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Le caméraman Valéri Kojine.
«Les médecins ont tenté de sauver le caméraman Kojine pendant plusieurs heures, mais ses blessures se sont avérées incompatibles avec la vie », a rapporté la chaîne NTV, propriété du groupe Gazprom, ce 13 juin.
Le média avait annoncé plus tôt dans la journée que son correspondant Alexeï Ivléïev, le caméraman Valéri Kojine et l'officier qui les accompagnait avaient été blessés lors d'un bombardement des forces armées de l'Ukraine du village de Golmivsky, en République populaire de Donetsk.
Ils ont été évacués vers la ville de Gorlovka pour y être opérés, toujours selon la même source.
D'après les premières informations, ceux-ci ont été visés par un drone. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a accusé les troupes ukrainennes d'avoir délibérément «pris pour cible» les journalistes.
30 journalistes russes tués depuis 2022
L'ONU s'oppose à toute attaque contre les professionnels des médias, a déclaré le porte-parole adjoint du secrétaire général de l'ONU, Farhan Haq, lors d'un point de presse.
Le 5 juin, lors d'une réunion avec plusieurs agences de presse internationales en marge du Forum économique de Saint-Pétersbourg, le président russe Vladimir Poutine avait indiqué qu'au moins 30 journalistes russes avaient été tués depuis 2022.