par The Cradle
Les réductions d'aujourd'hui font suite à une réduction de 2 millions de bpj en octobre dernier, alors que les craintes d'un ralentissement économique continuent de planer.
L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l'Irak, le Koweït, Oman et l'Algérie ont annoncé une réduction volontaire de leur production de pétrole d'environ 1,071 million de barils par jour, tandis que la Russie a annoncé une réduction volontaire de sa production de pétrole de 500 000 barils par jour, a rapporté la chaîne saoudienne Al-Arabiya le 2 avril.
Une source officielle du ministère saoudien de l'Énergie a déclaré que le Royaume réduirait sa production de pétrole brut de 500 000 barils par jour (bpj), à partir de mai jusqu'à la fin de 2023, en coordination avec un certain nombre de pays participant à la déclaration de coopération entre l'OPEP et les pays non-membres de l'OPEP (OPEP+).
La source du ministère de l'Énergie a confirmé qu'il s'agissait d'une mesure de précaution visant à soutenir la stabilité des marchés pétroliers.
De même, les Émirats arabes unis ont annoncé qu'ils réduiraient leur production de 144 000 bpj à partir de mai et jusqu'à la fin de 2023.
L'Irak a annoncé qu'il réduirait sa production de 211 000 bpj, tandis que le Koweït a annoncé qu'il réduirait sa production de 128 000 bpj.
Oman a annoncé une réduction volontaire de sa production de pétrole de 40 000 bpj, tandis que l'Algérie a annoncé une réduction volontaire de sa production de pétrole de 48 000 bpj.
Les pays de l'OPEP+ doivent tenir une réunion du comité ministériel de suivi demain, 3 avril, par vidéoconférence.
Ces réductions font suite à une importante réduction de la production, de 2 millions de bpj, annoncée par les pays de l'OPEP+ en octobre dernier, ce qui a eu pour effet de réduire encore davantage une offre mondiale déjà restreinte.
La Maison-Blanche, déjà préoccupée par les prix élevés du gaz aux États-Unis, a qualifié la décision prise par l'OPEP en octobre de « à courte vue ».
« Le président est déçu par la décision à courte vue de l'OPEP+ de réduire les quotas de production alors que l'économie mondiale est confrontée à l'impact négatif continu de l'invasion de l'Ukraine par Poutine », a annoncé la Maison-Blanche.
Les réductions annoncées aujourd'hui interviennent alors que l'on craint un nouveau ralentissement de la demande de pétrole en raison du ralentissement de l'économie mondiale. Les prix du pétrole ont chuté de 10% le mois dernier à la suite de l'éclatement d'une crise bancaire au cours de laquelle plusieurs grandes banques, dont la Silicon Valley Bank et le Crédit suisse, se sont effondrées.
source : The Cradle
traduction Réseau International