14/10/2022 francais.rt.com  3min #217202

 «La locomotive de la croissance économique mondiale» : Poutine prône la coopération avec l'Asie

Ukraine : pas de nouvelles frappes «massives» prévues «dans l'immédiat», indique Vladimir Poutine

© VALERY SHARIFULIN Source: Sputnik

Le président russe Vladimir Poutine durant une conférence de presse à Astana, le 14 octobre 2022.

14 oct. 2022, 17:56

S'exprimant lors d'une conférence de presse après un  sommet des dirigeants de la Communauté des Etats indépendants, à Astana au Kazakhstan, Vladimir Poutine a assuré que la Russie n'avait «pas pour objectif de détruire l'Ukraine».

«Dans l'immédiat, il n'y a pas la nécessité de frappes massives. Actuellement, il y a d'autres objectifs. Pour l'instant, après on verra», a-t-il également déclaré. «Ce n'est pas agréable ce qui se passe maintenant, mais on aurait été dans la même situation un peu plus tard, juste les conditions auraient été plus mauvaises pour nous. Donc, nous faisons tout comme il faut», a poursuivi le président russe.

L'armée russe a mené le 10 octobre une série de frappes à travers tout le pays. Des «  frappes massives», dirigées contre des «infrastructures énergétiques, de commandement militaire et de communications ukrainiennes» avait détaillé le dirigeant russe. Cette vague de frappes intervenait deux jours après l'attaque contre le pont de Crimée, une infrastructure clé reliant la péninsule au reste du territoire russe, que Moscou a imputée  aux services secrets ukrainiens.

Vladimir Poutine se dit «ouvert» aux négociations avec Kiev

Vladimir Poutine a par ailleurs annoncé ce 14 octobre ne pas prévoir une nouvelle  vague de mobilisation dans l'armée. Selon lui, 222 000 hommes sur les 300 000 prévus ont été recrutés, dont 16 000 se trouvent d'ores et déjà dans des «unités impliquées dans des combats».

«Rien d'autre n'est prévu. Aucune proposition n'a été reçue du ministère de la Défense et je n'en vois pas la nécessité dans un avenir prévisible», a déclaré le chef d'Etat russe, ajoutant prévoir la fin de la mobilisation «dans deux semaines environ». «La ligne de front est longue de 1 100 km, il est donc quasiment impossible de la tenir exclusivement par des troupes formées de militaires sous contrat», a-t-il justifié.

Le président russe a par ailleurs rappelé qu'il était «ouvert» aux négociations avec Kiev, ainsi qu'aux médiations de pays tels que la Turquie ou les Emirats arabes unis, critiquant les autorités ukrainiennes pour leur refus d'entamer des pourparlers avec lui.

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