© Dave Chan Source: AFP
Un camion se fait remorquer à Ottawa, le 19 février 2022 (image d'illustration).
21 févr. 2022, 12:42
Jim Watson, maire de la capitale canadienne Ottawa, a annoncé qu'il comptait vendre les camions du «Convoi de la liberté» saisis par les autorités. Il estime en avoir le pouvoir grâce à la loi sur les mesures d'urgence instaurée par Justin Trudeau.
Dans une interview accordée à CBC le 19 février, le maire d'Ottawa Jim Watson s'est félicité de la façon dont la police a géré l'évacuation des manifestants du «Convoi de la liberté», qui bloquaient la capitale depuis trois semaines pour demander la fin des restrictions sanitaires.
En dépit de nombreuses 𝕏 scènes choquantes de 𝕏 brutalité policières, Jim Watson a ainsi salué le travail «remarquable» des policiers, qui auraient été selon lui «très mesurés dans leur réponse». L'édile est allé plus loin encore, expliquant qu'il comptait vendre tous les véhicules saisis par les autorités, affirmant en avoir le pouvoir grâce à la très controversée loi sur les mesures d'urgence instaurée par Justin Trudeau.
«En vertu de la loi sur les mesures d'urgence, j'ai demandé à notre avocat et à notre directeur municipal : "Comment nous pouvions conserver les [véhicules] que nous avons saisi, et vendre ces équipements pour récupérer une partie des coûts que nos contribuables absorbent ?», a-t-il déclaré.
«Nous avons en fait le pouvoir de confisquer ces véhicules et les vendre. Et je veux les voir vendus. Je ne veux pas qu'ils reviennent aux gens qui ont causé tant de frustration et de colère dans notre communauté», a-t-il poursuivi.
Au moins 190 manifestants ont été arrêtés et 79 véhicules ont été saisis a 𝕏 annoncé le 20 février la police d'Ottawa. Dans un 𝕏 tweet publié le 20 février, la police a précisé que les véhicules saisis seraient conservés pendant sept jours, après quoi ils pouvaient être récupérés, semant le doute sur les règles qui seront appliquées.
Si plusieurs provinces canadiennes ont assoupli les restrictions à la suite des manifestations, notamment sur le port du masque et la vaccination, l'obligation vaccinale pour les camionneurs qui passent la frontières mise en place par le gouvernement Trudeau demeure en vigueur.