par Seph
Il y a deux facteurs irréfutables qui ressortent de tout examen de la crise à Gaza : l'intransigeance persistante du Premier ministre Benjamin Netanyahou, et la volonté israélienne de ne pas rechercher une solution diplomatique et politique à la tragédie palestinienne.
Netanyahou gouverne Israël depuis le 31 mars 2009, avec une interruption du 23 mars 2021 au 1 novembre 2022
Déjà en 2014 la situation à Gaza était la suivante :
«Netanyahou utilise à présent une force militaire écrasante pour terroriser une communauté civile afin de revenir au statu quo antérieur qui restreint à Gaza l'électricité, l'oblige à envoyer les eaux usées dans la mer, s'assure que l'eau reste imbuvable et organise la pénurie de carburant qui contraint les usines d'épuration à fermer. Bref, il assure la perpétuation du désespoir parmi ceux qui sont obligés de vivre dans ces conditions. Un tel désespoir conduirait tout être humain à croire que la résistance violente est le seul recours qui lui reste.
Peut-être la comparaison avec le Ghetto de Varsovie n'est-elle pas complètement tirée par les cheveux, après tout». (Melvin A. Goodman, le 23 juillet 2014)
Melvin A. Goodman est un ancien cryptographe et analyste de la CIA, professeur en Sécurité nationale et membre du think tank «Center for International Policy». Il est l'auteur notamment de «National Insecurity : The Cost of American Militarism» (City Lights Publishers, 2013).
• Je suis juif, et aujourd'hui j'ai honte - 13 janvier 2009
1. Le nettoyage ethnique de la Palestine n'a pas cessé depuis 1947... Seulement la méthode ! :
En effet, Netanyahou menace les Palestiniens d'expulsions massives, il le fera d'autant plus facilement que Israël est un État raciste où l'apartheid règne depuis sa création.
Ainsi, Jonathan Cook écrivain et journaliste basé à Nazareth, Israël membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine nous apprend que :
«Israël a refusé de reconnaître une nationalité israélienne à l'instauration du pays en 1948, faisant ainsi une distinction inaccoutumée entre «citoyenneté» et «nationalité». Même si tous les Israéliens sont qualifiés «citoyens d'Israël», l'État, lui, est défini comme appartenant à la «nation juive», c'est-à-dire non seulement aux 5,6 millions de juifs israéliens mais encore aux plus de 7 millions de juifs de la diaspora. !!!
Le statut spécial de nationalité juive est un moyen pour saper les droits de citoyenneté des non juifs en Israël, spécialement pour le cinquième de la population qui est arabe. Quelques 30 lois en Israël privilégient spécifiquement les juifs, notamment dans les domaines des droits relatifs à l'immigration, à la naturalisation, à l'accès à la terre et à l'emploi.
Grâce à l'apartheid, il est donc facile pour le gouvernement Israélien de chasser de leur pays tous les non juifs pour laisser la place aux juifs venus de pays étrangers. Le but est de faire d'Israël un État juif peuplé que de juifs, véritable sanctuaire d'une religion qui dérape vers des pratiques sectaires.
Israël a pour obsession l'agrandissement de son territoire pour accueillir le maximum de juifs.
Ce pays fait régner la terreur autour de lui. Il n'hésite pas à kidnapper des enfants palestiniens pour faire que la peur s'empare des Palestiniens.
Par exemple, les forces israéliennes ont arrêté en 2017, 700 enfants palestiniens, pour les traduire en cour martiale sous l'inculpation de jet des pierres sur des véhicules ou des soldats israéliens. 97 pour cent d'entre eux ont été soumis à la torture, et 14 pour cent d'entre eux étant soumis à des agressions sexuelles, ou la menace d'agression sexuelle. Ceci a été révélé par la journaliste israélienne Amira Hass, dans un journal Ha'aretz.
De plus, Les forces d'occupation israéliennes et les colons juifs ont assassiné plus de 3000 enfants palestiniens depuis le déclenchement de l'Intifada al-Aqsa, de fin septembre 2000, jusqu'à avril 2017.
Aujourd'hui, la nouvelle méthode consiste en un bombardement massif : 32 000 tonnes, en un mois, sur les populations civiles. C'est hallucinant et CRIMINEL.
2. Depuis plusieurs années, l'armée israélienne a pris l'habitude de nettoyer la Palestine en tirant sur des enfants
En décembre 2021 le gouvernement autorise ses soldats à tirer à balles réelles sur des lanceurs de pierres ou de cocktails Molotov, même s'ils ne constituent plus une menace immédiate. Ces nouvelles règles sont une «politique d'exécution».
Cette autorisation de tir va à l'encontre des lois internationales qui n'autorise formellement ses soldats à faire usage de leurs armes que s'ils estiment qu'une vie est en danger.
Par exemple :
• Un soldat israélien tire sur un Palestinien en hurlant joyeusement «Je l'ai frappé, le fils de pute» Un soldat israélien se réjouit d'avoir tiré sur un palestinien et le traite de "fils de pute"Un soldat israélien se réjouit d'avoir tiré sur un palestinien et le traite de "fils de pute"...
• Autre vidéo montrant des cris de joie d'un soldat-sniper : תיעוד: צלף יורה בפלסטיני לקול צהלות החיילים
Viseur d'un soldat-sniper israélien : à la 40ème seconde
de la vidéo, l'enfant est mort
Maintenant l'armée la plus morale du monde est passée aux bombes lâchées lâchement des avions : 32 000 tonnes en 1 mois. Le gouvernement israélien va-t-il dépasser les nazis à ce rythme ?
D'autres vont encore plus loin dans l'horreur.
3. «La destruction de la Bande de Gaza par une frappe nucléaire» : ces propos d'un ministre israélien suscitent pour le moins «de nombreuses questions»
Le ministre israélien du Patrimoine Amichaï Eliyahou sur un recours à l'arme atomique pour régler le conflit à Gaza !!!!!!!
• Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh, commentant la récente déclaration du ministre israélien du Patrimoine Amihai Eliyahu, qui appelait à la destruction de la bande de Gaza par une frappe nucléaire, a déclaré que dix mille civils déjà morts à cause de l'agression de Tel-Aviv ne suffisaient pas.
• Shtayyeh a souligné que le ministre israélien aimerait voir un deuxième Hiroshima à Gaza, organisant un génocide mené avec l'aide des armes nucléaires israéliennes. Le chef du gouvernement palestinien a qualifié le ministre israélien du Patrimoine de personne assoiffée de sang qui appelle à tuer pour tuer et justifier le génocide et l'extermination massive de la population civile de la bande de Gaza, en faisant référence au livre sacré des juifs - la Torah. Le ministre israélien, proposant la «solution finale à la question palestinienne», a cité un passage de la Torah appelant à l'extermination complète de la population ennemie, y compris les hommes, les femmes, les enfants, les nourrissons et les animaux domestiques.
• Le Premier ministre palestinien a également rappelé que le ministre israélien de la Défense avait qualifié la population de la bande de Gaza d'«animaux» et que l'un des hauts généraux de Tsahal avait déclaré la nécessité de créer une crise humanitaire dans l'enclave palestinienne, privant complètement la région de sa viabilité.
Amihai Eliyahu : né le 29 avril 1979 à Jérusalem, est un rabbin et homme politique israélien, membre du parti Otzma Yehudit.
De 2008 à 2020 : 5590 Palestiniens / 251 Israéliens morts ou blessés
4. Ils ont osé les pires crimes : des hôpitaux, des écoles, des ambulances, des convois d'aide humanitaire sont bombardés
Une puissante déflagration a frappé, mardi 17 octobre, vers 19 h 30, la cour de l'hôpital Al-Ahli, dans le centre de la ville de Gaza. En plus des malades et des blessés des bombardements israéliens engagés en représailles à l'attaque du Hamas le 7 octobre, des centaines de déplacés s'y étaient massés, espérant trouver dans ce carré de verdure un refuge plus sûr que leurs propres maisons. Le ministère de la Santé local a annoncé la mort d'«au moins 500 personnes». Cf : le journal Le Monde du 18 octobre 2023.
A - Bombardement des hôpitaux et des ambulances
70 abris abritent actuellement environ 187 000 personnes déplacées par les bombardements israéliens en cours sur la bande de Gaza. Ces abris comprennent aussi des hôpitaux, pris comme refuges par des habitants n'ayant plus d'autre endroit où aller. À l'image du complexe de l'hôpital Al-Chifa, qui est devenu un camp de réfugiés, dans lequel l'afflux de blessés et de morts est tel que des corps ont été alignés au sol par manque de place dans les morgues réfrigérées.
Des innocents, parmi les morts, ont miraculeusement survécu au bombardement
Dans un contexte où les hôpitaux sont déjà surchargés, les frappes aériennes se déroulent de manière quasi continue, celles-ci ayant déjà fait plus de 1417 morts, dont 447 enfants à la date 12 octobre 2023, selon le ministère de la Santé à Gaza. On voit se multiplier sur les réseaux sociaux des images terribles d'hôpitaux ou d'ambulances bombardées par les forces de Tsahal.
Pour se rendre compte de la violence de la contre-attaque, les avions de combat israéliens ont partiellement détruit 22 639 logements, 10 établissements de santé et 48 écoles depuis samedi et ils ont complètement détruit 168 bâtiments.
Alors que les infrastructures médicales étaient déjà largement insuffisantes et que le matériel médical manquait fortement, la situation s'est donc encore aggravée avec les bombardements de l'hôpital de Beit Hanoun, désormais inutilisable, ou encore ceux de l'unité néonatale de l'hôpital Al-Shifa, grandement endommagée par des missiles.
Mais les ambulances palestiniennes ont aussi été pris pour cible par les forces d'occupation de Tsahal, faisant, au minimum quatre morts chez les ambulanciers.
Voilà la logique, assumée par le premier ministre des forces d'occupation : «tout détruire», jusqu'au secouriste cherchant à sauver des blessés.
En plus de la destruction des hôpitaux, symbole par excellence de la déshumanisation totale des Palestiniens par Israël, tous les biens de première nécessité sont refusé aux Gazaouis, qui appellent, au même titre que les différentes ONG, à la mise en place d'un corridor humanitaire, sans lequel l'espérance de vie de nombreux blessés sera très affaibli. En témoignent les nombreuses images qui circulent d'enfants blessés par des tirs de missiles et attendant d'être pris en charge.
Un hôpital à Gaza, bientôt il n'en restera plus un seul
B - Bombardement de quatre écoles de l'ONU abritant des déplacés touchées par des bombardements
L'ONU a annoncé que quatre de ses écoles dans la bande de Gaza abritant des déplacés de la guerre ont été touchées ce jeudi par des bombardements, imputés à Israël par le Hamas.
15 personnes avaient été tuées dans le bombardement israélien d'une école de l'ONU accueillant des milliers de déplacés dans un camp de réfugiés du nord de la bande de Gaza.
L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, l'UNRWA, a confirmé qu'«au moins une frappe» avait «visé la cour de l'école où des familles déplacées étaient installées sous des tentes, et une autre frappe à l'intérieur de l'école où des femmes préparaient du pain».
Des enfants se trouvent parmi les morts, a précisé sa porte-parole Juliette Touma, dans cette école qui accueillait, à la mi-octobre, 16 000 déplacés.
«Le massacre de l'école al-Fakhoura perpétré par Israël en ce [samedi] matin a fait 15 morts et 70 blessés», avait indiqué plus tôt le porte-parole du ministère Ashraf al-Qidreh, lors d'une conférence de presse.
Vendredi soir, 3 novembre 2023, une frappe sur une école transformée en abri de fortune pour déplacés dans le nord de la bande de Gaza avait fait 20 morts et des dizaines de blessés.
Le 2 novembre, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a indiqué que deux des écoles touchées se trouvaient dans les camps de réfugiés de Jabaliya et de Chati (nord) et deux autres à Boureij, plus au sud, et que les bombardements auraient fait 23 morts. Cf : le journal l'Alsace du 4 novembre 2023
C - Bombardement d'un convoi d'aide humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)
La Société du Croissant-Rouge palestinien a annoncé ce mercredi matin, 8 novembre, que l'armée israélienne avait attaqué le convoi d'aide humanitaire du (CICR) dans la ville de Gaza.
Dans le même temps, le directeur des hôpitaux de la bande de Gaza a déclaré que la situation dans les hôpitaux, notamment dans les secteurs du nord, est «catastrophique et indescriptible».
Alors que Netanyahou poursuit l'offensive criminelle à Gaza et a ouvert la voie à une possible occupation militaire de Gaza, les violences touchant les Gazaouis vont continuer d'augmenter le chiffre effarant de la dizaine de milliers de morts depuis le début de l'offensive. Les scènes décrites par Emily Callahan relèvent de la barbarie de la politique génocidaire mis en œuvre à Gaza avec la complicité des USA qui fournit les bombes
«C'est scandaleux et cela montre une nouvelle fois le mépris flagrant pour la vie des civils», a estimé l'UNRWA qui gère des écoles, des cliniques et fournit une aide alimentaire.
5. Gaza aujourd'hui (10 novembre 2023) : A - Situation générale
1,5 million de déplacés. Pour les 2,4 millions d'habitants de Gaza, le désespoir est intense après un mois de bombardements ininterrompus. «Arrêtez cette machine à détruire. Sauvez-nous», a imploré le 7 novembre Hicham Koulab, un déplacé palestinien
Piégés dans leur territoire de 362 km², les Gazaouis sont aussi soumis depuis le 9 octobre à un siège total qui les prive de livraisons d'eau, d'électricité et de nourriture.
Dans le nord, «de nombreuses personnes cherchant désespérément de la nourriture se sont introduites dans les trois dernières boulangeries où il restait des stocks de farine de blé» le 7 novembre, selon l'OCHA, qui a dénombré 650 camions d'aide humanitaire entrés sur le territoire depuis le 21 octobre par Rafah, seul point de passage de la bande de Gaza non contrôlé par Israël avec l'Égypte.
Dans le sud, il faut «quatre à six heures d'attente en moyenne pour recevoir la moitié d'une portion de pain normale», a précisé l'OCHA, selon lequel quelque 600 personnes, détentrices de passeports étrangers, et 17 blessés, ont pu être évacuées le 7 novembre par Rafah.
L'armée israélienne a multiplié les appels aux civils à quitter le nord pour se réfugier au sud, plus sûr selon elle. Mais les bombardements continuent de toucher aussi cette partie du territoire, où s'entassent des centaines de milliers de déplacés. Le territoire compte plus d'1,5 million de déplacés internes.
• Plus de 10 000 morts à Gaza selon les autorités locales
Dans la bande de Gaza, la guerre a entraîné le déplacement d'1,5 million de personnes, selon l'ONU. «La situation est très difficile. Il n'y a pas de pain, pas d'eau, rien, même pas d'eau salée. On a vu des cadavres (sur la route), les enfants avaient très peur», a raconté Zakaria Akel, qui fuyait avec sa famille vers le sud. Cf : Euronews avec AFP, Publié le 06/11/2023
- Près de 70% de la population de Gaza (1,5 million) est contrainte de quitter son domicile
- Plus de 70% de l'électricité ne fonctionne plus
Par, ailleurs, la résistance des Palestiniens s'organise et inflige des pertes aux forces armées occupantes : plus de 20 chars détruits,...
B - Dernière minute : Dans la nuit du 9 au 10 novembre : bombardement israélien intensif contre 9 hôpitaux à Gaza
L'aviation israélienne a intensifié, dans la nuit de jeudi à vendredi 10 novembre, ses frappes hystériques contre les hôpitaux dans la bande de Gaza.
Huit hôpitaux ont été visés par ces bombardements qui ont fait des martyrs et des blessés et provoqué la terreur parmi les patients et les déplacés.
Israël a bombardé les environs du complexe médical Al-Shifa à Gaza, où des tentes y étaient installées pour les personnes déplacées, en plus d'une tente pour les journalistes, ce qui a entraîné la mort de13 citoyens et la blessure ds dizaines d'autres.
Le directeur du complexe médical Al-Shifa à Gaza a affirmé que :
«Nous ne quitterons pas l'hôpital et nous n'abandonnerons pas les patients qui s'y trouvent. Nous nous attendons à ce que l'hôpital et les patients qui s'y trouvent soient bombardés à tout moment».
videopress.comIsraël a également bombardé l'hôpital pour enfants de Rantisi, à l'ouest de la ville de Gaza, provoquant un incendie dans ses installations.
videopress.comLes chars ont encerclé les hôpitaux de Rantissi, Al-Nasr et Al-Ayoun, appelant à leur évacuation.
L'aviation israélienne a également lancé une série de raids violents à proximité de l'hôpital Indonésien, dans le nord de la bande de Gaza, qui abrite des dizaines de milliers de blessés, des malades et des personnes déplacées, dont une majorité d'enfants, de femmes et de personnes âgées. Plusieurs d'entre eux sont mortes et plusieurs autres ont été blessés.
Le bombardement a causé de graves dommages à certaines installations hospitalières, ainsi que la panique parmi les citoyens qui se sont précipités vers les lieux pour tenter de se mettre à l'abri des bombardements.
videopress.comUn secouriste a en outre été blessé lors d'une frappe aérienne d'occupation israélienne à proximité de l'hôpital Al Awda, dans le nord de la bande de Gaza.
La Société du Croissant-Rouge palestinien a déclaré que l'aviation israélienne avait visé les environs de l'hôpital Al Awda, blessant un secouriste et mettant hors service deux de ses ambulances.
En réaction, les directeurs des centres hospitalièrs à Gaza et du nord de Gaza ont indiqué qu'il ne restait que quelques heures avant que les hôpitaux ne soient hors service, après que les tentatives visant à étendre leurs services aient échoué. Ils ont appelé la communauté internationale à œuvrer pour acheminer des fournitures médicales et du carburant avant qu'une catastrophe majeure ne se produise.
Le ministre de la Santé, Mai Al-Kaila, a en outre appelé les Nations unies à intervenir immédiatement pour stopper les bombardements des hôpitaux Al-Shifa, Al-Awda et Al-Rantisi dans la bande de Gaza.
Rappel : ce n'est pas la première fois que les forces d'occupation israéliennes commettent de tels actes horribles. Le 17 octobre, l'aviation israélienne a bombardé l'hôpital Baptiste de Gaza, tuant plus de 500 personnes.
Le porte-parole du ministère de la Santé à Gaza a fait état de 10 818 morts dont 4412 enfants, 2918 femmes et 667 personnes âgées, suite aux bombardements israéliens.
Les crimes de guerre ça suffit
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Pour conclure cette partie : une vidéo postée par le général Dominique Delawarde
Le docteur Rony Brauman, né à Jérusalem d'un père sioniste, ancien directeur de Médecin sans frontières, JUSTE PARMI LES NATIONS MODERNES, est interviewé par un journaliste servile de LCI, nommé PUJADAS, pendant 4 minutes : un moment d'anthologie visionné près de 330 000 fois. Prenez le temps de lire quelques-uns des 3000 commentaires.