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Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et Sergueï Lavrov à Moscou le 12 mai 2021 (illustration).
26 avr. 2022, 13:45
Le ministre russe des Affaires étrangères s'entretient avec le secrétaire général de l'ONU. L'intervention en Ukraine, débutée il y a un peu plus de deux mois, et qui a donné lieu à une confrontation entre Moscou et l'Occident, devrait être abordée.
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- mardi 26 avril 14h16 CET La Russie est «prête à coopérer» avec les Nations unies pour «soulager» les populations civiles en Ukraine, où Moscou mène une offensive militaire, a assuré le 26 avril le chef de la diplomatie russe. «Notre but principal est de protéger les populations civiles. Nous sommes prêts à coopérer avec nos collègues des Nations unies pour soulager les souffrances des populations civiles», a dit Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres à Moscou.
- 14h10 CET Interrogé par le média India Today sur l'éventualité que l'ONU crée une commission d'enquête au sujet d'éventuels crimes de guerre, l'usage d'armes chimiques ou encore les allégations de génocide, Antonio Guterres a répondu que cela n'était pas de la compétence des Nations Unies. «Personnellement je ne vais promouvoir ce genre d'enquête car je n'ai pas le pouvoir de le faire», a-t-il répondu. «Il y a la Cour Pénale Internationale, il y a divers mécanismes existants dans le cadre du système des droits de l'homme, notamment diverses commissions», a-t-il précisé.
- 14h00 CET Antonio Guterres a insisté dans son propos que la Russie avait selon lui violé la Charte des Nations Unies en lançant son offensive en Ukraine. Il a toutefois souligné la volonté de l'ONU d'appeler à cesser le feu et d'ouvrir un dialogue, regrettant «que cela n'a pas toujours été possible». Le secrétaire général de l'ONU a également évoqué les «potentiels» crimes de guerres en avançant que des «enquêtes indépendantes» étaient nécessaires «pour que les responsables soient punis». Concernant les couloirs humanitaires, il a souligné l'importance de leur sécurisation pour qu'ils soient efficaces. Il faudrait, selon Antonio Guterres, «des corridors qui seraient respectés par tout le monde pour évacuer des personnes civiles et pour envoyer l'aide nécessaires». A ce titre, il a proposé de créer «un groupe de contact pour les questions humanitaires qui réunirait l'ONU, la Russie et l'Ukraine». Ce groupe permettrait de chercher «les moyens d'ouvrir des corridors sécurisés avec un cessez-le-feu local».
- 13h53 CET Sergueï Lavrov estimé que le dialogue avec l'ONU était important, traduisant selon lui une «volonté de revenir aux sources de la fondation des Nations Unies», en vue d'établir, sur la base de la Charte, «un schéma de développement de discussions multilatérales». «Ce sont des termes important», a-t-il souligné.
- 13h43 CET Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères a remercié en préambule de la conférence de presse la présence d'Antonio Guterres et à sa «volonté d'examiner l'ensemble de cette situation [en Ukraine], pas de façon isolée mais comme une accumulation des faits». Il a également rappelé le processus de la Charte des Nations Unies que la Russie dit avoir respecté en faisant appel à Antonio Guterres. «Cela s'est passé en résultat de l'a priori des décisions prises par nos collègues américains visant à établir un monde unipolaire», a ajouté Sergueï Lavrov.
- 12h24 CET En amont de sa rencontre avec Sergueï Lavrov à Moscou, le secrétaire général de l'ONU a plaidé ce 26 avril pour un cessez-le-feu en Ukraine «dans les plus brefs délais». «Ce qui nous intéresse beaucoup, c'est de trouver les moyens de créer les conditions pour un dialogue efficace, créer les conditions pour un cessez-le-feu dans les plus brefs délais», a ainsi déclaré Antonio Guterres.
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Ce 26 avril, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est à Moscou, en Russie, où il rencontre entre autres le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. L'opération militaire russe en Ukraine doit notamment faire l'objet de discussions un peu plus de deux mois après son commencement.
Antonio Guterres doit également rencontrer lors de sa visite en Russie Vladimir Poutine plus tard dans la journée. D'après l'AFP, il avait envoyé le 19 avril des lettres au chef d'Etat russe et à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, afin de leur demander d'être reçu dans leurs pays respectifs.
Le 24 février, la Russie avait lancé une offensive visant selon elle à «démilitariser» et «dénazifier» l'Ukraine ainsi qu'à assurer la protection des Républiques du Donbass, qui ont fait sécession en 2014 à l'issue d'un coup d'Etat, et que Moscou a reconnues. Cette intervention est dénoncée comme une guerre d'invasion par Kiev et ses alliés et a donné lieu à de nombreuses sanctions contre Moscou. Toutefois, de nombreux Etats membres de l'ONU ont refusé de voter ces mesures punitives.
Dans le contexte de ce conflit, Antonio Guterres a accusé la Russie de violer la Charte de l'ONU en envoyant des troupes en Ukraine et plaide pour que les deux parties parviennent à un cessez-le-feu.