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Le Stade de France abrite la cérémonie de clôture des JO de Paris (photo d'illustration)
C'est le Stade de France qui accueille ce soir la cérémonie de clôture des JO de Paris 2024, marquant le clap de fin de ces Olympiades ce 11 août. Les athlètes du monde se disputent les dernières médailles de ces jeux, alors que tous les regards sont tournés vers la cérémonie de clôture qui a été confiée au metteur en scène Thomas Jolly et à son équipe, déjà à la baguette de la cérémonie d'ouverture. Et ce, malgré la grosse polémique qu'elle avait suscitée.
Le spectacle d'ouverture diffusé le 26 juillet en Mondiovision comprenait notamment une scène avec une Marie-Antoinette décapitée suivie de flots de sang devant la conciergerie, et surtout la caricature grotesque de la Cène de Léonard de Vinci réimaginée en Bacchanale LGBT+.
Des scènes qui ont fait scandale un peu partout dans le monde. L'ancien président américain Donald Trump, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini, le vice-Premier ministre slovaque Tomas Taraba, le président turc Erdogan et bien d'autres avaient critiqué cette cérémonie.
Le dernier à s'exprimer était le Vatican, qui dans un communiqué publié le 3 août, disait qu'il ne pouvait «que se joindre aux voix qui se sont élevées ces derniers jours pour déplorer l'offense faite à de nombreux Chrétiens et croyants d'autres religions».
Le directeur artistique du spectacle, lui, avait déclaré qu'il voulait «envoyer un message d'amour, un message d'inclusion» alors que les organisateurs des JO ont fait savoir que la scène était plutôt inspirée d'un tableau évoquant un banquet autour du dieu grec Dionysos, conservé dans un musée de Dijon, mais cela n'a pas fait taire les critiques et les réactions scandalisées.
« Pas de censure »
Malgré toute cette polémique suscitée depuis le spectacle d'ouverture, le metteur en scène a affirmé le 9 août, dans des déclarations largement diffusées par les médias internationaux, qu'«aucune censure» ni «modification» n'avaient été apportées au script de l'événement de clôture.
«Nous avons continué comme nous l'avions imaginé cette cérémonie, qui est de toute façon conçue depuis bien longtemps. Il n'y avait aucune raison de transformer ce que nous avions envie de créer depuis le début. Le spectacle est celui qui devait être», a déclaré le directeur du spectacle. «Absolument toutes nos libertés ont été préservées car ce pays est celui de la liberté de création», a-t-il notamment ajouté.
À noter que la cérémonie sera organisée au Stade de France, avec un spectacle de quarante minutes imaginé par le metteur en scène français, autour d'une « dystopie rétro-futuriste ».