La journée de mercredi a été marquée par une impressionnante montée en puissance du monde universitaire contre le génocide du peuple palestinien par Israël.
À Paris, des étudiants ont investi en fin d'après-midi le campus de Sciences Po' où, à l'instar de ce qui se développe à grande vitesse outre-Atlantique, ils ont installé un campement de tentes.
Aux États-Unis, où milliardaires pro-génocide, gouvernements locaux et directions des universités sont main dans la main pour tenter de réprimer le mouvement (comme en France, d'ailleurs, où l'on vient d'apprendre l'annulation d'une conférence de Rima Hassan à l'Université Paris-Dauphine), les étudiants de la prestigieuse Harvard (Boston) sont venus à la rescousse de leurs camarades de Columbia (New York) et ont à leur tour décidé d'occuper le campus.
Harvard est décidément en pointe : il y a deux jours, son Conseil Étudiant, à une écrasante majorité, a voté le désinvestissement de l'université dans toutes les participations qu'elle a dans des firmes israéliennes.
À AUSTIN (TEXAS)
Le gouverneur, fait rarissime, a fait appel à la Garde Nationale pour déloger les étudiants en colère. Mais ceux-ci ne se laissent pas intimider, et répondent « On n'a pas peur » aux pandores à cheval.
The students chant “You don’t scare us” and “Get off our campus”.
These students are true Americans
EN CALIFORNIE
La police a également été envoyée pour réprimer les étudiants de l'Université politique d'État. Mais ceux-ci résistent, aux cris de « dégagez » à l'attention des forces de « l'ordre », qui se voient contraintes de reculer.
The protesters were able to push the police back and out of the building.
De nombreuses autres établissements universitaires américains sont touchés par cette mobilisation, sans précédent depuis la guerre du Vietnam.
Et à New York, enfin, ce sont des centaines de juifs qui ont mis à profit la deuxième nuit de la Pâque pour bloquer une des grandes artères de la cité !
CAPJPO-EuroPalestine