Xavier Azalbert, pour France-Soir
Crimes et Châtiments - est-ce un crime de soigner les patients et informer ?
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ÉDITO - Quel crime horrible ont bien pu commettre Didier Raoult et ses collaborateurs de l'IHU de Marseille pour que l'entièreté de l'appareil médiatique de la propagande officielle se déchaîne contre eux depuis une semaine ? Le Canard déchainé y compris.
Le crime commis, aurait-il été juste de changer de méthode scientifique – puisque cette étude des 30000 patients soignés à l'IHU ne nous apprend rien de nouveau, elle vient juste confirmer les deux publications de l'IHU de 2020 et 2021 qui concluait à l'efficacité de la bithérapie prescrite à l'IHU.
Oui seule la méthode a changé et c'est ce qui embête les détracteurs de l'IHU car avec les données mises à disposition du public et validées par huissier, il va être difficile d'affubler l'IHU de fraude ou autres quolibets désagréables.
Avoir soigné, avec les moyens à leur disposition, des gens qui sans ça seraient probablement morts ou auraient développé une forme grave de la Covid. À savoir les avoir soignés - et guéris ! - dans le strict respect du serment d'Hippocrate.
Comment ont-ils soigné ? À l'aide de traitements qui au pire ne pouvaient aucunement aggraver la situation de ces personnes. La non-toxicité de ces traitements étant rapportée dans de nombreuses études comme Recovery étude anglo-saxone. Mais en sus, elle est incontestable puisque observée par leur administration à des centaines de millions de personnes depuis plus de 70 ans, partout dans le monde et pour des pathologies peu ou prou similaires qui plus est.
Comme Didier Raoult, les médecins de l'IHU, et tous les professionnels de santé qui ont soigné ainsi fidèlement à leur serment et aux valeurs qui leur sont attachées, ont subi des châtiments immondes : diffamations, discriminations, insultes, menaces, suspensions, radiations et autres manifestations violentes, injustes et injustifiées qui en ont mis un très grand nombre dans une situation de précarité à ce point extrême, que plusieurs ont désiré sortir du système d'autres allant jusqu'à la tentation de mettre fin à leurs jours.
À l'inverse, d'autres coulent encore des jours heureux. Ces bonimenteurs professionnels (1) que sont nos chers politiques, les médecins de plateau, les faux experts, et les chroniqueurs et pseudo-journalistes, tous parjures, qui ont inoculé non-stop au peuple de fausses informations aux conséquences hautement mortifères et assassines également des libertés fondamentales, à l'inverse ces criminels, eux, n'ont subi aucun châtiment.
Pire ! Ils continuent de se congratuler entre eux, et s'octroient mutuellement gloire et glorioles. Pour combien de temps encore ?
Je le dis souvent, je vous le répète ici exprès, l'inversion des valeurs en toutes matières est hélas devenue aujourd'hui la norme. La folie totale qui dirige le monde et l'outil principal de l'aliénation des masses, via laquelle les illuminés autoproclamés « élites » arrachent aux peuples mystifiés, l'accord biaisé de foncer droit dans le mur, tandis que ces illuminés s'emploient à scier la branche sur laquelle pourtant eux aussi sont assis, histoire accélérer l'avènement de « la solution finale » qu'ils ont décidé d'imposer à l'humain pour satisfaire leur vœu complètement irrationnel et odieux de devenir qui ? Quoi ? Des êtres « augmentés » : la version 2.0 de « la race supérieure ». Clin d'œil au roman de Dostoïevski qui aborde le sujet de la responsabilité des actes de chaque individu, sur fond de lutte entre dieu, la morale et la théorie du surhomme.
Et c'est parce qu'ils savaient très bien qu'ils allaient participer ainsi à un essai thérapeutique gigantesque avec un produit expérimental que certains n'hésitent pas à qualifier de « plandémie » qu'avant de sévir de la sorte, ils sont assurés de ne pas pouvoir être l'objet de poursuites judiciaires, une immunité qu'il y a 100% lieu d'appeler « impunité », car elle est intervenue par le truchement d'une loi, de décrets et de décisions internes des instances professionnelles concernées, qui en d'autres temps aurait été qualifié de pratique mafieuse.
Les journalistes et médias, ainsi que tous les citoyens qui ont alerté, informé sans relâche sur ces sujets pendant les trois dernières années, se sont retrouvés cloués au pilori du complotisme par des médias subventionnés. Quel crime ont-ils commis ? Informer ? C'est soigner l'information non ?
Toutefois, ces messieurs et dames ne sont pas à l'abri d'un jugement populaire qui, comme à chaque due reprise du pouvoir par le souverain légitime, le peuple, s'affranchit des règles de procédure que, croyant à tort pouvoir échapper ainsi à leur châtiment, les « gouvernants des démocratie défaillantes » ou autres dictateurs ont introduit dans la norme.
À défaut par exemple d'administrer du Rivotril à ces messieurs et dames, comme ils l'ont fait sans remord à nos aînés, pour les accompagner vers un voyage certain pour l'au-delà, le châtiment ou traitement a posteriori pour ces « escrocs de la médecine » pourrait bien être le goudron et les plumes. C'est davantage américain que français, et c'est moins gourmet, certes, qu'une tarte à la crème.
« C'est nous qui avons fait notre devoir et notre métier et tout cela est transparent et grâce à notre série des 30000 disponible pour l'Histoire, c'est devenu aveuglant ! », dit le Professeur Didier Raoult dans un tweet ce matin qui résume tout :
On a passé 3 ans à soigner, guérir, rassurer, étudier cette maladie, travaillé sans relâche, appelé des aides bénévoles et informé en permanence sur la maladie et sur nos résultats. On a été les premiers à tester les gens, plus d'un million de tests et 250000…
Note :
(1) Notamment François Braun. Depuis qu'il est ministre de la Santé, il fait comme son prédécesseur Véran : il n'hésite pas à affirmer aujourd'hui exactement le contraire de ce qu'il a affirmé avant d'être ministre de la Santé. Steve Koonin dans son debriefing affirmait que les hommes politiques ont souvent une position personnelle différente de leur position publique !