Alors que l'occupation se poursuit à l'EHESS (y compris la nuit dernière), des négociations sont en cours avec la présidence, qui a fait le choix de ne pas appeler la police et de ne pas faire déloger les étudiants.
La présidence de l'EHESS a fait savoir ce matin qu'elle était prête à condamner la colonisation et l'apartheid israéliens, et à soutenir les étudiants qui ont fait l'objet de répressions.
Elle demande en contrepartie qu'i n'y ait pas de dégradations et que l'occupation ne se fasse pas la nuit.
« Même si le mot génocide n'a pas été prononcé, c'est déjà une première victoire, sachant que la ministre de l'enseignement supérieur a donné la consigne à tous les président(e)s d'universités de France, de ne pas se positionner », souligne une étudiante lors de l'assemblée générale qui se déroulait de 12 H à 14 H mardi.
« Mais pas question que la présidence se contente de jouer un rôle tampon entre le gouvernement et nous. Il faut qu'elle réclame des sanctions contre Israël pour faire cesser le génocide, et nous donne des garanties publiques sur ses positions, comme sur le programme en cours à l'EHESS concernant l'intelligence artificielle, qui ne doit pas pouvoir être instrumentalisé par Israël,notamment », ont voté les étudiants, qui ont prévu de se retrouver en AG à 19 H ce mardi pour examiner les réponses de la présidence.
CAPJPO-Europalestine