© Facebook - Anne Hidalgo.
Anne Hidalgo à Kiev, 30 mars 2024.
«Je veux dire aux athlètes russes et aux (athlètes) biélorusses qu'ils ne sont pas les bienvenus à Paris et dire aux athlètes ukrainiens et à l'ensemble du peuple ukrainien que nous les soutenons de façon très active, très forte», a déclaré à la presse la maire PS de Paris, dans une vidéo publiée par la chaîne Youtube ukrainienne United news.
Mme Hidalgo a notamment visité, lors de ce déplacement à Kiev, le centre d'entraînement des athlètes ukrainiens.
Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie a fustigé la «russophobie des autorités françaises actuelles» et interrogé sur Telegram le 31 mars si la Russie devait en représailles agir contre les produits français: «Jusqu'à présent, les produits français ne sont pas étiquetés "nous ne sommes pas les bienvenus à Moscou", mais je sais que nos militants ne pourront pas être arrêtés s'ils prennent une telle décision».
Encore une déclaration de ce genre, et les représentants du monde des affaires français prendront d'assaut la mairie de Paris, à la suite des agriculteurs.
Et d'ajouter : «Encore une déclaration de ce genre, et les représentants du monde des affaires français prendront d'assaut la mairie de Paris, à la suite des agriculteurs».
«Nous sommes pour la paix et la coopération, mais sur un pied d'égalité. Nous apprécions grandement notre expérience unique d'interaction avec la France à son meilleur» a poursuivi Zakharova. Et celle-ci de conclure : «mais quiconque vient à nous [le regrettera]», en partageant un message de la diplomatie russe commémorant l'entrée dans Paris des troupes russes le 31 mars 1814 lors de la Grande Guerre européenne de 1812-1815 qui vit la chute de Napoléon.
Les athlètes russes déjà discriminés aux JO
Les athlètes russes qui participeront aux JO sous bannière neutre ont été exclus du défilé de la cérémonie d'ouverture, tout en ayant «la possibilité de vivre l'événement», avait de son côté indiqué le Comité international olympique (CIO) le 19 mars.
La Russie avait en retour accusé le CIO de «basculer dans le racisme et le néonazisme» et de se rendre coupable de «discrimination» et d'«intimidation».