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«Nous avons observé ces derniers temps une série de frappes sur nos sites énergétiques et nous étions obligés de répondre» : les frappes menées par l'armée russe contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes ont été menées en représailles des attaques ukrainiennes contre les raffineries russes, a souligné Vladimir Poutine ce ce 11 avril, lors d'une rencontre au Kremlin avec son homologue bélarusse Alexandre Loukachenko.
«Démilitarisation» de l'Ukraine
«Nous partons du principe que de cette manière nous avons une influence sur le complexe militaro-industriel de l'Ukraine», a par ailleurs ajouté le dirigeant russe, rappelant l'objectif de «démilitarisation» qu'il avait fixé dès 2022.
Poutine a aussi déclaré que l'armée russe n'avait pas frappé d'installations électriques ukrainiennes cet hiver «pour des raisons humanitaires». «Nous ne voulions pas priver d'électricité des infrastructures sociales, des hôpitaux, etc.», a tenu à souligner le président russe.
Plus tôt dans la journée, la Défense russe a rapporté avoir frappé les installations énergétiques ukrainiennes en représailles des frappes de Kiev contre celles de la Russie. La centrale de Trypilska a été détruite, a fait savoir l'entreprise ukrainienne Centerenergo. «L'approvisionnement des forces armées ukrainiennes a été entravé», a aussi précisé l'armée russe.