par Bruno Bertez.
Cela signifie que ce n'était pas la Russie. Il est trop dangereux pour le gouvernement allemand de nommer l'auteur du sabotage : les États-Unis. La démocratie en Occident...
Sahra Wagenknecht, politicienne de l'opposition au Parlement allemand, a demandé au gouvernement allemand des informations sur l'attaque des pipelines Nord Stream, et elle a obtenu cette réponse :
« Pour des raisons de bien-être de l'État » aucune autre information ne sera fournie.
« Après un examen attentif, le gouvernement fédéral est arrivé à la conclusion que des informations supplémentaires ne peuvent pas être fournies - même sous forme classifiée - pour des raisons de bien-être de l'État ».
La raison en est la « règle de la tierce partie » pour la coopération internationale des services de renseignement.
Selon cette règle, l'échange international des informations est soumis à des exigences de secret particulièrement strictes. « Les informations demandées portent donc atteinte à des intérêts de confidentialité qui ont tellement besoin d'être protégés que le bien-être de l'État l'emporte sur le droit parlementaire à l'information. Le droit des députés de poser des questions doit exceptionnellement s'effacer devant l'intérêt de confidentialité du gouvernement fédéral ».
En langage clair : il y a probablement des conclusions que les membres du Bundestag ne sont pas autorisés à entendre.
Pour cette raison, le gouvernement allemand ne répond pas à la question de Wagenknecht « quels navires et troupes de l'OTAN » se trouvaient dans les zones où les dommages se sont produits depuis la suspension de l'approvisionnement en gaz par Nord Stream 1, et quels navires et troupes russes ont été aperçus pendant cette période.
Cette réponse, également, « impliquerait la divulgation d'informations qui auraient un impact particulier sur le bien-être de l'État », écrit le ministère fédéral des Affaires étrangères. Par conséquent, il est également hors de question de classer et de déposer les informations demandées, « car même le risque même faible de divulgation ne peut être accepté » [1].
source : Bruno Bertez