Auteur(s): FranceSoir
Depuis le 24 avril, lendemain de la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle, des dizaines de citoyens opposés au passe sanitaire et à l'obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants, ont décidé de se lancer dans une "marche de la résistance", un parcours de 600 km entre Périgueux (Dordogne) et le Vercors. Ce mouvement des « marcheurs de la résistance », qui fait suite à la "Marche du Réveil", au " Convoi de la liberté", et à la " Course de la liberté", s'inscrit dans un large mouvement « d'éveil des consciences » et de « défense des droits fondamentaux ». Initié par Nicole, ancienne marcheuse du Mont des Hauts-de-Seine surnommée « Nini », au côté de son mari Jean-Pierre et trois autres Périgourdins, il touchera à sa fin ce samedi 28 mai.
Entretenir un mouvement de réveil
Contactés, les protestataires nous confient qu'ils espèrent réaliser un coup médiatique. Pour André Orluc, médecin, cette "marche de la résistance" est un moyen d'« entretenir un mouvement de réveil » de la population en sensibilisant les Français sur « la vérité à propos de la réalité médicale et la défense des victimes de cette crise. » Et d'ajouter : « Ces victimes sont nos réfugiés intérieurs, les victimes collatérales de cette guerre menée en dépit du bon sens et de la réalité médicale ».
Venus de l'est, d'autres groupes se sont joints à l'entreprise de Périgueux et s'apprêtent à converger à Vassieux-en-Vercors, une commune de 300 habitants qui servira de point de ralliement pour ces samedi 28 et dimanche 29 mai. L'heure du rendez-vous dépendra de l'avancée de chaque groupe.
Les marcheurs prévoient ensuite de rallier la grotte de la Luire (Drôme). Une destination symbolique. En 1944, le porche de la cavité a servi d'hôpital pour le maquis jusqu'à ce qu'une unité allemande y fasse irruption. Une trentaine de patients et de blessés n'ont pas survécu à la répression.
« Le gouvernement a trompé la population »
Les « marcheurs de la résistance » pensent en particulier aux soignants suspendus depuis le 15 septembre, qui n'ont toujours pas été réintégrés dans leurs fonctions malgré l'inefficacité désormais universellement admise de la vaccination sur la transmission du Covid-19. Par cette action, ils désirent aussi honorer les malades privés de soins suite à l'interdiction de prescription des traitements précoces comme la chloroquine et l'ivermectine, au profit du vaccin anti-Covid.
Pour eux, la politique sanitaire d'Emmanuel Macron avait pour principal objectif de favoriser les entreprises pharmaceutiques qui produisent des médicaments fortement rentables (tels que les vaccins, le Remdesivir du laboratoire Gilead, ou encore le médicament Paxlovid du laboratoire Pfizer) en bloquant l'accès à des médicaments « efficaces » mais peu coûteux, comme ceux nommés plus tôt. Les objectifs de bénéfices n'ont pas leur place dans une politique de santé publique, où l'enjeu principal « devrait rester la santé des être humains », dénoncent les marcheurs, qui estiment que « le gouvernement a trompé la population ».
« Il faut faire prendre conscience qu'il y a beaucoup de victimes de cette gestion de crise. Les marcheurs sont des lanceurs d'alerte dans une période de calme trompeur », soutient André Orluc. Et de mettre en garde : « C'est la période de tous les dangers, il y a un relâchement, les gens pensent que c'est fini ».
« Pour l'instant, on alerte, mais dans le futur, il faudra trouver des solutions. Et on va réfléchir au concret en réunissant médecins et scientifiques », conclut le médecin.