16/06/2024 arretsurinfo.ch  8 min #250629

Pourquoi les Britanniques détestent les Russes

Par  Israël Shamir

Michael Chodorkovsky

La Grande-Bretagne est le leader mondial de la politique anti-russe. Les Britanniques détestent Poutine et encouragent avec zèle les Ukrainiens à combattre leurs cousins russes jusqu'à la dernière goutte de sang. Les Russes et les Ukrainiens étaient prêts à signer un accord en février 2022, jusqu'à ce que le Premier ministre britannique Johnson arrive à Kiev pour convaincre les Ukrainiens de laisser tomber. Et c'est ce qu'ils ont fait. Depuis lors, les Britanniques sont la principale force qui pousse les Ukrainiens à se battre, tout en poussant les membres de l'OTAN à les aider. Les Britanniques mènent la campagne anti-russe mondiale. C'est un fait, mais l'explication de cet ensemble de faits m'avait échappé jusqu'à présent.

Récemment, un jeune journaliste prometteur appelé Dood (ou peut-être Doodj) s'est entretenu avec un leader de l'opposition pro-occidentale russe, l'ex-oligarque en fuite Michael Chodorkovsky [Mikhail Khodorkovsky]. Mr Ch était dans l'ombre et en marge de l'histoire, après avoir été autrefois le magnat le plus riche de Russie et l'un des hommes les plus riches du monde. Aujourd'hui, il pèse un peu moins d'un milliard de dollars, une paille, à l'aune oligarchique.

C'était l'un des Dirty Seven [semiboyarshina], les Sept Salopards d'oligarques qui avaient pris le contrôle de la Russie sous le faible règne d'Eltsine. Ils étaient tous plus ou moins juifs, et chez eux, la solidarité et le caractère destructeur ne pouvaient rivaliser qu'avec la cruauté et la cupidité. Beaucoup de mes amis considèrent les sionistes comme des prédateurs suprêmes, tandis que les Juifs ne seraient que des spécimens plus ou moins velus. Ils se trompent : ces sept oligarques russes n'étaient pas des sionistes, c'étaient simplement des Juifs déterminés à tout détruire sur leur passage. Ces sept hommes ont pratiquement détruit la Russie millénaire. Ils ont paupérisé sa population, réduit son industrie en cendres, vendu les usines au prix de la ferraille ; et ils ont fait main basse sur tous les avoirs des banques privées. Ils ont même ruiné la démocratie russe en bombardant le Parlement en 1993 avec les chars d'Eltsine, puis, avec l'aide de conseillers américains, en simulant la réélection du président Eltsine en 1996.

Comme des sauterelles attaquant un arbre, chaque oligarque juif s'est emparé d'une branche différente : M. Berezovsky s'est attaqué à l'industrie automobile, et la Russie a arrêté de produire des voitures ; M. Gusinsky s'est emparé de la télévision et en a fait un émetteur de propagande injurieuse ; M. Chubais a géré le plus grand transfert de richesse au monde depuis 1917. M. Chodorkovsky a détourné la totalité du pétrole et du gaz russes. Partout ils volaient tout ce qu'ils pouvaient, construisaient des yachts et des palais, se moquant des Russes ordinaires par leur consommation ostentatoire. Leur règne officiel a pris fin quelque temps après 2005 lorsque M. Berezovsky a convaincu Eltsine de céder la place au jeune M. Poutine, puis M. Poutine a dit aux oligarques de rester à l'écart de l'État, sans quoi.... M. Chodorkovsky lui a ri au nez et il a déclaré qu'il allait se débarrasser de Poutine. Poutine l'a mis en prison et a nationalisé la gigantesque compagnie pétrolière de l'oligarque, Lukoil. Dix ans plus tard, M. Chodorkovsky a été autorisé à quitter le pays et c'est ce qu'il a fait. Le pétrole russe est toujours entre les mains de l'État russe et reste la base de la prospérité russe.

Dans une  récente interview, M. Chodorkovsky a révélé à un jeune journaliste que le véritable propriétaire de Lukoil était feu Lord Jacob Rothschild, qui vient de décéder (le 24 février) à l'âge de 89 ans. Ce fut une surprise de découvrir que le vieux Juif avait été encore assez alerte pour empocher tout le pétrole de la Russie alors qu'il faisait la chasse aux mécréants communistes. Nous, les Russes, avions eu vent de la rumeur au moment même où avait lieu la rapine, mais nous ne la prenions au sérieux à l'époque. Dire du mal « des Rothschild » pour tel ou tel phénomène, c'est comme accuser « le peuple des reptiliens », un simple trope antisémite. Des gens comme ça, ça n'existe pas dans la vraie vie, pensais-je. Mais après la publication de  la vidéo de Doodj, j'ai regardé dans les archives  du Times et j'ai découvert qu'il ne s'agissait pas d'une fiction :

C'était donc déjà quelque chose de connu en 2003, mais moi (et d'autres) ne pouvions pas y croire à l'époque. Même aujourd'hui, nous avons tendance à ignorer les faits antisémites autant que les tropes antisémites qui inondent Internet.

Mais c'est effectivement la raison pour laquelle les Britanniques sont si désireux de couler la Russie. Lord Rothschild est aussi british que le thé à cinq heures. Les Britanniques peuvent bien avoir un Premier ministre indien, un lord-maire pakistanais à Londres et des Ghurkhas comme troupes d'élite, mais la Banque d'Angleterre appartient aux Juifs. Les Anglais ne sont que des mineurs de fond qui permettent à la banque mondiale de Lord Rothschild de fonctionner comme sur des roulettes. Et les Juifs sont réputés pour garder le contrôle de tout ce qui leur passe entre les menottes. Même la famille royale est devenue quasi juive : elle excise ses garçons et croit qu'ils sont les descendants du roi David.

Le fait est que la perte de toutes ces fabuleuses richesses russes a irrité les oligarques. C'est pourquoi ils appellent Vladimir Poutine « le sanglant despote », parce qu'il leur a piqué le pétrole, le gaz, l'or et le blé russes qu'ils estimaient relever de leur dû. Pourtant, l'histoire montre que Poutine était un dirigeant soft : il ne s'est pas emparé des richesses des oligarques, comme il aurait pu le faire ; ils ont conservé leurs yachts, leurs palais et leurs milliards. Mais cela ne les a pas consolés ; c'est toujours le cochon tout entier, l'objet de leur convoitise.

Comme la plupart d'entre nous, Poutine s'imaginait que l'Angleterre et les États-Unis étaient contre l'URSS pour des raisons idéologiques. Il pensait : « C'est normal, ils n'aiment pas le communisme, comme le ferait tout bon capitaliste. » Il pensait qu'ils seraient heureux maintenant que les Russes profitent des fruits de la propriété privée. Mais il s'avère que les Britanniques et les Américains ne se sont jamais intéressés à la théorie. Ils détestaient les communistes parce qu'ils gardaient les produits russes hors de portée des petites mains avides de Lord Rothschild. Maintenant que Poutine est sur la brèche, le système bancaire mondial l'a déclaré l'incarnation du mal. Après tout, et si les Russes avaient détruit leur Union soviétique sans raison valable ?

Tout ce qui s'opposait à Lord Rothschild et à ce qu'il voulait, avec l'étiquette communiste ou capitaliste, était naturellement vilipendé par la presse mondiale. Il est cependant significatif que la mort de Rothschild n'ait pas tari le courant mondial d'invectives contre Poutine et la Russie. Il n'y a pas de pause dans la guerre. La pression oligarchique continue de peser. Il se peut que les vastes propriétés de Lord Rothschild aient été transmises à ses héritiers légaux, à moins qu'une telle richesse soit soumise aux plans à long terme des hommes de pouvoir mondialistes, et non aux caprices des descendants privilégiés de la famille. Certes, ce genre de rumeurs ne sont que des tropes antisémites et ne doivent pas être crues...

L'objectif principal de la presse grand public semble être d'étouffer ou d'effacer les histoires qui pourraient bouleverser les accords en coulisses entre les oligarques anglais et russes, dont beaucoup sont (simple coïncidence) de confession juive. La notion même de système financier mondial juif, bien qu'elle soit à la base du réseau bancaire historique de Nathan Rothschild, est déclarée antisémite par la presse spécialisée. La sécurité des Juifs passe avant tout, et la presse désinformera avec ferveur le public dans la poursuite de cet objectif.

Un tel système garantit que les gens ordinaires du monde entier, qui essaient simplement de se rendre au travail le matin, auront toujours un métro de retard et un dollar à quémander. Nous sommes toujours tenus dans l'ignorance concernant les machinations des oligarques mondiaux, dont beaucoup sont (simple coïncidence) juifs. La vérité sur l'affaire fuit au compte-goutte, coulant de la source des oligarques eux-mêmes, avec l'aide de journalistes jeunes et entreprenants comme Dood. Mais l'Angleterre n'est pas le seul refuge des financiers. La famille Rothschild possède une aile anglaise et une aile française. L'aile française est représentée par le président Macron.

Les dirigeants juifs français ont nommé Emmanuel Macron président de la République, affirme un écrivain juif français bloguant sous le nom de Tsarfat (le nom hébreu de la France).

Dans un article long et détaillé, Tsarfat parle de quelques juifs éminents (Alain Minc, Serge Weinberg, Jacques Attali et Bernard Mourad) s'étant portés garants de Macron auprès de David de Rothschild. En 2011, Macron devient associé junior chez Rothschild, gagnant un salaire substantiel. Il valait son pesant de centimes - il a roulé Le Monde, il a trompé le président Hollande, il a trahi l'État français, il a fait tout ce que Rothschild exigeait et en retour, il a obtenu la présidence de la République. C'est le nouveau roi nommé par le nouvel Abravanel. Il est là désormais pour mettre le feu aux poudres, et activer la guerre entre islam et chrétienté, pour la gloire suprême d'Israël.

Cette guerre à venir servira à cacher le désastre de Gaza. Si les Rothschild anglais assurent la guerre contre la Russie, les Rothschild français se chargeront de la guerre contre l'Islam. Ainsi, les financiers sont plus meurtriers que les sionistes, même s'ils jouent à la même table. Ron Unz a prouvé que ces financiers ont joué un rôle important dans l'entrée des États-Unis dans la Première et la Seconde Guerre mondiale. À mon avis, ils sont suffisamment puissants pour nous entraîner tous dans la Troisième Guerre mondiale.

 Israël Shamir

Source: unz.com

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