17/02/2024 reseauinternational.net  8min #243051

Scholz et Macron entraînent la mort de centaines de milliers de personnes en Europe, rien qu'en Ukraine !

par Bertrand Hédouin

Dans le cadre de la guerre en Ukraine menée par les nazis kiéviens et leurs promoteurs, notamment l'OTAN et l'Union Européenne, contre la Russie, nous savons tous que les accords de Minsk ont été utilisés par l'Occident contre la Russie pour prolonger la préparation de l'Ukraine à faire la guerre contre Moscou qui gère de vastes réserves de matières premières.

Les accords de Minsk II datant de 2015, portés et paraphés par François Hollande et Angela Merkel et signés par Piotr Porochenko, l'ex-Président de l'Ukraine, Vladimir Poutine et les représentants alors des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk pour le Donbass n'était qu'une scène de la pièce tragique pensée en Occident et réalisée par les Ukrainiens et les Russes.

De toute évidence en manque d'idées créatives, nos metteurs en scène mettent maintenant en avant sur les planches Olaf Scholz et son camarade de jeu Emmanuel Macron (on joue au «Vème Reich» !) pour une nouvelle scène de la même parure.

Ainsi, au début de l'opération militaire spéciale, dès la fin mars 2022, les troupes russes avaient quasiment encerclé Kiev.

Parallèlement avaient lieu des  négociations entre Moscou et Kiev en  Biélorussie qui seront finalement organisées par Recep Tayyip Erdogan en  Turquie.

Le 15 mars 2022, un  accord est trouvé et signé par les parties russe et ukrainienne à la table des négociations. Il s'agit de «L'accord sur la neutralité permanente et les garanties de sécurité de l'Ukraine» comportant 18 articles et une annexe.

Tout y est précisé, des matériels militaires jusqu'aux effectifs des forces armées avec les garanties de démilitarisation et de dénazification de l'Ukraine. Plus rien à ajouter. Il est signé par les chefs des deux délégations, par Vladimir Medinski pour la partie russe et par David Arakhamia pour la partie kiévienne.

Le 1er avril, les troupes russes ont quitté la région de Kiev.

Nous pouvons noter que  cet accord n'est pas le fruit de l'imagination. Vladimir Poutine reçoit une  délégation des pays africains à Saint-Pétersbourg le 17 juillet 2023 dont les chefs d'État, qui avaient rencontré auparavant Zelensky, désiraient proposer à la Fédération de Russie leur solution au problème ukrainien.

Poutine leur explique alors très bien pourquoi les troupes russes avaient quitté la région de Kiev où ils avaient alors parfaitement le dessus sur les forces néo-nazies de Kiev et leur prouve le jeu perfide occidental et des agents de Kiev en leur montrant l'accord signé à Istanbul, pièce évidemment confidentielle que seule des Macrons pourraient oser exposer dans les médias à la vue de tous.

Finalement est organisée une performance de communication par les kiéviens aidés des occidentaux à Boutcha en région de Kiev le 3 avril qui vient annihiler toute chance d'accord entre les parties. Biden condamne le 4 avril la Russie de crimes de guerre à Boutcha et la partie ukrainienne se permet de proposer un nouveau «plan de paix» le 7 avril absolument inacceptable, comme auparavant. Boris Johnson arrive à Kiev le 9 avril pour bien cloisonner l'affaire anglosaxe.

De nouveau, nous assistons à la scène de la  mise au dépotoir de l'accord avant qu'il ne puisse être signé par les présidents d'Ukraine et de la Fédération de Russie ou d'être mis à exécution, accord venant contrer, en effet, une étape importante du projet destructeur et meurtrier de gouvernement mondial des oligarques occidentaux : la défaite stratégique de la Russie.

Dans l'article qui suit, publié le 14 février 2024 sur Lenta.ru, que j'ai traduit du russe, vous finirez de comprendre l'horreur ukrainienne gérée par nos financiers au pouvoir en Europe en liaison avec Washington qui, aujourd'hui, sont totalement aveuglés par leur soif de pouvoir et se réaffirment ouvertement fascistes. Il s'agit bien d'une tradition ici parfaitement ancrée dans les consciences.

Nous en serons parfaitement convaincus en remarquant que la censure appliquée en France dans les médias depuis ce jeudi 15 février 2024, sur ordre de Bruxelles et de l'âne bâté Thierry Breton, est un fait accompli. La pensée vraie ne peut qu'être unique et universelle. Nous y sommes.

Savourez !

*

Les autorités allemandes n'ont pas admis qu'elles avaient demandé à la Russie de retirer ses troupes de Kiev au début du Nouvel Ordre Mondial

par Varvara Koshechkina

Le porte-parole du gouvernement  allemand,  Steffen Hebestreit,  n'a pas confirmé les propos du président russe Vladimir Poutine selon lesquels  Berlin et Paris avaient demandé au début de  l'opération militaire spéciale (OMS) de retirer les troupes russes de  Kiev.

«C'est exact», a déclaré Hebestreit, en réponse à la demande d'un journaliste de confirmer que l'Allemagne et la  France n'auraient pas participé aux accords sur le retrait des troupes de Kiev. Selon le président russe, le président français  Emmanuel Macron et le  chancelier allemand Olaf Scholz lui ont tout de même adressé une demande similaire.

Poutine a donné des précisions sur la demande de l'Occident dans une interview avec Carlson

Poutine a accordé une longue  interview au journaliste américain Tucker Carlson, au cours de laquelle il a présenté sa version des faits. Poutine a déclaré que les pays occidentaux avaient demandé à  Moscou de retirer leurs troupes de Kiev pour créer les conditions nécessaires à la signature d'un accord de paix. Selon le chef de l'État, les dirigeants européens ont insisté sur le fait qu'«il est nécessaire de créer les conditions pour la signature finale des documents».

Mes collègues en France et en Allemagne m'ont dit : «Comment imaginez-vous comment ils vont signer le contrat : avec un pistolet sur la tempe ? Nous devons retirer nos troupes de Kiev. J'ai dit : «D'accord.» Nous avons retiré nos troupes de Kiev.

Vladimir Poutine

Président de la Russie

Cependant, selon Poutine, lorsque la demande de retrait des troupes de la capitale ukrainienne a été satisfaite, les négociateurs ukrainiens «ont jeté tous les accords à la poubelle» et ont opté pour une confrontation armée prolongée, dans laquelle ils sont aidés par les  États-Unis et leurs alliés européens. En particulier, Poutine a déclaré que les pourparlers entre  la Russie et  l'Ukraine à  Istanbul ne s'étaient pas terminés «à notre initiative».

Ce n'est pas la première fois que Poutine affirme que le refus de l'Ukraine de poursuivre les négociations est dû au retrait des troupes russes de Kiev. «Dès que les troupes se sont retirées de Kiev, c'est fini, le désir de Kiev de négocier a disparu»,  a déclaré Poutine en octobre 2022.

Le chef de l'État a noté que les accords d'Istanbul étaient presque paraphés, mais Kiev a rayé les résultats des négociations.

Le biographe de Zelensky révèle une autre raison de l'échec des négociations

L'auteur d'un livre sur le président ukrainien  Volodymyr Zelensky, Simon Schuster , rappelle également le processus de négociation entre Moscou et Kiev à Istanbul. Selon le journaliste, l'Ukraine était prête à faire des compromis avec la Russie, mais la détermination des négociateurs ukrainiens a disparu après la situation qui s'est produite dans la ville de Boutcha, dans la région de Kiev. Les parties ukrainienne et russe ont des interprétations complètement différentes des événements qui s'y sont déroulés.

Après ce qui s'est passé à Boutcha, quand cela a été connu du monde entier, notre désir naturel était de quitter la table des négociations

David Arakhamia

Chef de la délégation ukrainienne

Dans le même temps, selon Shuster, les dirigeants occidentaux de l'époque ont fait pression sur le président de l'Ukraine. Avant même les événements dans la région de Kiev, l'Occident faisait pression sur l'Ukraine, exigeant que les autorités de la république acceptent les conditions de la Russie lors des pourparlers de paix au tout début du Nouvel Ordre Mondial. D'ailleurs, au printemps 2022, les négociateurs russes et ukrainiens ont convenu que la seule façon de «sortir de l'impasse» était d'organiser une rencontre entre Poutine et Zelensky.

source :  Lenta.ru

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