Alberto PIZZOLI / AFP
TRIBUNE - Le Conseil des ministres italien a approuvé par décret, le "Super greenpass" (super passe sanitaire) qui entrera en vigueur à partir du lundi 6 décembre jusqu'au 15 janvier (1). Celui-ci modifie la durée du greenpass actuel, dont la validité est de 12 à 9 mois, et surtout les tests ne seront plus valables pour entrer dans les restaurants, bars, cinémas, théâtre et salles de sport. Pour utiliser les transports et les zones dites « blanches », le gouvernement a introduit l'obligation des tests. À partir du 15 décembre, la vaccination devient obligatoire pour les enseignants, la police, les militaires et la troisième dose obligatoire pour les soignants.
M. Draghi présente ce décret à la fois comme une réponse au fait que la vaccination ne fonctionne plus au bout de six mois, et comme une mesure de prévention des contaminations. Il remercie les Italiens qui ont adhéré à la campagne de vaccination pour la troisième dose. Le gouvernement dans son ensemble a insisté sur l'importance du contrôle.
17 parlementaires se sont réunis pour dénoncer cette mesure totalitaire demandant au président Matarella : «... nous vous invitons à ne pas contresigner le décret, et de le renvoyer au Conseil des ministres pour une refonte critique. Nous vous invitons également à passer ce message aux Chambres, visant à recommander le doute méthodique et le respect des principes de précaution au sein du gouvernement... » (2)
Dans le même temps, Pfizer déclare que les vaccins pour les enfants de 5 à 11 ans sont validés par un groupe d'expert de l'Union européenne (3).
Le 26 novembre 2021, un traité historique signé à Rome a lié la France et l'Italie, toujours davantage au mondialisme financiarisé, sous prétexte d'amitié et de fraternité : fermeture des frontières, outils de contrôle social, digitalisation, remplacement de l'État de droit par un système de contrôle algorithmique, militarisation globale sous l'égide de l'Europe par l'intermédiaire de la France (4). La tension monte aux Antilles, en Autriche, en Bavière et autres Landers. En Italie, le capitalisme semble s'engouffrer dans de nouvelles voies en instrumentalisant la situation sanitaire et en profitant de la déstabilisation des peuples.
Récapitulation de la situation en Italie :
- Sans vaccin et sans masque : seulement se promener en zone dite « blanche ».
- Masque sans vaccin : supermarché et commerces.
- Masque et test (greenpass): voyager, travailler.
- Masque et vaccin à 3 doses (supergreenpass) : Autorisation d'aller dans tous les lieux
On peut retenir de cette progression que l'obligation vaccinale n'est pas assumée bien qu'elle soit imposée. Pourquoi le gouvernement italien prend de telles mesures et de cette manière ?
- Au niveau sanitaire, les firmes privées s'étant dégagées des responsabilités, cela permet à l'État de ne pas prendre de responsabilités et les indemnisations liées aux risques.
- Au niveau politique, cela permet de garder le vernis démocratique auprès de ceux qui ont besoin d'y croire.
- Au niveau psychologique, cela permet d'habituer les citoyens à l'asservissement total de toutes les classes sociales et de toutes les tranches d'âge, enfants compris.
Pour conclure, au niveau sanitaire, on constate que la santé est totalement ligotée à la finance. Ajoutons que la gestion des données du pass n'est pas liée au ministère de la Santé, mais à celui de l'économie. De même, seule la police financière (Guardia di Finanza) liée à la protection des intérêts finances de l'État et des banques, est habilitée à contrôler les pass.
Par ailleurs, il est important de se distinguer des concurrents (Chine, Russie et autres) pour pouvoir les critiquer et détourner l'attention des problèmes intérieurs. Vous voyez, c'est pire ailleurs, c'était pire hier, ce sera pire demain, profitez du moment présent.
Au niveau psychologique, il s'agit de faire entrer les citoyens dans la logique du chantage de manière à les maitriser selon les règles et le programme du gouvernement. Cette logique a comme effet que les travailleurs qui, hier pestaient contre le greenpass, sont désormais contents de ne pas avoir besoin du supergreenpass. Cette perversion consistant à nous détourner d'un processus global se déroulant sous nos yeux, nous fixent sur un moment précis (deux doses, c'est mieux que trois) et sur un individualisme atomisé (j'ai trois doses tant pis pour les autres). Le but : ne cherche pas à comprendre, marche et suit.
Se cache sous ces trois niveaux, un niveau tellement évident qu'il en est devenu tabou : la haute finance qui fusionne avec l'Etat, les GAFAM, et les industries de l'énergie, des armes et du médicaments. Cette formidable fusion s'accompagne d'une course déloyale au monopole où les plus petites banques, commerces, entreprises se voient avalés par les plus grosses. De fusions en monopoles vers une privatisation totale, le visage de leur dieu se dégage : le contrôle. Contrôle sur la monnaie, sur les ressources, sur les humains. L'injection génique n'est que le fer de lance, c'est-à dire la pointe de l'arme qui permet d'ouvrir la brèche.
Enfin le marketing sanitaire est depuis longtemps rodé : si le « vaccin » ne marche pas, c'est qu'on n'a pas fait assez de doses, s'il marche, il faut refaire des doses, s'il a des effets secondaires il faut l'améliorer et sera donc meilleur aux prochaines doses. De même : si la contagion augmente, c'est parce qu'il n'y a pas assez de vaccinés, si la contagion baisse, c'est qu'il y a plus de vaccinés, si la contagion continue et que tout le monde est vacciné, c'est qu'il n'y pas assez de doses. Le calcul est simple et la logique réplicable sur tous les plans. Le prochain sera : si vous avez perdu votre emploi ou votre enfant, que le prix de l'électricité et des produits de première nécessité augmente, c'est à cause... des « novax ». Ajouter que les masques, la distanciation sociale et les tests ne sont plus provisoires : ils sont devenus traditionnels. Cette logique du bouc émissaire est le résultat de ces perversions qui s'installent et la cause des pires atrocités que l'humain a su faire.
Résistance. Tout serait rose pour nos « décideurs », sauf que... un petit village italien se construit patiemment en parallèle avec des villages gaulois, autrichiens et antillais.
Ces gens ont compris que la strangulation est une arme de guerre et que la guerre intraveineuse est seulement un des aspects d'une guerre totale. C'est ainsi que nous voyons les forces de l'ordre se rebeller, les forces du peuple se lever et les nations se rassembler.
Les intellectuels italiens qui ont gardé leur lucidité malgré la propagande inouïe, vont se réunir une nouvelle fois le 8 décembre (5) et vont faire appel au peuple français pour réaliser les premiers pas d'une Union qui concerne au moins toute l'Europe.
Ce n'est que le début, prochaine étape et prochain espoir avec le congrès du 8 décembre prochain où des intellectuels reconnus ( Ugo Mattei, Giorgio Agamben, etc) se rassemblent, avec l'association Generazioni Future, pour discuter d'une union des peuples.
Tristan Edelman est chorégraphe et compositeur, membre de RéinfoCovid et de multiples collectifs, il a rejoint l'association Generazioni Future et fais partie de l'organisation du congrès de Generazioni future. Sur son initiative, le manifeste international des artistes libres avait vu le jour.
Voir aussi : Ugo Mattei et le collectif Generazioni Future rassemblent les intellectuels du pays pour lutter contre le gouvernement
Sources :