© John MACDOUGALL Source: AFP
Cette photo prise depuis le sud d'Israël, près de la frontière avec la bande de Gaza, montre de la fumée s'échappant après une frappe israélienne sur le nord de Gaza le 23 novembre 2023 (photo d'illustration).
«La pause humanitaire débutera à 7h (5h GMT) vendredi [le 24 novembre] et le premier groupe de civils otages sera libéré aux alentours de 16h (14h GMT) le même jour», a déclaré Majed Al-Ansari, porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères ce 23 novembre.
Selon lui, 13 femmes et enfants détenus par le Hamas dans la banque de Gaza, tous membres de la même famille, seront relâchés tandis qu'un nombre encore inconnu de prisonniers palestiniens détenus par Israël seront libérés au même moment.
«Un certain nombre de civils seront libérés chaque jour pour atteindre comme prévu un total de 50 à la fin des quatre jours», a-t-il ajouté.
L'accord, obtenu le 22 novembre grâce à une médiation du Qatar, de l'Egypte et des Etats-Unis, porte sur une trêve renouvelable doublée d'un échange de 50 otages retenus à Gaza contre 150 Palestiniens détenus dans trois prisons israéliennes.
Il a été annoncé au 47e jour de la guerre, déclenchée par une attaque d'une ampleur et d'une violence inédites dans l'histoire d'Israël menée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien. Selon les autorités, 1 200 personnes, en grande majorité des civils, ont été tuées.
Environ 240 personnes ont été enlevées le jour de l'attaque.
En représailles, Israël, qui a promis «d'anéantir» le mouvement islamiste palestinien, bombarde sans relâche la bande de Gaza, où plus de 14 000 personnes ont été tuées, incluant plus de 5 800 enfants, selon le gouvernement du Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.