par Tyler Durden
Une première rencontre avec Assad depuis le début de la guerre en 2011.
C'est la visite que les décideurs politiques de Washington et les « experts » du Moyen-Orient redoutaient, et qui indique que la guerre par procuration menée par l'Occident pour évincer Assad est définitivement terminée.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a atterri à Damas mardi pour la première fois depuis le début de la guerre en 2011.
C'est aussi une image que beaucoup attendaient et qui ouvre la voie à une éventuelle future visite de Assad en Arabie saoudite, où il pourrait éventuellement rencontrer directement le roi Salman ou le prince héritier Mohammed ben Salmane.
Cette visite de haut niveau intervient juste après le voyage « surprise » effectué la semaine dernière par le ministre syrien des Affaires étrangères, Faisal Mekdad, dans le royaume.
De toute évidence, les relations se rétablissent rapidement et les rumeurs indiquent que la prochaine étape consistera à réintégrer Assad au sein de la Ligue arabe.
Selon un résumé de la visite de mardi dans la source d'information régionale Al-Monitor :
« Farhan a été reçu par le président syrien Bashar al-Assad. Les deux hommes ont discuté des efforts déployés pour trouver une « solution politique » au conflit syrien qui « préserverait l'unité, la sécurité, la stabilité, l'identité arabe et l'intégrité territoriale de la Syrie ».
Ils ont également parlé du « retour de la Syrie dans son giron arabe et de la reprise de son rôle naturel dans le monde arabe », selon un communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères. » ( Al-Monitor)
Les Émirats arabes unis avaient déjà repris leurs relations avec la Syrie en 2018.
D'autres pays de la région semblent désormais faire la queue pour rétablir des relations normales.
Damas | Le président de la République arabe syrienne, Bachar Al-Assad, a reçu
aujourd'hui son Altesse le ministre des Affaires étrangères, le Prince Faisal Bin Farhan
dans le cadre de sa visite officielle dans la capitale syrienne, Damas.
Par exemple, la Tunisie et la Syrie ont accepté de rétablir complètement leurs relations la semaine dernière, après une visite de trois jours du ministre syrien des Affaires étrangères, M. Mekdad, à Tunis.
Cette vague de dégel des relations entre Assad et les États arabes a sans aucun doute été largement favorisée par l'accord de paix conclu entre l'Arabie saoudite et l'Iran sous l'égide de la Chine.
La Syrie est le plus proche allié de l'Iran au Levant et constitue également une plaque tournante du soutien au Hezbollah libanais.
Elle risque de compliquer les accords d'Abraham négociés par les États-Unis et d'entraver la reconnaissance entre l'Arabie saoudite et Israël.
source : ZeroHedge via Géopolitique Profonde