par Press TV.
À l'occasion de la « Journée nationale de la lutte contre l'Arrogance mondiale », les Iraniens ont organisé des marches à travers le pays au cours desquelles ils ont condamné les complots américano-israéliens contre l'Iran.
Le 4 novembre marque l'anniversaire de trois événements majeurs de l'Histoire contemporaine de l'Iran : l'exil de l'imam Khomeiny (que son âme repose au paradis) en Turquie en 1964, le massacre des étudiants en 1978 à l'université de Téhéran et la prise de contrôle du Nid d'espionnage des États-Unis (ambassade américaine à Téhéran) en 1979.
À cette occasion, les lycéens, les étudiants et diverses couches de la société sont descendus ce vendredi 4 novembre dans la rue à Téhéran et dans 900 autres villes du pays pour commémorer la Journée nationale de la lutte contre l'Arrogance mondiale. Quelque 3500 journalistes iraniens et étrangers ont couvert les manifestations.
Les manifestants ont scandé des slogans comme « À bas l'Amérique », « À bas Israël » « À bas l'hypocrite », « À bas le clan d'Al-Saoud » et « À bas le conspirateur », montrant leur indignation face aux politiques hostiles et arrogantes du système colonial avec les États-Unis en tête.
Condamnant haut et fort les politiques hostiles de l'Arrogance mondiale contre l'Iran, les manifestants portaient des pancartes sur lesquelles étaient libellées les slogans contre les États-Unis et le régime israélien. Ils ont piétiné et incendié les drapeaux américains et israéliens.
Les manifestations ont donné lieu à la mise en scène de l'unité entre les Iraniens. Les jeunes ont chanté un certain nombre de chansons datant des premières années suivant la Révolution islamique pour évoquer l'atmosphère révolutionnaire qui régnait en 1979 lorsque les Iraniens ont mis fin au régime Pahlavi soutenu par les États-Unis.
Les gens ont également tenu des pancartes en soutien aux forces de sécurité confrontées à de violentes émeutes depuis une cinquantaine de jours. « La police est le principal pilier de la sécurité », lit-on sur l'une des pancartes au milieu d'une guerre médiatique visant à saper l'image des forces de police et à tenter de retourner les gens contre elles.
Les manifestants ont exprimé leur ferme soutien au Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, en scandant des slogans en son soutien.
Un groupe de femmes tenait des pancartes sur lesquelles était libellée « Le hijab est la règle de Dieu, pas du gouvernement », signalant que la propagande menée par les médias occidentaux ne nuira pas à l'adhésion des femmes iraniennes aux règles islamiques.
D'autres programmes tels que des conférences, des forums et des festivals d'art ont été organisés avec pour thème principal la lutte contre l'Arrogance mondiale.
Moins d'un an après la victoire de la révolution islamique qui a renversé une monarchie soutenue par les États-Unis, des étudiants universitaires iraniens ont saisi l'ambassade des États-Unis à Téhéran, qui était devenue un centre d'espionnage, prévoyant de renverser l'ordre islamique nouvellement établi en Iran.
Les étudiants qui se sont emparés de l'ambassade ont par la suite publié des documents prouvant que l'enceinte était effectivement engagée dans des plans et des mesures visant à renverser la République islamique.
Les rassemblements du 4 novembre de cette année se déroulent au milieu de violentes émeutes soutenues par l'étranger dans le pays qui ont coûté la vie à des dizaines de personnes et aux forces de sécurité.
Le ministère iranien du Renseignement et l'organisation du renseignement du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont publié un communiqué conjoint le 28 octobre, soulignant le rôle majeur des agences d'espionnage étrangères, en particulier la CIA, dans des émeutes des dernières semaines en Iran.
source : Press TV