13/04/2022 reseauinternational.net  16min #206064

 L'annulation des réserves russes revient en boomerang sous forme d'un nouveau système monétaire international

La nouvelle monnaie de réserve mondiale basée sur les ressources annonce que les États-Unis entreront rapidement en guerre contre la Russie

par Michel Duchaine.

L'inévitable va se produire ? aujourd'hui les intentions de la Russie sont de plus en plus claires et l'opinion américaine commence à trembler :

En effet, la guerre en Ukraine est pire que ce qu'on pensait : c'est bien évidement la troisième guerre mondiale et chaque pays devrait en tenir compte.

La Russie pendant l'invasion de l'Ukraine a balayé d'un revers de la main toutes les sanctions de l'OTAN, parce qu'elle est capable de garantir sur un minimum de deux ans son auto suffisance alimentaire et son pouvoir d'achat interne :

c'est dire qu'il est impossible en moins de deux ans de voir surgir en Russie un soulèvement populaire de grande envergure contre le pouvoir et ce quel que soit l'issue de la guerre en Ukraine et ça, le président Poutine l'a bien compris depuis longtemps.

Les réserves des banques russes en dollars s'élevaient avant la guerre à plus de 350 milliards de dollars USA :

Cette somme a bien évidement été gelée par l'OTAN avec Pour conséquence la chute drastique du rouble Russe ! Mais à la grande surprise de tous, Mr Poutine a déclaré que désormais l'achat de son pétrole et son gaz à destination des pays hostiles se feront en roubles russes et plus en dollars ! et en moins de 48 heures, le rouble Russe a repris une remontée en flèche sur les marchés internationaux et pire les chinois depuis quelque temps commencent à diminuer leurs réserves en dollars car ils disposent d'un peu plus de 900 milliards de dollars de réserve dans les banques américaines.

L'Inde, le Pakistan et de nombreux pays effectuent déjà des transactions avec la Chine et la Russie en contournant le dollar et récemment, l'Inde a acheté du pétrole et du gaz en Russie en transitant par un échange direct entre le rouble et le roupie.

La Chine depuis un an essaye de positionner le yuang chinois comme la monnaie de référence après le dollar et la guerre en Ukraine est une bonne option pour elle.

Xi Jinping (à gauche) a nommé Zhao Lijian (photo de droite) à la tête de l'un de ses plus importants ministères politique, l'an passé.

Le président Biden vient en fait de se rendre compte du vrai problème : la guerre est monétaire ! La troisième guerre mondiale de la Russie a pour but de détruire l'Amérique par l'anéantissement du pouvoir de monnaie de référence du dollar.

La Russie veut descendre le dollar et par là la toute puissance américaine et ce quelque soit le prix à payer.

Les États Unis vivent grâce au dollars et Biden le sait très bien, bien qu'étant le pays le plus endetté du monde, ils restent économiquement tous puissants grâce à la plate forme incontournable (?) qui est le dollar et son système SWIFT.

Aujourd'hui, Poutine et ses allliés veulent découdre le dollar et inciter tous les pays qui auraient une devise à valoriser leur monnaie locale pour ne plus dépendre du dollar qui recevra une chute drastique si cette guerre ne prend pas fin rapidement.

La récente visite de Biden en Pologne en dit long : la situation est très grave ! Si l'Europe se sent obligée elle aussi de tout acheter à la Russie en rouble, le monde aura deux monnaies de référence très fortes : il s'agira du rouble pour l'Europe et le yuan chinois. Pour le reste du monde, le dollar américain s'effondrera complètement et ce sera la fin des USA comme puissance économique.

Les protestations violentes contre la mort de George Floyd, l'Afro-américain tué à Minneapolis par un policier, durent maintenant depuis trop longtemps.

Les USA n'admettront jamais cette situation.

Biden en Pologne prépare donc la guerre : il veut utiliser la Pologne et ce qui restera de l'Ukraine après la séparation évidente qu'il y'aurait après le référendum annoncé dans les milieux de séparatistes pro russes, comme bases arrières de repli pour l'armée de terre qui fera son assaut sur la Russie.

La Russie en profitera pour détruire totalement la Pologne et ce qui restera de l'OTAN disloqué en Europe.

La guerre nucléaire aura bien lieu.

Cette guerre se précise de plus en plus et son ampleur est presque inévitable.

Ces jours-ci, le congrès américain voterait pour une entrée effective des USA en guerre car il est inadmissible que le dollar perde sa place de référence mondiale.

La confrontation tant évitée entre les deux super-puissances mondiales aura bien lieu et le monde en pâtira en dehors du continent asiatique qui fera très vite allégeance à la super puissance chinoise qui la protégera.

L'Afrique qui importe presque tout de l'Occident subira de plein fouet cette guerre et multipliera les coups d'état militaires qui augmenteront la pauvreté et sa ruine.

Le ton commence à baisser en Europe avec de plus en plus des voix qui s'élèvent contre les USA à l'instar des candidats Melanchon et Zemour qui trouvent que la France devrait cesser de suivre les USA comme un chien au détriment des français qui souffrent déjà beaucoup.

Les USA mèneront seuls leur guerre pour leur monnaie, puisque nous assisterons bientôt à la dislocation de l'OTAN avec de nombreux pays qui quitteront le bateau avec la France en premier, suivie de l'Allemagne et ensuite de l'Italie et de l'Espagne.

Nous pouvons déjà affirmer sans risque de nous tromper que les USA se sont faits piégés par la Russie qui n'a jamais avalé la pilule amère de la dislocation de l'URSS et de la chute du mur de Berlin et surtout, du non respect des accords qui s'en sont suivis.

Aujourd'hui est il tard ? Eh bah oui ! Il est tard.

La Russie ne quitera pas l'Ukraine sans la diviser.

L'Europe ne se passera pas du gaz et du pétrole russe sauf si les USA ruinent leurs économies en voulant vendre au continent européen un gaz plus cher parce qu'il sera liquéfié.

Le yuang chinois prendra le dessus des échanges parmi les pays du BRICS et se positionnera devant un dollar plus affaibli que jamais.

La guerre entre les USA et la Russie détruira totalement l'Ukraine et la Pologne ; Une Russie affaiblie ainsi que les USA totalement ruinés avec tout le continent européen et même l'Afrique verront le jour d'après.

La première puissance économique mondiale sera la Chine suivie de l'Inde, etc.

La puissance des USA tient au Dollar : s'ils entrent en guerre contre la Russie avec d'un côté le yuang chinois qui veut devenir la monnaie de référence, ils n'auront jamais le temps de concilier les deux : la guerre fera rapidement chuter le dollar, et le yuang montera en flèche rendant caduque l'économie américaine.

Que faire : le président Biden n'est peut être pas le bon interlocuteur qu'il faut face à Poutine : l'Amérique devrait trouver le meilleur moyen de rétablir un dialogue franc entre les USA et la Russie.

L'Amérique n'a pas besoin d'entrer directement ou indirectement en guerre.

L'Europe devrait sacrifier absolument l'Ukraine et se désolidariser de l'alliance atlantique pour sauver le continent si c'est encore possible.

La dislocation de l'OTAN devrait s'accélérer après les prochaines élections en France et très vite si Macron vient à perdre le pouvoir.

Les américains doivent tout faire pour garder les bonnes relations avec le continent européen y compris la Russie et tous ceux qui sortiront de l'OTAN, pour garantir leur stabilité, plus comme première puissance économique du monde, mais comme deuxième derrière la Chine sinon ce sera la fin de leurs unions avec une possible division des USA.

La troisième guerre mondiale se précise de plus en plus devant nous et elle se fait contre le dollar.

S'il y'a une guerre entre la russie et les USA ça sera problablement une guerre nucléaire. Et problablement la fin de l'humanité pour les personnes resident dans ces régions.

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 Pepe Escobar : «   La nouvelle monnaie de réserve mondiale basée sur les ressources »

Commentaires

1- Déjà dépassés par la force de frappe au niveau militaire, les Européens vont devoir redescendre au plus vite sur terre, car la force de frappe alimentaire russe est bien plus puissante. Medvedev le rappelle : « Il se trouve que la sécurité alimentaire de nombreux pays dépend de nos approvisionnements. Il s'avère que notre nourriture est notre arme silencieuse. Et si quelqu'un ne sait pas ou a oublié, alors l'exportation de nos produits agricoles dépasse l'exportation d'armes réelles - elle s'élevait à plus de 37 milliards de dollars l'année dernière. »

2- L'inflation dans la zone euro atteint un niveau historique.

La flambée des prix de l'énergie en est le principal moteur, selon les données.

Les prix à la consommation dans les 19 pays utilisant l'euro ont augmenté de 7,5% en rythme annuel en mars, selon les données publiées vendredi par l'agence statistique de l'Union Européenne. La flambée des coûts de l'énergie est le principal facteur d'augmentation de l'inflation, selon Eurostat.

C'est le cinquième mois consécutif que l'inflation dans la zone euro établit un record, ce qui la porte au niveau le plus élevé depuis le début de la comptabilisation de l'euro en 1997. Le dernier relevé a pulvérisé le sommet de 5,9% atteint en février.

3- Le géant allemand de la chimie BASF a mis en garde contre les conséquences dramatiques d'une interruption de l'approvisionnement en gaz en provenance de Russie, a rapporté mercredi le journal allemand Frankfurter Allgemeine.

Si l'approvisionnement en gaz était réduit de moitié, l'usine de Ludwigshafen - le plus grand site chimique du monde, qui emploie près de 40 000 personnes - devrait fermer ses portes, a déclaré Michael Vassiliadis, président d'un syndicat de la chimie et membre du conseil d'administration de BASF, cité par le journal.

Si l'approvisionnement en gaz était inférieur à 50%, le site ne pourrait plus fonctionner de manière stable et devrait être complètement fermé, a expliqué M. Vassiliadis. Si la perte du gaz russe n'était pas compensée, les effets sur l'industrie chimique seraient dramatiques, la panne coûtant « des centaines de milliers d'emplois sur une période relativement courte » et affectant l'approvisionnement, a-t-il ajouté.

Le PDG de BASF, Martin Brudermüller, a déclaré précédemment qu'il n'y avait aucun moyen de remplacer le gaz russe à court terme, mais que le groupe travaillait intensivement à la réduction de sa dépendance au gaz.

Le rapport du Frankfurter Allgemeine souligne que l'industrie chimique ne peut fonctionner sans pétrole ni gaz, et que sans ce secteur, l'économie s'arrête, car les gens en dépendent fortement dans leur vie quotidienne.

Les produits pétrochimiques représentent 20% des vêtements, 40% des produits cosmétiques et même 35% de l'aspirine, un produit essentiel dans la pharmacie de la plupart des familles.

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Notes

Poutine réalise aujourd'hui ce que Kadhafi voulait réaliser :

Emails Clintoniens. Ben Ali, Kadhafi et Moubarak ont été « dégagés » par Washington parce qu'ils voulaient remplacer le dollar par le Dinar-or ! :
Dans un e-mail récemment déclassifié adressé à la secrétaire d'État Hillary Clinton en date du 2 avril 2011, Sid Blumenthal révélait la raison pour laquelle Kadhafi doit être éliminé. Citant une « source haut placée » non identifiée, Blumenthal écrit à Clinton : « Selon les informations sensibles disponibles auprès de cette source, le gouvernement de Kadhafi détient 143 tonnes d'or, et une quantité similaire en argent... Cet or a été accumulé avant l'actuel soulèvement et était destiné à être utilisé pour créer une monnaie panafricaine basée sur le Dinar-or libyen. Ce plan a été conçu pour fournir aux pays africains francophones une alternative au franc français (CFA) ». Cette mention était seulement la partie apparente de l'iceberg du Dinar-or de Kadhafi.

Le timing du printemps arabe, rétrospectivement, semble de plus en plus lié aux efforts déployés par Washington et Wall Street pour contrôler non seulement les énormes flux de pétrole arabe du Moyen-Orient. Il est maintenant clair, qu'il s'agissait également de contrôler leur argent, leurs milliers de milliards de dollars accumulés dans leurs nouveaux fonds souverains.

Cependant, comme cela a été confirmé dans le dernier échange d'e-mails entre Clinton et Blumenthal en date du 2 avril 2011, il y avait une nouvelle menace qui pesait sur Wall Street et la City de Londres, « dieux d'argent », émanant du monde du pétrole arabe et africain.

Le Libyen Kadhafi, le Tunisien Ben Ali et l'Égyptien Moubarak étaient sur le point de lancer une monnaie islamique basée sur l'or, indépendante du dollar américain.

Ce plan a été éventé pour la première fois, début de 2012, lors d'une conférence financière et géopolitique en Suisse, par un Algérien ayant une connaissance approfondie du projet. Les données étaient rares à l'époque, mais maintenant, la situation renvoie une image beaucoup plus nette qui met en perspective la cruauté du Printemps arabe de Washington et de ses harkis islamistes et de son urgence dans le cas de la Libye, souligne le « New Eastern Outlook.

[HillaryLeaks] Le projet panafricain de « dinar-or » derrière la guerre en Libye et l'élimination de Kadhafi

Un échange de courriels déclassifiés entre l'ancienne secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et son conseiller Sid Blumenthal montre que Clinton était totalement impliquée dans la conspiration occidentale contre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et sa monnaie panafricaine le dinar-or, comme le raconte F. William Engdahl.

Kadhafi n'a pas été le seul dirigeant arabe qui a cherché à détourner ses revenus pétroliers vers des fonds contrôlés par l'État plutôt que de faire confiance aux banquiers de Londres et de New York, après que la guerre américaine contre le terrorisme ait débuté au Moyen-Orient et en Asie centrale.

« En 2008, la perspective d'un contrôle souverain par un nombre croissant d'États pétroliers arabes et africains de leurs revenus pétroliers et gaziers d'État a suscité de graves préoccupations à Wall Street, ainsi qu'à Londres. On parle d'énormes quantités de liquidités, des trillions de dollars qui ne seraient potentiellement plus contrôlés », poursuit Engdahl.

Pendant ce temps, en 2009, Kadhafi, alors président de l'Union africaine, a offert aux États du continent de passer à une nouvelle monnaie, indépendante du dollar américain, le soi-disant dinar-or.

Selon le chercheur, l'idée exprimée par le leader libyen a reçu les éloges de Ben Ali le Tunisien et de l'Égyptien Moubarak.

Kadhafi a appelé les pays africains à créer une alliance monétaire faisant du dinar-or le principal moyen de paiement du pétrole et d'autres ressources.

« Avec les fonds souverains pétroliers des pays arabes de l'OPEP, d'autres pays africains producteurs de pétrole, en particulier l'Angola et le Nigeria, ont commencé des actions pour créer leurs propres fonds nationaux avec la richesse pétrolière au moment où l'OTAN bombardait la Libye en 2011 », écrit Engdahl, ajoutant que ces fonds souverains nationaux étaient censés rendre l'Afrique indépendante du contrôle monétaire colonial.

Le rêve des pays africains était en même temps un cauchemar pour les élites financières occidentales.

À la lumière de cela, il est peu surprenant que Wall Street et la City de Londres aient jeté tout leur poids derrière la campagne  dirigée par l'OTAN contre le leader libyen rebelle.

Engdahl attire l'attention sur le fait qu'il y avait quelque chose de très louche derrière l'idée des islamistes libyens soutenus par les États-Unis de créer une banque centrale de style occidental en exil (ainsi que leur propre compagnie pétrolière) au milieu de la lutte acharnée contre le gouvernement de Kadhafi.

Le chercheur cite Robert Wenzel qui a écrit dans l'Economic Policy Journal qu'il n'a « jamais entendu parler d'une banque centrale créée seulement quelques semaines après un soulèvement populaire ».

« Cela laisse penser que nous avons un peu plus qu'un tas de rebelles en action et qu'il y a des  influences assez sophistiquées », a souligné Wenzel.

Les intérêts sophistiqués mentionnés ci-dessus pourraient avoir été liés aux pontes de Wall Street et aux banquiers londoniens qui ont cherché à éliminer l'idée d'une monnaie panafricaine.

« Le rêve de Kadhafi d'un système monétaire arabe et africain basé sur l'or et indépendant du dollar est malheureusement mort avec lui », note Engdahl.

L'histoire n'est pas encore finie : une nouvelle alliance monétaire soutenue par l'or émerge à l'Est, menaçant à nouveau l'hégémonie du dollar américain. Ce groupe, dirigé par la Chine et la Russie, constitue un tout nouveau défi à la domination monétaire de l'Amérique, ainsi que le remarquent des chercheurs.

*** Conclusion d'aujourd'hui

La guerre nucléaire se profile à l'horizon

«...Certains lecteurs ont demandé pourquoi la Russie considère l'adhésion de la Finlande à l'OTAN comme une provocation. Pour la même raison que l'adhésion de l'Ukraine est une provocation : Des bases de missiles américaines à la frontière de la Russie. Les États-Unis ne disposent pas actuellement de missiles hypersoniques, mais ils en disposeront tôt ou tard. De tels missiles aux frontières de la Russie pourraient atteindre Moscou en 3 ou 4 minutes, ce qui constitue clairement une menace existentielle. Outre la Finlande, Washington veut des bases en Suède et dans les États baltes, et possède déjà des bases de missiles en Pologne et en Roumanie.

Si Washington considère l'adhésion de la Finlande à l'OTAN comme une nouvelle provocation, nous ne devons pas oublier deux autres provocations existantes que le Kremlin a déclarées inacceptables : les bases de missiles existantes en Pologne et en Roumanie. Il est absurde pour la Russie d'empêcher de manière préventive l'installation de bases de missiles en Ukraine et en Finlande tout en permettant le maintien des bases existantes en Pologne et en Roumanie. L'intervention russe contre ces deux bases est probablement la prochaine action d'autodéfense que les Russes entreprendront.

Les médias prostitués de l'Occident ont fait de leur mieux pour créer une indignation mondiale contre la Russie. Les personnes excitées par l'indignation ne perçoivent pas l'irresponsabilité des gouvernements occidentaux qui menacent gratuitement la Russie avec des bases de missiles à ses frontières. Au lieu de percevoir correctement l'installation de ces bases comme une agression contre la Russie, les personnes endoctrinées considèrent la réponse de la Russie aux menaces existentielles comme une agression.

Je souligne depuis des années que ces provocations de la Russie finiront par franchir une ligne rouge et entraîner une guerre nucléaire. J'ai longtemps critiqué le Kremlin pour ne pas avoir mis fin à ces provocations en posant un pied ferme. La Russie a eu cette opportunité en Ukraine, mais le Kremlin a choisi une voie qui n'a pas réussi à donner l'impression nécessaire que les pays qui s'accommodent de l'agression américaine contre la Russie connaîtront la dévastation. Il est moins risqué de faire cette démonstration dans un pays non-OTAN que dans un pays OTAN. En outre, le Kremlin a attendu beaucoup trop longtemps avant d'intervenir en Ukraine, donnant ainsi aux États-Unis huit ans pour armer et entraîner les forces ukrainiennes. En tergiversant en Ukraine, la Russie sera à nouveau confrontée au même problème en Finlande ou ailleurs, en plus des deux bases existantes dans deux pays membres de l'OTAN à la frontière de la Russie. Il ne fait aucun doute que les États-Unis et l'OTAN ont tracé un chemin qui mène tout droit à la guerre nucléaire. Comme rien de ce qui est en dehors du récit ne peut être publié ou discuté dans le monde occidental, rien ne peut être fait pour arrêter cette course folle vers la guerre nucléaire. Il n'est même pas possible de discuter de cette menace dans les cercles de politique étrangère occidentaux. Une fois de plus, le monde se dirige vers la guerre en somnambule, mais cette guerre sera nucléaire et sera la guerre finale.

Tout ce que le Kremlin a obtenu avec sa retenue et sa confiance dans la négociation avec l'Occident, c'est d'intensifier le rythme et le niveau des provocations. M. Stoltenberg, de l'OTAN, courtise la Finlande et la Suède pour qu'elles adhèrent à l'OTAN en leur promettant que leur adhésion serait accélérée et qu'elles bénéficieraient probablement d'autres avantages, notamment des sommes d'argent considérables. Ce rapport devrait réveiller les gens sur la situation réelle, qui est un conflit en expansion.

Voir l'article suivant :  zerohedge.com

À un moment donné, des considérations existentielles obligeront la Russie à prendre l'initiative et à cesser de répondre à l'agenda de Washington.

source :  Michel Duchaine

 reseauinternational.net