JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
À la suite des révélations du rapport du GIEC, demandant en urgence des engagements politiques contre le changement climatique, Bill Gates, le fondateur de Microsoft, a promis 1,5 milliard de dollars de son fonds d'investissement climatique pour collaborer avec le gouvernement américain.
Les États-Unis misent sur l'énergie renouvelable et l'électrification des transports
Dans une interview avec le Wall Street Journal, Bill Gates a déclaré son soutien au projet de loi du gouvernement sur les infrastructures. Adopté par le Sénat américain cette semaine, ce projet comprend 25 milliards de dollars pour le ministère de l'Énergie ainsi que plus de 100 milliards de dollars pour l'amélioration de la résilience du réseau et des incitations à l'électrification des transports.
Un partenariat public-privé sans précédents
Gates a déclaré dans un communiqué, qu'un partenariat public-privé apporterait l'accélération nécessaire au déploiement des technologies d'énergie renouvelable : « Éviter une catastrophe climatique nécessitera une nouvelle révolution industrielle. Nous devons rendre les technologies et les produits qui ne causent pas d'émissions aussi bon marché que celles qui le font, en réduisant ce que j'appelle les primes vertes, afin que le monde entier puisse se les payer, pour atteindre nos objectifs climatiques ». Selon Scott Sklar, directeur de l'énergie de l'Institut de gestion de l'environnement et de l'énergie de l'Université George Washington, bien que les partenariats public-privé soient en cours et courants, c'est le premier de cette ampleur.
La Chine et l'Europe, le plan B de Gates
Si le projet de loi n'arrive pas à passer, Microsoft transférera probablement la majeure partie des fonds vers les efforts asiatiques et européens, a déclaré le milliardaire.