01/09/2022 francais.rt.com  2 min #214792

La Cour suprême israélienne confirme la perpétuité d'un colon meurtrier d'une famille palestinienne

© MENAHEM KAHANA / AFP

Amiram Ben-Uliel échangeant avec son épouse le jour du verdict de son procès en 2020 (image d'illustration).

1 sept. 2022, 19:52

En juillet 2015, le bébé de 18 mois Ali Dawabcheh avait été brûlé vif dans son sommeil après le lancement de cocktails Molotov sur sa maison de Douma, village de Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël et où vivent aujourd'hui plus de 475 000 colons.

Son père Saad et sa mère Riham, surpris comme lui dans leur sommeil, avaient succombé à leurs brûlures dans les semaines suivantes. Seul son frère, Ahmed, alors âgé de quatre ans, avait survécu.

Un crime de haine

Le tribunal israélien du district de Lod (centre) avait condamné le 14 septembre 2020 Amiram Ben-Uliel à trois peines de prison à perpétuité pour ce  triple meurtre, qui avait suscité une vive émotion dans les Territoires palestiniens, en Israël et à l'étranger.

Amiram Ben-Uliel avait aussi été reconnu coupable par ce tribunal de tentative d'homicide, d'incendie criminel et de conspiration en vue de commettre un crime raciste.

Ses actes sont contraires à toutes les valeurs morales du judaïsme

Amiram Ben-Uliel avait toutefois fait appel devant la Cour suprême israélienne. Or, ce 1er septembre, trois juges du plus haut tribunal israélien ont confirmé à l'unanimité le verdict et la peine, selon la décision consultée par l'AFP.

Les juges ont indiqué avoir rejeté l'appel en raison notamment des «aveux» de l'accusé, de la reconstitution de la scène du crime et de la connotation raciale du crime. «Ses actes [ceux de Amiram Ben-Uliel] sont contraires à toutes les valeurs morales du judaïsme []... la haine des autres religions et le racisme ne sont pas en accord avec le judaïsme», ont écrit les juges, ajoutant que «la gravité de ce crime parle d'elle-même et aucun terme ne pourra en décrire l'horreur».

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