27/05/2023 reseauinternational.net  5 min #229031

Réchauffement du climat : une histoire d'entonnoirs, et autres réflexions.

par Jacques Henry

La science du climat est considérée comme acquise et elle ne peut plus être remise en cause. Un consensus très large a été atteint afin d'affirmer que cette science était une vraie science et par voie de conséquence il n'était plus admissible qu'elle soit contestée. C'est ce qu'affirment les fonctionnaires onusiens de l'IPCC (GIEC), organisme dépendant de l'Organisation météorologique mondiale. Dans le domaine de la science au contraire celle-ci n'est jamais définitive. Les progrès techniques et analytiques sans cesse en évolution remettent en cause en permanence ce caractère acquis de toutes les disciplines scientifiques car il n'existe pas à moins de considérer qu'une découverte est définitive et incontestable. Cette attitude stérilise l'esprit des scientifiques. Une telle attitude transforme le chercheur en un être décérébré et le dicton de Descartes « Cogito ergo sum » ne peut plus s'appliquer et le scientifique ne pense plus. La science devient alors dogmatique, il n'y a alors pas d'autre alternative que de considérer la science au même titre q'un dogme religieux.

Dans le cas de la science du climat l'organisme onusien a transformé en dogme l'ensemble des acquis et quiconque conteste ces acquis devient dès lors un hérétique qu'il faut éliminer de la société. Cette attitude ouvre donc la voie à tous les excès idéologiques. Puisqu'il existe encore une série de faits et d'observations qui ne peuvent pas être transformés en acquis dogmatiques autant les passer sous silence et ne retenir qu'un seul facteur qui deviendra la source de tous les maux. Il s'agit des gaz dits à effet de serre. Ce choix a été fait au mépris de toutes les lois fondamentales de la thermodynamique mais il n'y a aucune importance puisque personne n'y comprend rien d'autant plus que cette notion d'effet de serre ne peut pas s'appliquer à un système ouvert comme l'atmosphère de la Terre en étroite interaction avec les océans mais également ouverte vers l'espace. La réflexion scientifique s'est arrêtée et cette notion d'effet de serre est devenue un dogme. Dans le système des entonnoirs il aura fallu 50 ans depuis le sommet de Stockholm de 1972 pout que tous les peuples de la Terre comprennent qu'ils mettent en danger le climat en raison de leurs émissions de CO2, le dogme central de cette fausse science « définitivement acquise ».

L'illustration ci-dessus qu'a présenté Daniel Dory, Docteur en géographie et spécialiste de l'analyse géopolitique du terrorisme (lien en fin de billet) lors d'un entretien sur la chaine télévisuelle TVL à propos du véritable écoterrorisme organisé par l'ensemble des élites qui ont assis leur pouvoir sur cet « effet de serre » et uniquement sur celui-ci. La science du climat est « settled », immuable, il apparaît donc nécessaire pour ces organismes d'agir maintenant en ayant toute latitude pour asservir les peuples. Cette injonction provient des administrations onusiennes qui se sont arrogé le droit de faire table rase de la démocratie mise en place dans les pays occidentaux à la suite de luttes parfois violentes afin de défendre les droits des hommes et des femmes, de tous les citoyens. Depuis le tout début de la propagande concernant le changement du climat le monde politique a confié aux mouvements progressistes de gauche le soin de trouver, voire d'inventer, tous les arguments susceptibles de convaincre les citoyens, les électeurs et ceux qui paient des impôts, que l'urgence était préoccupante. Et on est arrivé à des aberrations comme le compteur du Bulletin of Atomic Scientists qui prévoit la fin du monde dans quelques semaines ou quelques mois. C'est ridicule, le but à peine dissimulé étant d'instiller la peur car lorsqu'ils ont peur les humains, sans s'en rendre compte, sont victimes de raisonnements émoussés et deviennent plus perméables encore à la propagande.

La gauche progressiste a amalgamé toutes sortes d'idéologies qui lui sont chères pour renforcer son impact sur les peuples. Pêle-mêle on trouve l'antiracisme, le féminisme, la défense des minorités sexuelles, la sauvegarde des ours blancs, la diminution des cheptels bovins, les villes « quinze minutes », les énergies « vertes », l'introduction des insectes dans l'alimentation, le spécisme et la défense des animaux et pour parachever cette énumération incomplète le « wokisme » dont la finalité est l'instauration d'un monde nouveau après avoir débarrassé les civilisations millénaires de leurs imperfections accumulées au cours de siècles d'errance.

Forte de son influence auprès des instances dirigeantes cette gauche progressiste organise des « ZAD » et fait tout pour provoquer les forces de l'ordre qui n'hésitent pas à s'en prendre à des élus du peuple et c'est ainsi qu'apparaît ce qu'appelle sans détour Daniel Dory l'« écoterrorisme » dont les racines profondes sont issues en partie des mouvements de protection de la natures apparues en particulier en Californie avec le Sierra Club au cours des années 1960. La revue National Geographic n'a jamais dissimulé ses prises de position et aujourd'hui la chaine de télévision franco-allemande Arte a pris le relais, des exemples parmi d'autres. La vraie science est méprisée dans les pays occidentaux. Les universités n'offrent plus aucune opportunité professionnelle et les revues scientifiques à comités de lecture effectuent des tris pour distinguer les manuscrits qui sont politiquement corrects sinon idéologiquement corrects. C'est de l'écoterrorisme intellectuel qui ternit l'image de la science. Mais il faut se rendre à l'évidence que ces cercles écolo-gauchistes ignorent. Toute cette idéologie ne concerne que les pays d'Europe occidentale, l'Amérique du Nord, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Les deux pays d'extrême-orient militairement occupés par les USA, la Corée et le Japon, ont toujours été attachés au respect de la nature et n'ont pas besoin de s'embarrasser des gauchistes occidentaux. Pour conclure cette réflexion il faut ajouter que les gouvernements de ces pays n'ont pas encore saisi quel était le danger pour la bonne santé économique de leur pays. Ces économies vont s'effondrer et c'est le but ultime de cet écoterrorisme qui affectera l'ensemble des peuples « occidentaux », la vraie fin du monde qui préoccupe les « Atomic Scientists » et dont ils feignent d'ignorer l'ampleur.

Lien : Ecoterrorisme : un levier pour la gouvernance mondiale - Politique & Eco n°390 avec Daniel Dory .

source :  jacqueshenry

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