par Mohsen Abdelmoumen.
Ce 20 mai, Azovstal, bastion du régiment Azov à Marioupol, est tombé. Depuis le 16 mai, date à laquelle les nazis ukrainiens ont accepté de déposer les armes, le complexe industriel d'Azovstal à Marioupol n'en finissait pas de cracher ses Ukronazis, mercenaires et officiers étrangers qui se sont rendus sans condition aux forces russes. Voici la déclaration du ministère de la Défense de la Fédération de Russie :
« Le territoire de l'usine métallurgique Azovstal, à Marioupol, où depuis le 21 avril de cette année un groupe de soldats ukrainiens de la formation nazie Azov était bloqué, est complètement libéré. Les installations souterraines de l'entreprise dans lesquelles se cachaient les soldats sont passées sous le contrôle total des forces armées russes. Au total, depuis le 16 mai, lors de l'opération, 2439 nazis d'Azov et militaires des Forces armées ukrainiennes bloqués sur le territoire de l'usine ont déposé les armes et se sont rendus.
Ce vendredi, le dernier groupe de 531 militaires s'est rendu. Le soi-disant « commandant » des nazis Azov, en raison de la haine des habitants de Marioupol et du désir des citadins de le punir pour de nombreuses atrocités, a été emmené hors du territoire de l'usine dans une voiture blindée spéciale. À la fin de l'opération et de la libération complète de l'usine et de la ville de Marioupol des militaires ukrainiens, le ministre de la Défense de la Fédération de Russie, le général d'armée Sergueï Choïgou, a rendu compte au président de la Russie Vladimir Poutine ».
Les premiers à sortir étaient les quelque 80 blessés qui avaient été acheminés vers les hôpitaux de Novoazovsk et Donetsk où ils sont soignés car, contrairement aux Ukrainiens qui filment leurs actes de torture et de meurtre sur les soldats russes qu'ils ont capturés et enchaînés, les prisonniers de guerre ukrainiens sont traités selon la Convention de Genève. Ces troupes considérées comme « l'élite » de l'armée ukrainienne et surtout constituées par les militaires nazis du régiment Azov stationné à Marioupol étaient destinées à reprendre la Crimée qui a choisi de rejoindre la Fédération de Russie par référendum après le coup d'État de Maïdan en 2014. Au lieu de gloire et de lauriers, les Azovites et autres Ukronazis se retrouvent désormais parqués dans le camp d'internement où ont été emprisonnés jadis leurs prédécesseurs nazis par l'Armée rouge. Ils attendent d'être triés pour être envoyés là où leur destin les mènera, d'abord devant un officier pour interrogatoire, ensuite devant un tribunal et enfin en Sibérie pour un certain nombre d'années.
Les médias occidentaux relaient les discours du clown cocaïnomane Zelensky qui présente la reddition de ces nazis comme une victoire, parlant d'« évacuation » et vantant le courage de ceux qu'il considère comme des héros, alors que leur seul acte de courage consiste à s'être terrés comme des rats dans les caves de l'usine et d'avoir attendu qu'on vienne les en sortir avec de nouveaux effectifs et des armes lourdes qui ne sont jamais arrivés. Et donc toute cette « vaillante » soldatesque a déposé les armes sans broncher devant les forces russes qui les ont fouillés en les obligeant à se déshabiller pour faire le relevé du nombre de croix gammées et de diverses originalités tatouées sur leur corps, afin de répertorier lesquels appartiennent au régiment Azov et autres groupes militaires nazis. Car, bien évidemment, aucun d'entre eux n'appartient au régiment Azov, ce sont tous des enfants de chœur qui se sont trouvés là « par hasard », ou juste pour y tenir la cuisine et faire la corvée patates. Nous avons connu cela en Algérie, lorsque notre armée mettait la main sur les terroristes dans le maquis. Ils étaient tous des cuisiniers. Mais la manie répugnante des nazis de filmer leurs innombrables crimes : viols, tortures, liquidations, y compris sur des victimes civiles, avec leurs téléphones portables, constituent des preuves irréfutables. Ceux-là sont destinés à être jugés comme criminels de guerre. Chaque prisonnier fera l'objet d'une enquête approfondie et chaque crime sera puni, a déclaré Denis Pouchiline, président de la République populaire de Donetsk. À l'heure actuelle, les commandants nazis sont déjà en Russie pour y être interrogés.
La chute d'Azovstal constitue un tournant décisif dans la guerre en Ukraine, car il ne s'agit plus d'une opération spéciale. La Russie, n'ayant pas obtenu, comme elle l'escomptait, la reddition de l'armée ukrainienne et voyant l'appui dont celle-ci jouit auprès des pays occidentaux qui ne cessent d'envoyer des armes et des mercenaires, est passée au niveau supérieur. Les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN ont bien veillé à transformer cette opération en guerre ouverte à coups de milliards pour tenter d'enliser la Russie dans un conflit sans fin, espérant l'affaiblir. Les États-Unis ont d'ailleurs reconnu implicitement qu'ils étaient en guerre contre la Russie lorsque que le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a déclaré au cours de son déplacement à Kiev, fin avril, avec le secrétaire d'État, Antony Blinken, que « les États-Unis voulaient voir la Russie affaiblie à un degré tel qu'elle ne puisse pas faire le même genre de choses que l'invasion de l'Ukraine ». Mais par la suite, face à l'avancée inexorable du rouleau compresseur russe, Austin a baissé d'un ton et a quémandé par téléphone, le 13 mai, un cessez-le-feu immédiat au ministre de la Défense russe, Sergueï Choïgou, soulignant « l'importance de maintenir des lignes de communication ».
Bien sûr, on peut comprendre son angoisse en sachant que les Russes allaient finir par s'emparer de quelques hauts gradés américains planqués à Azovstal - et d'ailleurs plusieurs d'entre eux sont déjà interrogés à Moscou par le FSB - et d'éléments intéressants concernant les biolabs qui se trouvaient probablement sur le site, même si les nazis qui y ont végété pendant plusieurs semaines ont eu tout le loisir de faire disparaître les preuves, et peut-être même des coopérants étrangers, selon certaines sources. Cela sera de toute façon vérifiable via les conversations téléphoniques enregistrées par les services de renseignement russes. Quoi qu'il en soit, le Congrès américain a accepté d'octroyer une nouvelle aide de 40 milliards de dollars à l'Ukraine, alors que le peuple américain est confronté à une crise économique qui ne fait que s'aggraver de jour en jour et qui se traduit, entre autres, par une hausse vertigineuse du prix des carburants et à une pénurie de lait maternel pour les bébés. Sans parler de grandes villes américaines abandonnées comme Detroit, pour ne citer que celle-là, qui sont complètement délabrées et où les populations qui y vivent encore connaissent de graves problèmes au niveau de la distribution d'eau, d'électricité, etc. puisque la ville n'a plus les moyens d'entretenir les infrastructures. Il suffit de taper « Detroit délabrée » sur internet pour se rendre compte de l'ampleur de la catastrophe.
Ces événements d'importance n'empêchent pas les parfaits valets de l'empire que sont le Führer européen von der Leyen et son acolyte El Caudillo Borrel de multiplier les déclarations incendiaires contre la Russie et d'annoncer de nouvelles sanctions, sauf que les moyens ne sont pas à la hauteur des envies, et il faut bien refréner son enthousiasme. C'est que l'euro dégringole, le prix des carburants et du gaz s'envolent, les pénuries commencent à se ressentir, et la grogne populaire ne va pas tarder à se manifester de manière de plus en plus violente. Ursula von der Leyen vient de décider unilatéralement, comme à son habitude, d'injecter à fonds perdus 9 milliards d'euros en Ukraine, condamnant les populations européennes à la famine et à la récession pour plaire au vieux Biden sénile qui appelle sa maman en plein discours et qui serre la main de l'homme invisible. Ces vassaux serviles de l'empire sont responsables du malheur à venir des peuples que leur folie autodestructrice pousse vers l'abîme, et ils devraient tous être traduits en justice. Boris Johnson, cet autre fou belliqueux, a, quant à lui, annoncé une aide militaire supplémentaire de 1,3 milliard de livres Sterling à l'Ukraine, alors que l'inflation au Royaume-Uni atteint son plus haut niveau depuis 40 ans.
Tous ces gens placés à des postes de responsabilité en Occident démontrent leur incompétence crasse et leur nullité absolue à gérer les affaires des États qu'ils gouvernent dans une période cruciale pour l'avenir de l'humanité, le tout avec un mépris de classe envers leurs administrés absolument insupportable. Le représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU, Vasily Nebenzya, a déclaré à cet effet que l'Occident avait pris en otage l'ensemble du monde en développement, le mettant au bord de la famine. « La vérité, Messieurs, c'est que vous êtes trop emportés par de vaines tentatives pour casser à tout prix l'économie russe », a-t-il ajouté.
Il est clair que l'empire ne cédera pas son hégémonie sans combattre bec et ongles. C'est à cette fin qu'il entretient son bras armé, l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord. L'OTAN n'est absolument pas un organe défensif comme les pays qui en font partie le prétendent hypocritement mais bien offensif. Il a été utilisé dans toutes les guerres engagées par les États-Unis : en Europe, comme en Yougoslavie, en Afrique, comme en Libye, au Moyen-Orient, comme en Afghanistan, en Syrie, en Irak. Et il veut s'agrandir encore. Ainsi, la Suède et la Finlande, pays neutres jusqu'ici - bien que l'étendard de l'armée de l'air finlandaise ait comporté une croix gammée jusqu'en 2017 et que ce pays ait été l'allié de l'Allemagne nazie - ont signé leur demande d'intégration à l'OTAN mais Erdogan a bloqué les négociations, déclarant qu'il n'accepterait pas l'entrée de ces pays dans l'OTAN et que les délégations suédoise et finlandaise ne devaient pas se donner la peine de se rendre en Turquie pour convaincre Ankara. La Turquie ne peut pas abandonner la Russie et le gaz russe, c'est une question stratégique, dixit Erdogan.
Ces péronnelles que l'on a bombardées Premier ministre des gouvernements suédois et finlandais ont-elles assez de jugeote pour saisir la portée de leurs actes ? La réaction russe n'a pas traîné, l'électricité et le gaz ont été coupés en Finlande, celle-ci ne s'étant pas acquitté de ses factures. La Première ministre finlandaise, Sanna Marin, prétend que son pays est préparé à ces coupures d'énergie et que les Finlandais n'en souffriront pas, qu'un terminal flottant de regazéification du gaz naturel liquéfié (GNL) va pallier le manque actuel. La question qui se pose est la suivante : sachant que les hivers sont rigoureux dans les pays nordiques et que les nuits y sont particulièrement longues et froides, et que la Finlande a du mal à payer ses factures d'énergie, où diable Madame Sanna va-t-elle trouver l'argent pour payer le GNL beaucoup plus cher que le gaz russe, et comment va-t-elle faire pour produire de l'électricité ? Comme elle prétend avoir tout prévu, aurait-elle l'intention de faire de son pays le premier producteur de bougies ?
On le voit, les dirigeants européens sont tous atteints de démence. Ils sont prêts à sacrifier leur économie et mettre leurs populations sur la paille pour foncer tête baissée dans cette nouvelle croisade sous la bannière de l'OTAN : sus aux Russes ! Le 16 mai, Vladimir Poutine a déclaré à propos de l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN que l'expansion de l'OTAN à travers ces pays ne créait pas de menace directe pour la Russie, notant que l'expansion des infrastructures militaires dans ces zones « conduira certainement à des mesures de représailles, basées sur les menaces qui pourraient peser sur Moscou ». Mesdames, vous voilà prévenues. Et la Russie, imperturbable, continue sa dénazification de l'Ukraine et se moque des sanctions qui n'ont aucune prise sur elle. Bien au contraire, le rouble ne s'est jamais mieux porté. La Russie est d'ailleurs passée à la vitesse supérieure en déployant de nouvelles armes en Ukraine.
Les systèmes de défense antimissile S-550 entrent dans la danse et visent à abattre tous les avions, drones, missiles de croisière et missiles balistiques de l'ennemi. Des installations laser « Peresvet » sont également fournies et permettent d'aveugler les systèmes de reconnaissance ennemis tels que les satellites sur des orbites allant jusqu'à 1500 kilomètres de haut. La dernière arme laser Zadira qui entre aussi en action est encore plus puissante que le système Peresvet et pourra rendre inutile les satellites de communication comme Starlink d'Elon Musk qui permettaient aux Azovites cachés dans les sous-sols d'Azovstal de communiquer avec leur commandement à Kiev. En outre, l'entrée en jeu du Terminator dont la fonction est de protéger les blindés annonce une nouvelle stratégie qui consiste au nettoyage des villes.
Les forces russes avancent très rapidement sur la ligne de front, l'étau se resserre sur le gros de l'armée ukrainienne coincée dans le Donbass et celui-ci sera bientôt libéré. C'est la panique dans le clan occidental, à tel point que le général de l'armée américaine, Mark Milley, président des chefs d'état-major interarmées, et le général Valery Gerasimov, chef de l'état-major général russe, ont eu une conversation téléphonique initiée par le Pentagone et dont il ne veut pas divulguer les détails. Le vice-ministre polonais s'inquiète, lui, de ce que la Russie « détruit les armes occidentales fournies à l'Ukraine ». Le ministère russe de la Défense déclare, quant à lui, que toutes les positions de l'armée ukrainienne sont sous le feu de l'artillerie lourde et qu'elle perd environ 500 hommes par jour. D'autres frappes efficaces ont lieu sur les camps d'entraînement, les sites de stockage d'armes et les centres de transport dans tout le pays.
Près de 16 000 soldats ukrainiens sont pratiquement encerclés dans un chaudron près de Severodonetsk et Lisichansk, dans l'est de l'Ukraine, d'après l'adjoint du chef du ministère de l'Intérieur de la LPR (République populaire de Lougansk). Une grande bataille s'est déclenchée à Severodonetsk le 19 mai et la 115e brigade ukrainienne qui y était stationnée a enregistré un message à Zelensky expliquant qu'ils ne voulaient plus se battre pour l'Ukraine, faute de soutien et d'armes lourdes. Les forces armées ukrainiennes continuent de fuir le champ de bataille par centaines et se rendent en masse aux forces russes, privilégiant de se rendre à celles-ci plutôt qu'aux forces de la DNR dont ils craignent les représailles en raison des horreurs qu'ils ont fait subir aux populations civiles du Donbass. Les munitions manquent, les chefs abandonnent leurs hommes sur le front pour fuir les combats, les corps des soldats ukrainiens jonchent le sol et sont dévorés par les chiens errants et ce sont les soldats russes et de la DNR qui ramassent les corps et les ensevelissent.
La situation économique et militaire de l'Ukraine est catastrophique. Depuis plusieurs semaines maintenant, la Russie attaque systématiquement les raffineries et les sites de stockage de carburant. Elle a également détruit les ponts le long des lignes ferroviaires qui amenaient du carburant de Moldavie et de Roumanie, ce qui provoque une pénurie d'essence et de diesel qui se fait cruellement sentir et même l'armée ukrainienne impose des rationnements de carburant. On assiste à des files immenses de véhicules qui essaient de grappiller un peu de carburant aux rares stations qui en ont encore à vendre. Et Zelensky continue à demander de l'argent et des armes pour « défendre » son pays. Voyant le carnage que sa folie et celle de ses maîtres favorisent, il y aura certainement beaucoup d'armes en Ukraine, oui, bien que beaucoup soient détruites par les Russes et que d'autres soient vendues au marché noir, mais il n'y aura plus personne pour les brandir. Tous les Ukrainiens, hommes et femmes, en âge de se battre auront été sacrifiés sur l'autel de l'empire agonisant. On a vu des mercenaires israéliens venir se battre auprès des Ukronazis pour le projet du nouvel Israël cher aux Straussiens et à Zelensky, mais leur projet n'a pas abouti. À la place, naîtra la Novorussia qui englobera tout l'est et le sud de l'Ukraine.
source : Algérie Patriotique