Catherine Avice, pour France-Soir
Accueil pour la première étape du parcours de soin, le testing, à l'IHU-Méditerranée, Marseille, mai 2020.
CLEMENT MAHOUDEAU / AFP
TRIBUNE/TÉMOIGNAGE - Dans un article paru dans le Journal du dimanche (JDD) et une tribune publiée dans Le Monde ce lundi 29 mai, les sociétés savantes et autres experts s'élèvent en groupe. La meute est à nouveau lâchée contre le Professeur Didier Raoult et l'IHU Méditerranée Infection qu'il a créé, puis dirigé, jusqu'à l'été 2022.
« Je fais partie de ces 30423 patients soignés à l'IHU »
Le Professeur et seize membres de « sa garde rapprochée » (je cite le JDD) ont en effet eu l'audace de pré-publier une étude qui récapitule les traitements administrés à 30423 patients de l'IHU entre mars 2020 et décembre 2021, avec les données validées par huissier et mises à disposition de tous.
Une prépublication vécue, semble-t-il, comme une véritable provocation par les signataires de la tribune qui, « méconnus et inaudibles depuis le début de la pandémie » selon le JDD (ces inaudibles-là ont pourtant squatté plateaux télé et studios radio pendant plus de deux ans !) dénoncent « un essai clinique sauvage géant » mené, affirme le JDD, sur 30423 « cobayes » et un « énorme scandale sanitaire » !
Essai sauvage, cobayes, scandale ? Les mots m'explosent au visage, car je fais partie de ces 30423 patients qui ont été soignés à l'IHU, j'en suis sortie guérie, et jamais je n'ai eu le sentiment d'y être traitée comme un cobaye !
Rien pourtant ne me prédisposait à me faire soigner à 800 km de mon domicile lorsque j'ai contracté le Covid. Ma route de patiente a malheureusement croisé celle de soignants auxquels la folie « covidiste » ambiante et sa doxa impitoyable avaient sans doute fait perdre le sens de la responsabilité et de l'éthique, au point de me faire quitter le service des urgences où j'avais été admise la veille sans me prescrire l'oxygénothérapie dont j'étais encore dépendante.
Mon crime présumé ? Avoir cherché à justifier mon refus de l'injection expérimentale que notre gouvernement cherchait par tous les moyens à nous imposer. Leur souhait, à peine voilé ? Que je revienne dès le lendemain, mais en réanimation cette fois-ci. À tout crime, sa punition. Celle qu'ils m'infligèrent alors fut violente, sauvage, scandaleuse !
Car est-il plus grande sauvagerie, plus grande barbarie, lors d'une pandémie comme celle que nous avons connue, que laisser un patient sans soins, comme le firent délibérément ces médecins, mais comme le firent aussi tous ceux qui, s'abritant derrière les consignes de la Haute Autorité de Santé (HAS), ne cherchèrent pas à soigner les patients malades du Covid, voire fermèrent leurs portes par la suite aux « non-vaccinés » ?
« Les 'vaccins' sont toujours en phase expérimentale »
Comment qualifier ces comportements : sauvagerie, barbarie, sadisme, comme ce harcèlement qu'eut à subir un de mes amis, hospitalisé en réanimation, pour le faire céder à l'injonction vaccinale expérimentale, ce qu'il ne fit pas ?
Car je rappelle, pour ceux qui l'auraient oublié, que ces « vaccins » sont toujours en phase expérimentale et que c'est sur des dizaines de millions de personnes que les essais cliniques de ces produits ont été menés, sans que soit obtenu d'elles le moindre consentement libre et éclairé, ainsi que le garantit la convention internationale d'Helsinki.
Pire, certains se sont vantés d'avoir « vacciné » des personnes en larmes qui, chargées de famille, n'avaient d'autre choix que d'en passer par cette injection dont elles ne voulaient pas. N'est-ce pas ce non-respect des lois et des conventions internationales, signées pour que plus jamais des humains ne puissent être les victimes d'une science devenue folle, qui est un monstrueux scandale sanitaire ?
Citant le Pr Drici dans son attaque contre l'hydroxychloroquine (HCQ), le JDD rappelle que 95% des effets secondaires ne sont pas remontés à la pharmacovigilance. Mais que cet éminent professeur s'intéresse donc aux effets secondaires des injections indûment nommées vaccins ! Ils sont infiniment, infiniment plus nombreux que ceux que lui et ses confrères attribuent à un traitement dont il est déjà avéré, ne leur en déplaisent, qu'il a sauvé des vies.
Je cite le JDD : « Un jeune de 18 ans, touché par le Covid mais sans symptômes, pouvait être traité à l'HCQ, déplore le Pr Molimard ». Le même Mathieu Molimard, chantre de la vaccination généralisée, déplore-t-il le sort de ces jeunes en bonne santé qui n'avait rien à craindre du Covid, qui sont passés par la case « vaccin » parfois pour pouvoir poursuivre leurs études, souvent pour pouvoir conserver une vie sociale, essentielle à leur âge, et qui l'ont payé de leur vie ?
« Les sociétés savantes, promoteurs serviles de la seule injection expérimentale »
Ces vies-là aussi auraient pu être épargnées si les sociétés soi-disant savantes, signataires de la tribune, ne s'étaient pas, comme un seul homme, fait les promoteurs serviles de la seule injection expérimentale, au mépris de toute démarche scientifiquement sérieuse puisque ces produits indûment nommés vaccins n'avaient pas été correctement et suffisamment testés et évalués, et au détriment de toute autre approche thérapeutique.
Quand on sait les conflits d'intérêts énormes qui lient ces signataires aux grands laboratoires pharmaceutiques, on imagine sans peine les raisons de cette servilité... Il est clair que la publication des résultats obtenus dans son hôpital par une des références mondiales de l'infectiologie, loin d'être « la goutte d'eau qui fait déborder le vase » (Mathieu Molimard, cité par le JDD) va être le pavé dans une mare particulièrement boueuse, celle de l'abandon des patients par le système de santé que ces signataires ont contribué à orchestrer.
Ces gens-là n'ont plus dès lors, pour masquer leur incurie et la barbarie dont ils ont fait preuve en cautionnant la politique désastreuse du « restez chez vous et prenez du Doliprane », en s'appuyant sur des essais frauduleux ou « dirigés » du genre « LancetGate », Discovery ou Recovery (aux dosages excessifs en molécules actives) avec leurs conséquences dramatiques, en faisant la promotion d'injections délétères, que le recours à « l'offensive » contre l'établissement médical qui, depuis mars 2020, se sera battu sans relâche pour soigner, soigner encore et toujours, guérir, sauver.
Soigner les patients
« Les patients, il faut s'en occuper ! », a souvent répété le Professeur Didier Raoult. Voilà des propos bien dérangeants pour ceux qui, à l'inverse, les ont abandonnés, surtout quand les résultats sont là !
J'ai été soignée à l'IHU, après avoir, au préalable, donné mon accord, libre et éclairé, sur le traitement à base d'HCQ que j'allais y recevoir et dont je savais qu'il m'était administré hors AMM. J'ai fait l'objet d'une surveillance constante par l'équipe médicale tout le temps de mon séjour, et je suis sortie guérie. J'ai pris de l'HCQ une semaine encore après ma sortie d'hôpital.
Est-ce à cela que je dois une récupération particulièrement rapide si je la compare à celle qu'ont vécue ceux de mon entourage qui ont été malades également ? Je n'ai pas de réponse à cette question mais une chose pour moi est absolument certaine : à aucun moment, à l'IHU Méditerranée Infection, je ne me suis sentie être un cobaye, à l'inverse de ce que j'ai ressenti au travers des multiples déclarations du ministre Olivier Véran qui, dès mars 2020, traitait les Français comme des rats de laboratoire, des Français prisonniers dans leur propre pays et privés de soins par injonction gouvernementale.
Qu'on ne s'y trompe pas, si « essai clinique sauvage géant » il y eut un jour dans notre pays, ce n'est certes pas à l'IHU marseillais qu'il fut mené, mais il fut conduit dès mars 2020 par l'État Français sur 67 millions de personnes, avec des mesures sanitaires douteuses qui n'avaient jamais été mises en œuvre jusque-là, complétées par une injection en population générale d'un produit expérimental qui s'est très vite révélé non seulement inefficace mais avec de nombreux effets secondaires sérieux (et potentiellement mortel), tout ceci avec le soutien de ces mêmes sociétés « savantes », signataires de cette honteuse tribune et complices de facto de cet « énorme scandale sanitaire ».
Dans un État de droit en effet, le devoir de ces sociétés était de se mobiliser pour faire soigner les patients et respecter la convention internationale d'Helsinki qui confère à chacun le droit au consentement libre et éclairé, SANS CONTRAINTE, c'était possible et elles ont manqué à ce devoir, contribuant ainsi à l'abandon de principes éthiques et moraux essentiels dans une société civilisée !
Que dire de ce comportement, sinon qu'il fut, par définition même du mot, barbare.