vente libre alors que, du temps où j'allais en Afrique, je pouvais m'en procurer sans ordonnance. Cela vaut aussi pour d'autres médicaments, comme l'Ivermectine, qui paraissent efficaces. Pourquoi cette politique du « vaccin ARNm ou rien ? »

Et pourquoi pas non plus de vaccin « classique » comme tous ceux que nous connaissons, avec un virus « passivé » ?

Apparemment, il en existe déjà, mais nous n'y avons pas droit. Au nom de quoi ne pouvons-nous décider de ce que nous voulons ? Pourquoi ces barrières administratives nous interdisent-elles de nous vacciner avec un vaccin, comme le Sinovax, d'origine chinoise, qui est classique et a été utilisé auprès de centaines de millions de personnes ?

Pourquoi donner cette impression de « marché réservé » que seuls les hiérarques européens, avec une opacité douteuse, seraient les seuls à détenir le savoir et le pouvoir en la matière, ouvrant par la même la route à de possibles juteux lobbies.

La science doit rester aux mains des scientifiques

Et, en général, ce sont les plus crédibles. Le marché du médicament et de la santé qui, depuis des décennies, s'est organisé autour de la recherche du profit maximum doit maintenant être repris en main par les peuples qui sont, de toute évidence, les premiers concernés. Nous sommes de plus en plus infantilisés par des médias qui ne voient en nous qu'un indice d'écoute, seul témoin permettant d'augmenter leur rentabilité ou leurs subventions.

La souveraineté populaire peut et doit s'exercer dans toute sa plénitude, et notamment concernant ses choix de santé. La science est et doit rester un outil au service de la collectivité, et cette dernière doit pouvoir exprimer ses doutes en toute respectabilité.

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