par Erwan Castel.
La plupart des reporters occidentaux et particulièrement les français, me font littéralement gerber car nonobstant de prendre ouvertement partie pour l'Ukraine, ce qui fait d'eux des propagandistes et non des journalistes, ils poussent la violation de leur éthique professionnelle jusqu'à mentir et pratiquer une inversion accusatoire criminelle.
Ainsi de TF1 qui a pourtant envoyé une nouvelle équipe de reporters sur le terrain, à Donetsk et qui prétend que les bombardements subis par la population de la ville (et qui plus est avec de nombreuses munitions françaises) sont des bombardements russes !
Voici le travail réalisé par Michel Collon sur ce nouveau « médiamensonge » des Torquemada
de cette russophobie occidentale hystérique
J'ai toujours pensé que les journalistes exercent un des plus beaux métiers du Monde et vital, surtout en cette période troublée et d'hypercommunication dans laquelle nous vivons. Mais force est de constater que les médias dans leur immense majorité sont soumis aux lobbys politiciens et économiques qui contrôlent par la possession économique ou la censure politique ce 4ème pouvoir pourtant essentiel à la bonne santé sociétale. La conséquence pathétique est que le journaliste, volontaire ou contraint, n'est plus que le thuriféraire d'une doxa imposée par la main qui le nourrit.
Mais le pire peut-être est que les médias en Occident et particulièrement en France sont devenus des officines propagandistes détournant le pouvoir de l'information jusqu'à la travestir dans une dynamique inquisitoriale où le journaliste ne cherche plus à décrire comprendre et faire comprendre dans le respect de l'esprit critique de son public ce qu'il voit mais à exciter par l'image l'émotion pour mieux imposer ou suggérer un narratif de procureur.
La guerre est une tragédie trop grave pour que le journaliste manipule la vérité pour servir une idéologie quelconque et encore moins des intérêts partisans, car cela insulte les victimes, l'éthique de sa profession, et fait de lui non seulement un porte parole impartial mais surtout le complice de crime de guerre dont je me permets de lui rappeler que, selon la jurisprudence exercée à Nuremberg en 1946 et qui fait référence, elle peut le conduire à la peine maximale une fois la victoire des peuples achevée !
La logique et le bon sens voudraient que les hommes et les femmes, reporters de guerre, exercent collectivement un pression éthique sur leurs rédactions pour lesquelles leur travail est indispensable à leur existence. Mais malheureusement le temps des corporations de métier et des vrais syndicats indépendants qui pouvaient exiger le respect des éthiques professionnelles a laissé la place à l'individualisme des carriéristes, des gamellards, des jaloux et des courtisans grâce auquel le patron domestique les consciences de ses employés et les soumet à la dictature du « politiquement correct »... Très rares sont les journalistes qui résistent (grâce à une expérience, un professionnalisme et une personnalité exceptionnels) à cette servitude volontaire, et depuis que je suis dans le Donbass je n'en ai pas vu plus que de doigts valides dans la main gauche de Django Reinhardt.
Par ailleurs, qu'un gouvernement autorise des reporters étrangers à venir couvrir depuis son territoire un conflit militaire, même si leur politique éditoriale leur est plutôt défavorable est tout à son honneur au nom justement de cette liberté de la presse qui définit, lorsqu'elle est interdite, une sortie de civilisation. Mais lorsque les services de presse ou le ministère des Affaires Etrangères qui doivent normalement observer leur travail permettent (par négligence ou corruption) à des reporters étrangers de travestir la vérité par des inversions accusatoires gravissimes, cela relève tout simplement d'une faiblesse politique et d'une incompétence professionnelle. Et cela est valable également pour les propagandistes qui prétendent soutenir leur combat !
Il appartient aux pouvoirs politiques et juridiques de faire respecter les droits mais aussi les devoirs des reporters et, lorsqu'il mentent, de les renvoyer manu militari dans leur chenil jusqu'à ce que leur rédaction envoie enfin de vrais journalistes respectueux des victimes de la guerre, de leur profession... et d'eux mêmes.
À bon entendeur salut !
Au matin de ce 18 juin les bombardements continuent sur Donetsk avec parmi les munitions tirées pas moins de 87 obus de 155mm.
Rédactions de TF1, de BFM TV, écoutez bien : 155 mm donc ? : Calibre OTAN, donc ? : pas calibre russe !
source : Alawata Rebellion