Le procédé est connu. En 2019, lorsque l'affaire Epstein avait éclaté, les médias avaient choisi comme illustration des articles une photo de Trump en compagnie de Musk plutôt que Clinton ou Bill Gates...
«Je ne connais pas du tout Ghislaine. Elle m'a «photobombé» une fois lors d'une soirée Vanity Fair. La vraie question est pourquoi Vanity l'avait invitée», avait expliqué Musk 𝕏 sur Twitter.
Pour autant, Twitter reste le média qui a bloqué l'information du «laptop from hell» de Hunter, afin de sécuriser l'élection de papa, et qui censure aujourd'hui sur l'Ukraine. Elon Musk a promis d'y rétablir la liberté d'expression.
Aussi, l'UE affute ses couteaux et travaille déjà un narratif d'inversion accusatoire.
Musk devra se plier aux règles de l'UE, a averti Thierry Breton, commissaire européen.
«Que ce soit sur le harcèlement en ligne, ou la pédopornographie», a osé surenchéri la commissaire Margrethe Vestager. Tout est dit. Rien de plus à rajouter.