par Rorik Dupuis Valder
Alors que nous parviennent du Salon de l'Agriculture de belles images de détermination populaire face à l'hypocrisie dirigeante, il semble essentiel de rappeler en quoi l'attitude des forces de l'ordre, dernier rempart avant la chute de l'empire globaliste, est déterminante dans le basculement pacifique vers une société juste - à laquelle nous aspirons tous, d'un côté comme de l'autre.
Rappelons qu'il y a police et police. D'une part celle, digne de considération et de reconnaissance, qui officie pour le peuple et fait appliquer les règles fondamentales de vie en collectivité (basées sur la morale et le bon sens), et d'autre part la flicaille au service - plus ou moins malgré elle - d'un pouvoir illégitime.
Et tous ces jeunes soldats zélés qu'on envoie au front de la colère paysanne - les mêmes qui devaient mater le Gilet jaune - doivent comprendre qu'on se sert cyniquement d'eux, que le roitelet jouit de les voir se sacrifier aveuglément pour lui et alimenter sa psychopathie. Qu'il n'y a plus aucune justification raisonnable, ni même rationnelle, à donner à leur mission. Qu'il leur reste le devoir de désobéissance ou la démission et la reconversion professionnelle.
Une fois que cette police aura compris, et admis, qu'il est totalement dans son intérêt et celui de la nation de rejoindre la «résistance de l'ordre» face à une autorité corrompue et manipulatrice, on pourra espérer retrouver le chemin de la paix, car c'est cela que nous voulons tous. Seule l'élite veut la guerre.
Il n'est pas à exclure que de courageux soldats du «cordon sanitaire», portés par leur conscience et leur instinct de survie sociale, en viennent à céder solidairement devant la poussée populaire, pour que soient naturellement dégagés les imposteurs à la manœuvre. Ces derniers n'auront alors plus que leurs mensonges pour se protéger de la justice immanente.
Laissons la police se défaire de l'emprise hiérarchique, de la séduction des partis politiques, idéologues opportunistes et autres syndicalistes vendus, et encourageons-la à suivre le mouvement de la vérité. Celui qui nous délivrera de nos chaînes communes.