19/02/2023 reseauinternational.net  4 min #224360

On peut se demander...

par Patrick Reymond

Dans la guerre en Ukraine, il y a des évidences.

Des sabotages prévus de longue date ont lieu en Russie. La filmographie russe, notamment « mort aux espions », met en exergue la lutte pendant la grande guerre patriotique, contre tous les infiltrés agissant derrière les lignes, infiltrés, ou laissés comme agents dormants.

Connaissant les crevures de la CIA, il n'y a aucun doute, elle agit. Même si les effets sont finalement assez bénins.
Aux USA, on peut se demander si certains incidents ne sont pas l'oeuvre d'agents dormants. Notamment un déraillement entrainant un «   Tchernobyl en Ohio ».

Pas de quoi avoir un entrefilet en France. 30 millions de personnes menacées par la pollution, c'est pas grave.

De toute façon, rien ne change. Les complexes militaro-industriels  de l'Europe occise, et des Zusa, sont en état de coma dépassé, réduits à leur plus simple expression, dévitalisés par le zéro stock et juste à temps, le comble du ridicule ayant été atteint par la Grande Bretagne et ses quelques heures de munitions.

Bon, les talibans, avec 1/4 d'heure de puissance de feu ont quand même réussi à botter le cul de l'OTAN. Là, je doute que l'affrontement avec la Russie ait autant de succès.

Visiblement, les Ukrainiens ont anéanti une colonne et un bataillon, chose dont les journaleux se sont gargarisés. le seul problème c'est qu'ils se seraient un peu trompés, et que la colonne ait été ukrainienne. Qu'est ce que vous voulez, l'usage de la coke, généralisé, ça aide pas à avoir des idées claires. On voit ça tous les jours...

Pour en revenir aux munitions, c'est vrai que la France, et ses 72 canons,  ça doit faire peur. J'ose même pas penser aux stocks... Prenons une limite large, 100 000 obus...

En 1914, 6000 pièces de 75, 9 000 000 d'obus, 8000 pièces de Bange, 8 000 000 d'obus, canons Lahitolle en sus. Pour l'artillerie lourde, plus de 1700 pièces d'artillerie de marine qui veillaient sur les côtes, et qui se retrouvèrent sur le front de l'est, et les pièces de 400 firent merveille à Verdun. La plupart des canons de Bange étaient remisés en forteresse, seul 300 étaient en campagne, puis on en fit grand usage, malgré leur caractère obsolète. 1700 pièces de 90 furent utilisées pour armer la marine de commerce (les torpilles de sous marins n'étaient pas encore au début du conflit très au point, en plus, elles étaient rares, les sous marins coulaient souvent les navires marchands au canon).

Les pièces lourdes ont servi sur le mur de l'Atlantique. Jusqu'en 1944.

La question est essentiellement de l'arrière. Les dirigeants sont haïs, et les débiles de Matignon et de l'Élysée, n'ont pas compris qu'en cas de guerre leur merde de réforme des retraites n'avait pas sa place.

Voici une petite vidéo, elle est de l'INA. Pétain annonce la création des retraites,  c'était en 1941. Visiblement, lui et Laval se contrefoutait des finances publiques... Laval d'ailleurs, était devenu un poids lourd politique, avec les régimes qu'il avait crée en 1935. (La CRPCEN notamment).

« L'effet domino, de Kiev à Dublin, n'est sûrement qu'une question de temps ».

On parle de l'utilisation d'armes thermobariques par les Russes. Rien de nouveau. Parmi les armes horribles, dès le 7 juillet 1941, les Russes utilisaient les célèbres katiouchas, qui mirent en déroute des divisions d'infanterie et causèrent de graves désagréments dans l'usage des panzers divisions. En effet, leur usage percutant était de se concentrer, mais alors, elles faisaient des cibles idéales et rentables. La bataille de Smolensk, dura 2 mois. Marquant l'échec de la blitzkrieg.

La centaine de chars OTAN annoncés, ne changera rien. Isolés ils pèseront peu, en masse ils seront des cibles faciles. On n'est plus en 1939-1940. De plus, fragiles, ils seront vite hors d'usage. S'ils survivent.

 En Belgique, alignement sur la connerie ambiante, on construit « un pentagone à la Belge », idéal pour faire des sinécures aux innombrables généraux inutiles, mais totalement inutile sur le champ de bataille.

Pour rebâtir ce qui a été détruit,  il faudra 10 ans. D'un côté, j'ai vu des entreprises industrielles, enfin ce qui en restait, accablées de commandes, pendant que l'économie tertiaire s'effondre. Il faut dire, qu'elle n'existait pas vraiment.

Une fois réduit très sérieusement les « besoins incompressibles », de la population, une industrie pourra fonctionner. Bien sûr, sans voyages aux Maldives, ni aux Baléares.

source :  La Chute

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