© Mohammed Salem Source: Reuters
Les dégâts de la frappe israélienne sur le camp de déplacés d'Al-Mawasi, dans le sud de la bande de Gaza, samedi 13 juillet 2024.
Alors que le bilan de la frappe sur le camp de déplacés d'Al-Mawasi, dans le sud de la bande de Gaza, continue de s'alourdir, le Hamas a affirmé sur Telegram que son commandant en chef était « sain et sauf». «Ce n'est pas la première fois que l'occupation prétend cibler des dirigeants palestiniens et ce, pour dissimuler l'ampleur de l'horrible massacre», a ajouté le mouvement.
«L'occupation israélienne diffuse de fausses nouvelles, des mensonges et des rumeurs dans le but de détourner l'attention du crime horrible perpétré dans le camp d'Al-Mawasi à Khan Younès, et d'une tentative ratée de justifier le terrible massacre» a déclaré, également sur Telegram, le service de presse du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.
En milieu de journée, Israël a procédé à une frappe aérienne sur le camp de déplacés d'Al-Mawasi, que l'État hébreu avait désigné comme «zone humanitaire».
«Dans le cadre d'une activité conjointe de Tsahal et de l'ISA, basée sur des renseignements précis, le commandement sud de Tsahal et l'IAF ont mené une frappe dans une zone, où deux terroristes de haut rang du Hamas et d'autres terroristes se cachaient parmi les civils», a déclaré l'armée israélienne dans un communiqué, sans identifier les deux individus en question.
Deux noms émergent alors dans les médias israéliens : Rafa Salama et Mohammed Deif, le dernier étant le commandant des brigades Al-Qassam, présenté comme le cerveau de l'attaque du 7 octobre. L'armée israélienne confirmera plus tard les avoirs ciblés, sans préciser si les deux hommes étaient morts.
Du côté du Hamas, le ministère de la Santé de Gaza a annoncé un bilan de 90 morts, «dont la moitié étaient des femmes et des enfants», et 300 blessés.