FranceSoir avec AFP
Le ministère iranien des Renseignements a annoncé l'arrestation de "neuf ressortissants d'Allemagne, de Pologne, d'Italie, de France, des Pays-Bas, de Suède, etc".
UGC/AFP
Les autorités iraniennes ont annoncé vendredi l'arrestation de plusieurs étrangers occidentaux en lien, selon elles, avec le mouvement de contestation déclenché par la mort d'une jeune femme arrêtée par la police des mœurs, qui entre dans sa troisième semaine.
Les manifestations, dont la répression a fait au moins 83 morts, ont débuté après le décès le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne, trois jours après son arrestation pour infraction au code vestimentaire strict de l'Iran qui oblige notamment les femmes à porter le voile islamique.
Le pouvoir, qui dément toute implication des forces de l'ordre dans la mort de cette femme de 22 ans, fustigent les manifestants qualifiés d'"émeutiers", faisant état de centaines d'arrestations.
Dans un communiqué, le ministère iranien des Renseignements a annoncé l'arrestation de "neuf ressortissants d'Allemagne, de Pologne, d'Italie, de France, des Pays-Bas, de Suède, etc". Selon lui, ils ont été interpellés "sur les lieux d'émeutes ou y ont été mêlés".
Depuis le début des manifestations, les autorités iraniennes accusent des forces à l'étranger, parmi lesquelles les États-Unis, leur ennemi juré, d'être derrière les rassemblements ou de les attiser.