Source: AP
Des habitants des régions de Lougansk et de Donetsk qui vivent en Crimée obtiennent leurs bulletins de vote lors d'un référendum à Sébastopol, en Crimée, le vendredi 23 septembre 2022.
23 sept. 2022, 21:35
«Nous ne reconnaîtrons jamais ces référendums qui semblent être un pas vers une annexion russe, [ni] une prétendue annexion si elle a lieu», ont déclaré ce 23 septembre les leaders du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni) dans un communiqué diffusé par l'Allemagne qui assure la présidence du groupe cette année. «Nous appelons tous les pays à rejeter sans équivoque ces référendums fictifs», ont-ils ajouté.
En cause : les référendums sur une adhésion à la Russie organisés du 23 septembre au 27 septembre par les Républiques populaires de Donetsk (RPD) et de Lougansk (RPL), reconnues par Moscou, ainsi que dans les zones sous contrôle russe des régions de Kherson et Zaporojié. Des scrutins organisés dans le contexte de l'«opération militaire spéciale» que la Russie mène en Ukraine depuis fin février et pour laquelle elle a récemment lancé une mobilisation partielle.
Le G7 considère également que Moscou veut «créer un faux prétexte pour changer le statut du territoire souverain ukrainien, qui fait l'objet d'une agression russe en cours» et que «ces actions violent clairement la Charte des Nations unies et le droit international».
Depuis l'annonce de ces scrutins d'adhésion à la Russie, les Occidentaux ont qualifié à de multiples reprises ceux-ci d'illégitimes et d'illégaux. A contrario, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a déclaré, ce 23 septembre : «[Les] référendums dans les régions de la RPD et de la RPL, de Zaporojié et de Kherson correspondent complètement au droit international et constituent la réalisation des droits légitimes des habitants de ces territoires à l'autodétermination et à organiser leur vie conformément à leurs propres traditions civilisationnelles, culturelles et religieuses.»