16/02/2024 reseauinternational.net  2min #242963

 Le Burkina Faso, le Mali et le Niger se retirent de la Cedeao

Niger : «La France doit payer cash les dettes de 65 ans de pillages systématiques de nos ressources»

Le Chef d'État nigérien, le général de Brigade Abdourahamane Tiani a souligné l'importance de la monnaie qui est un signe de souveraineté, rappelant la longue période pendant laquelle les ressources africaines ont été pillées.

APRNEWS - C'est ce qui ressort de son entretien exclusif sur les ondes de la Télévision nationale et relayé par les médias africains.

«La France nous a spoliés pendant plus de 107 ans et elle doit payer cash les dettes de 65 ans de pillages systématiques de nos ressources et les 42 ans, nous trouverons un échéancier pour qu'on soit quitte avec la France», a rapporté l'agence de presse du Burkina citant Tiani.

A propos de la création d'une monnaie unique des pays de l'Alliance des États du Sahel (AES), Tiani a expliqué «qu'ils décideront au moment opportun».

Selon lui, les «États auraient dû sortir de ce qui était devenu la CEDEAO depuis 1990 pourtant jusqu'à aujourd'hui la majorité numérique des membres continuent à être membres de la communauté», a rapporté l'Agence d'Information du Burkina.

Dans ce contexte, le chef de l'État Nigérien a rappelé que «la monnaie est un signe de souveraineté, et qu'ils sont engagés dans un processus de recouvrement de leur souveraineté totale», lit-on de même source.

Il a, également, appelé à lever le voile sur «l'histoire récente des États africains, sortir tous les dossiers, les dépoussiérer, les analyser, les évaluer et décider pour l'intérêt de nos peuples», soulignant «qu'il n'est plus question que les États africains soient la vache à lait de la France».

Tiani a expliqué que la monnaie est une étape de sortie de cette colonisation, assurant que les États de l'AES ont des experts et au moment opportun, ils prendront les décisions nécessaires.

source :  Agence de Presse Régionale

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