« Au cours de l'agression de 11 jours en mai dernier, Israël a mené des attaques aériennes ou d'artillerie ciblées sur des installations économiques », révèle le rapport que vient de publier l'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme, Euro-Med.
Israël a spécialement ciblé des installations contenant des usines et des unités de production et de service, en particulier des usines qui produisent du plastique, du nylon et des produits alimentaires, en plus des projets d'énergie, indique ce rapport.
« Les structures économiques, déjà fragiles en raison d'années de siège et de l'impact de la pandémie de Coronavirus, ont été directement et indirectement touchées ».
En plus de cibler les installations de production dans différentes zones de Gaza, Euro-Med souligne que les forces israéliennes « ont délibérément ciblé la zone industrielle de Gaza (GIE) » qui est l'un des plus grands complexes de production de Gaza «, où une quantité considérable d'opérations de production de Gaza a lieu, car il contient des dizaines de usines et entreprises qui emploient des milliers de travailleurs.
« L'artillerie de l'armée israélienne a ciblé le GIE pendant des jours avec des dizaines d'obus, ce qui a provoqué des incendies massifs dans les installations de production. Pour aggraver les choses, les incendies ont continué pendant des jours ».
Cette perturbation s'est poursuivie dans de nombreuses usines après l'attaque, tandis que d'autres usines ont réduit leur production. capacité et arrêté certaines lignes de production en raison de la fermeture des passages et de l'interdiction d'importer des matières premières.
« En examinant le comportement de l'armée israélienne et la nature des munitions qu'elle a utilisées pour cibler les installations économiques, il devient évident qu'Israël a délibérément ciblé le secteur productif de Gaza pour causer de graves dommages à long terme à ses capacités productives et d'étouffer tous les efforts pour réaliser le développement économique dans le secteur assiégé de plus de 15 ans.«, estime ce rapport du groupe de défense des droits de l'homme.
Le chef du Syndicat des pêcheurs de Gaza, Nizar Ayyash, a par ailleurs indiqué que la fermeture de la mer lors de l'attaque israélienne a perturbé plus de 4 000 pêcheurs, qui soutiennent environ 50 000 personnes. Il a déclaré que la fermeture avait causé des dommages indirects estimés à 2 millions de dollars, en plus des pertes estimées à 170 000 $ dues aux bombardements directs qui ont visé plusieurs quais de la bande de Gaza.
Une évaluation rapide des dommages et des besoins (RDNA) dans la bande de Gaza entre le 25 mai et le 25 juin 2021, menée par la Banque mondiale, les Nations Unies et l'Union européenne a estimé le montant des dommages matériels à 380 millions de dollars et les pertes économiques à 190 millions de dollars. Sans parler de l'arrêt des flux économiques, de la production et des services. Les bombardements israéliens ont apparemment délibérément détruit environ 300 installations économiques du secteur industriel qui employaient environ et ont perturbé le travail de toutes les usines pendant l'attaque, a déclaré le groupe, ajoutant que cette perturbation s'est poursuivie dans de nombreuses usines après l'attaque, tandis que d'autres usines ont réduit leur production. capacité et arrêté certaines lignes de production en raison de la fermeture des passages et de l'interdiction d'importer des matières premières.
Quant à la valeur des pertes dans le secteur agricole, elle est estimée à plus de 200 millions de dollars.
« La perturbation des usines a entraîné une augmentation record du taux de chômage, atteignant plus de 60% parmi les travailleurs. Le nombre de chômeurs est passé à environ 270 000 travailleurs et le taux de pauvreté parmi les travailleurs a augmenté à plus de 80 %, selon la Fédération générale palestinienne des syndicats.
Source : qudsnen.co
CAPJPO-EuroPalestine