L'aviation israélienne a perpétré dans la nuit de lundi à mardi l'un de ses massacres les plus monstrueux depuis le début de sa campagne génocidaire, en bombardant la zone dite « humanitaire » d'al-Mawasi (centre de la bande de Gaza) où des familles palestiniennes déplacées pour la énième fois espéraient avoir trouvé un refuge, ne serait-ce que temporaire.
Un bilan encore très provisoire, établi mardi en milieu de matinée par la Protection Civile, faisait état de plus de 40 morts, et un nombre indéterminé de blessés et disparus.
Selon des témoignages recueillis par un correspondant de l'Agence France Presse (AFP), cinq missiles ont été tirés sur une vingtaine de tentes abritant les déplacés, creusant des cratères de 10 mètres de profondeur.
Les sauveteurs, quasiment démunis de tout équipement, s'efforçaient à mains nues d'extraire les victimes, mortes ou vivantes.
With their bare hands and simple, rudimentary tools, citizens continue to search for the remains of their martyred children after Israeli warplanes targeted the displaced persons' camp in the southern part of the Gaza Strip. pic.twitter.com/BmaVqna9l0
- أنس الشريف Anas Al-Sharif (@AnasAlSharif0)
L'armée des barbares a affirmé qu'elle avait visé « avec précision, et recours à l'intelligence artificielle », des responsables militaires du Hamas, sans évidemment apporter le moindre élément de preuve à l'appui de ses allégations. La direction du Hamas a de son côté apporté un démenti formel à la présence de ses combattants dans la zone touchée.
CAPJPO-EuroPalestine