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CHRONIQUE - C'est le général de Gaulle qui l'affirmait, le 15 décembre 1965, en répondant aux questions de Michel Droit dans le cadre de la première élection du président de la République française au suffrage universel : "Il faudrait que les plaisanteries soient plus courtes, parce que ce sont les meilleures qui sont les plus courtes ; mais, quand elles sont très longues, elles sont très mauvaises les plaisanteries".
Dans cet esprit, je ne résiste pas à mettre à l'honneur, une nouvelle fois, les propos du président Macron, devenu expert dans l'art de dire une chose et de faire ensuite son contraire. Jamais le mensonge d'Etat, qui n'a rien à voir en l'occurrence avec la raison d'Etat, n'a atteint de pareils sommets.
D'abord, sur les soi-disant "vaccins", toujours en phase d'essai clinique - ce qui explique évidemment l'attitude des soignants qui refusent l'injection - alors que le ministre de la Santé osait affirmer le contraire de manière grotesque : "Je l'ai dit, je le répète, le vaccin ne sera pas obligatoire" (E. Macron, 27 décembre 2020).
Ensuite, sur le pass sanitaire où, à tous les échelons du pouvoir -ministres, députés, tels des perroquets bien entraînés- on n'a cessé de dire pendant des mois que jamais, au grand jamais, il ne saurait être question d'avoir recours à cette mesure privative de libertés et source de ségrégation entre les Français : "Le pass sanitaire ne sera jamais un droit d'accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres ou cinémas, pour aller chez des amis" (déclaration de M. Macron aux journalistes de la presse régionale, le 29 avril 2021).
Porte-parole du gouvernement, dur métier quand la parole d'un pouvoir est autant discréditée, M. Attal avait dûment éclairé la lanterne des Français, en février 2021, et cela en des termes particulièrement choisis : "Il faudra qu'on soit sûr que le fait d'être vacciné, ça empêche d'attraper la maladie et de la transmettre, pour que ce passeport vaccinal il a un sens. Si on dit :"On rouvre des lieux et on permet à des gens qui ont été vaccinés de prouver qu'ils ont été vaccinés, d'aller dans ces lieux parce qu'ils sont vaccinés", ça a du sens si on est sûr que le fait qu'ils aient été vaccinés empêche de transmettre la maladie. Or, aujourd'hui (...) on n'est pas encore sûr à 100 % que ça empêche de la transmettre".
M. Véran lui-même déclarait, quelques semaines plus tard sur Europe 1, et pour une fois il ne racontait pas de bobards : "Le vaccin n'empêche pas de transmettre le virus à un tiers".
Partout dans le monde entier, en France du moins dans le monde de la médecine libre, l'évidence scientifique est aujourd'hui établie "à 100 %" : les injections anti-Covid n'empêchent pas la transmission du virus. Par conséquent, si l'on prend au pied de la lettre les paroles de M. Attal, et parce que l'on sait maintenant que "le fait d'être vacciné" n'empêche pas "d'attraper la maladie et de la transmettre", "le passeport vaccinal" n'a tout simplement pas de sens. C'est donc pour un non-sens que M. Macron va continuer à mettre dans la rue les Françaises et les Français qui refusent l'oukase prétendument vaccinal et affirment leur volonté farouche de vivre libres dans une France libre.
De Gaulle avait raison : "Quand elles sont très longues, elles sont très mauvaises les plaisanteries". Dans ses profondeurs, il m'est donné de le constater, le peuple français n'est d'ailleurs pas dupe de la mauvaise pièce, jouée par de piètres acteurs, sur la scène publique. Surtout quand il apprend que le recours à de vieilles molécules "à but non lucratif", comme l'Ivermectine, donne des résultats magnifiques dans la lutte contre le virus. Sur ce plan-là, ce n'est plus de plaisanterie qu'il s'agit, mais bien d'un scandale, d'un vrai scandale, d'un scandale d'Etat : celui d'interdire aux malades l'accès aux soins.
Cette politique ne va pas sans conséquences sur la mortalité Covid en France, sans parler de la mortalité consécutive au vaccin. Il suffit de regarder ce qu'il s'est passé dans le reste du monde, mais aussi à Marseille - n'en déplaise aux détracteurs du professeur Raoult, pour affirmer que des vies auraient pu être sauvées si l'on avait respecté l'alpha et l'oméga de la médecine : quand on est malade, on consulte son médecin et le médecin soigne son patient. Il n'est nul besoin d'être "bac + 15" pour le comprendre. Pour l'avoir nié, le pouvoir devra en répondre un jour, devant le peuple français d'abord, devant la Justice ensuite.