18/06/2022 reseauinternational.net  6 min #210448

«Domination» : pour Poutine, les élites dirigeantes occidentales «s'accrochent aux ombres du passé»

18 juin : Poutine prône une révolution européenne contre l'élite occidentale

par Nicolas Bonnal.

L'élite occidentale devient folle : reset, pénurie, tyrannie sanitaire et numérique, sabbat des sorcières. Elle se radicalise comme Hitler en 45, quand il souhaitait l'anéantissement de son peuple. Ses héritiers socialistes, écologistes et mondialistes sont à la hauteur. Seule peut nous sauver une révolution populaire. Sinon ce sera la mort et le camp.

Et Poutine a mis les pieds dans le plat hier. On lisait dans Zerohedge.com hier :

« Le président russe Vladimir Poutine a souligné dans de nouvelles remarques faites devant le Forum économique international de Saint-Pétersbourg que les sanctions antirusses ne sont revenues que pour blesser les peuples de l'UE et de l'Occident en général, au milieu de la flambée du gaz et de la nourriture les prix, les craintes d'inflation et les graves pénuries de la chaîne d'approvisionnement. Il a déclaré la fin du monde unipolaire tel que nous le connaissons... »

Le webzine US peu enjoué a ajouté :

« Le président russe a critiqué la décision de l'Union européenne d'imposer des sanctions antirusses, la qualifiant de « folle » et « pas bien réfléchie ». Poutine a déclaré que leur objectif était d'écraser l'économie russe d'un seul coup, mais qu'ils n'y sont pas parvenus. Au lieu de cela, les politiciens européens ont porté un coup sérieux à leurs propres économies, provoquant une forte inflation, a souligné le président. Il a estimé les coûts de la « fièvre des sanctions » à environ 400 milliards de dollars cette année seulement et a noté que les mesures deviendront un fardeau pour les gens ordinaires. »

Et de citer Poutine :

« Il est clair pourquoi ils ont mené cette campagne de propagande, ce qu'étaient tous ces sorts sur les taux de change de 200 roubles pour 1 dollar et les affirmations selon lesquelles notre économie s'effondrerait. Tout cela était - et reste - un outil dans la guerre de l'information, une tentative de pression psychologique sur la société russe », a-t-il poursuivi, soulignant en outre que « certaines monnaies mondiales se suicident ».

Comme le nazisme (autre spiritualité humanitaire, belliciste et écologiste, lisez les libertariens américains) l'euro-mondialisme est nihiliste suicidaire :

« À propos de l'UE, il a déclaré: « L'Union européenne a complètement perdu sa souveraineté politique et ses élites bureaucratiques dansent sur l'air de quelqu'un d'autre, acceptant tout ce qu'on leur dit d'en haut, causant du tort à leur propre population et à leur propre économie. »

Et là le grand Vladimir qui les épouvante, nos nazis suicidaires aux ordres des oligarques malthusiens, depuis vingt ans déjà, enfonce vraiment le clou :

ZH : « Il a dit qu'il y aura un « changement d'élites » en Occident dans le cadre du virage « révolutionnaire » initié par la guerre d'Ukraine et le dépassement américano-européen : « Un tel détachement de la réalité, des exigences de la société, conduira inévitablement à une montée du populisme et à la croissance de mouvements radicaux, à de graves changements sociaux et économiques, à une dégradation et, dans un avenir proche, à un changement des élites », a déclaré Poutine. »

Moscou peut attendre ; il ne fallait pas se fâcher avec son pompiste (n'en déplaise à McCain), sauf que ces tarés schwabiens ont décidé de nous affamer, de nous congeler et de nous terroriser au passage :

« À l'arrière-plan, Moscou décide cette semaine d'augmenter la pression sur l'Europe en réduisant drastiquement les flux de gaz naturel pour ses plus gros clients en Europe occidentale, entraînant une flambée des prix de l'énergie.

Le président russe Vladimir Poutine, dans des déclarations publiées le même jour que l'annonce de l'approbation préliminaire de la candidature de von der Leyen à l'UE, a souligné le « coût » croissant pour l'Europe de sa position pro-ukrainienne intransigeante et des sanctions antirusses. Il a estimé que l'Union européenne subira « des pertes d'au moins 400 milliards de dollars » en raison des multiples vagues de sanctions imposées à Moscou jusqu'à présent. »

L'occident méphitique et rabique est seul responsable donc de ce qui lui arrive :

« Il a une fois de plus rejeté la responsabilité du ralentissement économique mondial, déclarant à la place que l'inflation, les coûts de l'énergie et la crise alimentaire sont tous liés aux politiques de l'Occident. Il a en outre prédit un développement potentiellement désastreux pour l'approvisionnement alimentaire mondial, déjà menacé, selon les  dépêches : Poutine a prédit que la pénurie d'engrais pourrait pousser les prix des denrées alimentaires encore plus haut, ajoutant que la Russie pourrait augmenter ses exportations d'engrais et de céréales. Il a également affirmé que les « prévisions sombres » sur l'état de l'économie russe ne se sont pas réalisées et que son gouvernement a réussi à stopper la montée de l'inflation intérieure. « Après un pic de 17,8%, l'inflation est désormais à 16,7% et continue de baisser », a-t-il déclaré, notant que les finances publiques sont stables et que les autorités prennent des mesures pour refroidir davantage l'économie. »

Il est clair qu'une élite globale bonne pour Nuremberg tire parti de la guerre pour liquider l'Europe et les peuples africains, latino-américains ou asiatiques qui résistent :

« Cependant, dans les déclarations de Poutine, il a souligné à propos de la crise de la production d'engrais et de nourriture déclenchée à la suite de la guerre que « la Russie ne peut pas être blâmée pour cela », tout en disant que ce n'est pas encore le problème d'aujourd'hui, suggérant qu'une action appropriée et une réponse de l'Occident pourraient apaiser la crise à venir. »

On répète l'élément-clé de cet appel du 18 juin : « Il a dit qu'il y aura un « changement d'élites » en Occident dans le cadre du virage « révolutionnaire » initié par la guerre d'Ukraine et le dépassement américano-européen... »

On va voir ce que Borne et demain nous réservent, et comment finiront l'incroyable commission Leyen et l'apocalyptique administration Biden. Pour reprendre le vers d'Hölderlin, « là où croît le danger là aussi croit ce qui sauve ».

Mais Guy Debord moins optimiste disait : « le destin du spectacle (de la démocratie libérale avancée...) n'est pas de finir en despotisme éclairé. »

Car les peuples sont pour l'instant bien dégonflés.

 Nicolas Bonnal

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