04/05/2024 reseauinternational.net  3min #247982

 France : des étudiants pro-palestiniens évacués de la Sorbonne par les forces de l'ordre

Le Crif demande l'utilisation de la force contre les étudiants à la Sorbonne : quand l'arrogance israélienne franchit les frontières

par Marcel D.

Le président du CRIF, Yonathan Arfi, a demandé l'utilisation de la force publique pour déloger des étudiants qui manifestent contre les massacres des Palestiniens.

L'inversion accusatoire la plus grotesque : des étudiants manifestent pour la paix et se font traiter d'antisémites

C'est avec une stupéfaction non dissimulée que nous avons appris la demande du président du CRIF, Yonathan Arfi, d'utiliser la force publique pour déloger les étudiants à la Sorbonne qui manifestent contre les massacres des Palestiniens. Le  CRIF, grand défenseur de l'Etat sioniste israélien en France, se permet ainsi de donner des directives aux autorités françaises. Une situation qui rappelle les  propos d'Elisabeth Lévy :

«J'ai vu le président du CRIF donner des ordres aux ministres français et ils acceptaient de se faire engueuler...».

Des étudiants manifestent pour la paix et la justice et se font traiter d'antisémites par ceux-là mêmes qui soutiennent un État qui bafoue les droits de l'Homme. Mais où va-t-on ?

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Nous sommes bien dans l'inversion accusatoire la plus grotesque, dans le monde de la médiocrité et de l'injustice la plus palpable. Le CRIF, qui se targue de lutter contre l'antisémitisme, ferait mieux de balayer devant sa porte et de dénoncer les agissements de l'armée israélienne, qui se permet tout, y compris de tirer sur des enfants. Le bilan de 34 049 personnes tuées n'interpelle pas Yonathan Arfi ? Le président du CRIF ne demande pas l'intervention de la force française afin de stopper le massacre à Gaza ? Non, il préfère demander aux autorités françaises de déloger des étudiants qui manifestent pour la paix. Quel courage !

Le CRIF, qui se croit tout permis, ferait mieux de se rappeler que la France est un État de droit, et que les citoyens ont le droit de manifester leur désaccord.

En attendant, nous pouvons toujours compter sur le CRIF avec ses dîners où tout le gratin politique se voit convoqué pour se faire engueuler et recevoir des directives. Quel courage, quel panache ! Nous attendons avec impatience la prochaine saillie de cette organisation qui ne manque décidément pas d'air.

source :  Le Média en 4-4-2

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